• Petite mise au point à toute cette bande de crétin qui m'entoure en permanence et commence à me gonfler à propos de certains sujets que voici :


    Pour commencer, je vais vous expliquer ma philosophie principale dans la vie. J'ai pour principe de :
    NE JAMAIS TIRER UN JUGEMENT SUR UN QUELCONQUE SUJET QUE CE SOIT, SANS L'AVOIR EXPERIMENTE MOI MEME.


    Alors commençons :


    Alcool : J'en ai marre d'entendre ma famille, et les adultes en général, me dire à tout bout de champs que si je bois de l'alcool (en quantité que je juge raisonnable), je vais devenir alcoolique. C'est vrai qu'en soirée, je bois (bière - vodka - sangria), mais c'est seulement en soirée bordel, combien de fois devrais-je répéter que je n'ai jamais bu un seul verre, seul !(Ce qui est faux, j'ai terminé ma bouteille de vodka l'autre jour, mais c'était l'exception.) De plus, je ne comprendrai jamais cette diabolisation de l'alcool... Où est le mal à en boire ? C'est même génial je trouve : quelques verres et hop ! Tous vos soucis vous sortent de la tête et vous êtes partis à faire la fête pendant des heures... Surtout qu'eux aussi en consomment, mais régulièrement.


    Drogue : Personnelement, je trouve parfaitement anormal que je n'ose pas avouer à ma mère que j'ai déjà tiré sur un joint ou une pipe à eau... Je n'ose même pas imaginer ce qui se passerait si jamais je lui disais... Elle me renierait ! Et pourtant... Pourquoi ferait-elle ça ? Elle ne sait même pas l'effet que ça procure, ni même si tout ce qu'on dit là dessus est vrai ou pas... Déjà, je vous dis pas le scène quand elle a appris que j'avais fumé une chicha à une soirée... Sans même savoir de quoi il sagit ! Simplement parce qu'il y a le mot "fumer" dedans... Et ce n'est pas parce que jai essayé, que je vais devenir obligatoirement toxicomane ou encore gros fumeur. Si je lui disais que j'avais tiré sur un joint, elle m'éticterait direct en tant que "drogué". Inutile de dire qu'il en va de même pour le reste de la famille et certaines connaissances...


    Cigarette : Une fois encore, je n'ose pas imaginer la scène et le scandale dans toute la famille s'ils apprenaient que j'ai essayé... Surtout que plusieurs d'entres eux fument déjà... Mais bon, ici, j'ai essayé, ça ne m'a pas trop plut et bon voilà, ça ne me dis rien de réessayer...


    Sexe : "Attention ! Le sado-masochisme, c'est des moeurs de barbare ! Seuls les dégénérés font ça, c'est complètement anormal ! C'est comme demander de faire une pipe à une fille, c'est humiliant ! Tous les rapports oraux d'ailleurs sont dégoûtants..."
    J'ai préféré l'arrêter dans son délire et l'envoyer chier avant qu'elle n'abborde la sodomie et les relations à trois... J'aurais dû lui demander sur le moment si elle avait déjà essayé avant de me tenir ce discours grotesque. Quelle vie sexuelle chiante elle devait avoir avec mon père...


    Parano : Pour ceux qui neconnaissent pas, il s'agit d'un site basé sur le système de jeu de rôle, divisé en secteur qui rassemblent plusieurs forums à thème, on y rencontre toute sortes de gens passionnant et moins passionnants. Le simple titre du site a mis mes parents en alerte : un site de dérangés mentaux ! Ils devraient peut-être empêcher leur fils de fréquenter des gens tels que ceux qu'il est susceptible de rencontrer là dessus... Ou du moins le mettre en garde... Evidemment, elle est passée pour la dernière des connes quand elle découvert le réel but du site...


    Musique : Pour ceux qui ne le savent pas encore, mes courants musicaux favoris sont le black metal, dark éléctro et indus. J'écoute d'autre styles également, mais ce sont les seuls courants dans lesquels j'aime presque tout.
    Selon mes parents :
    - Black metal : Une musique de sauvage, de sataniste ! Cradle of Filth, quel nom abominable pour un groupe ! Rammstein, la langue des sales boches qui ont tués des millions de juifs ! Cette musique rend violent ! Ca ne mène nulle part ! Etc...
    C'est sur que ça ne mène nulle part, c'est pour ça que les festivals de rock attirent tant de gens et que le metal reste l'un des dernier courant musical en vogue...
    - Dark éléctro : C'est quoi ce boum boum ? Coupe moi cette musique ignole tout de suite ! C'est inécoutable ! "Encore en train d'écouter de la techno ?" [Maman, c'est Depeche Mode...]
    -Indus : C'est immonde, il ne sait pas faire autre chose que gueuler dans son micros ? Et cette musique, peuvent pas faire autre chose qu'avec des guitares qui hurlent ? [Laibach Oo]


    Je commence à comprendre pourquoi on dit que ce n'est pas une musique "accessible"... C'est sans doute la raison pour laquelle ces courants musicaux ne seront jamais popularisés, c'est parce qu'ils demandent un esprit d'analyse et critique que la majorité de la plebe n'a pas...


    Autre : Dernièrement, c'était l'anniversaire de mon frère... je parle avec la femme de son parrain et j'en viens à dire que le 7/9 j'allais surement aller à une soirée goth sur Bruxelles. Sa réaction :
    - Goth ?! Gothique ?! Ces gens tout noirs, tout répugnants ? Et qui vénèrent le diable ?
    - Euh...
    - Ceux qui écoutent de la musique sauvage ? Se droguent et boivent ?

    Je n'avais plus le courage de réexpliquer pour la millième fois qu'un goth ne vénère pas forcément satan, que la musique goth a tout sauf d'une musique de sauvage et qu'il ne fallait pas confondre mort vivant et gothique etc. Enfin, bon, ça montre encore à quel point la société est bourrées de préjugés, d'à prioris et de stéréotypes idiots...


    Tout ça pour dire que je commence à haïr ces gens qui pensent tout savoir sans même avoir essayé... Je pense que les médias, lorsqu'ils parlent d'un de ces sujets, ont tendance à inculquer des idées générales au peuple qui fini par les adopter... On se retrouve ainsi avec une belle bande de crétins, tous convaincus que ceci est bon ou que cela est mauvais sans pour autant pouvoir argumenter et dire pourquoi ils pensent ainsi...


    C'est un peu comme les gosses qui voient du caviar et disent que c'est pas bon avant même d'avoir goûté, simplement parce que ça a mauvais aspect... Les gens fonctionnent de la même manière pour les goths par exemple... Une chose de sure, c'est que j'ai quitté cet état d'esprit stéréotypé il y a seulement deux années et que depuis, je ne me suis jamais senti aussi épanoui, j'ai la ferme intention de continuer dans cette voie... D'autant plus que ce sont des voies que mes parents semblent terrifié de me voir emprunter, alors, nous allons voir ce qu'il y a de si effrayant... Le prochain objectif ? Le saut en parachute et l'ULM... (Dès que j'aurais les moyens...)


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  • Plus tard, je serais chercheur. Depuis déjà plusieurs années, j'aime chercher, fouiller, retourner un problème dans tous ses sens, me poser des questions, analyser... Je pense que ce blog est aussi une expression de cette manie, j'aime décomposer, tel Descartes, un problème en autant de partie que nécessaire pour comprendre et résoudre... Oui, je chercherai... Quoi ? Exactement, je ne le sais pas encore... Je me vois bien travailler dans un laboratoire, entouré d'objets scintillants et dans une odeur d'éther. A la recherche des anti-virus, remèdes, traitements contre toute sorte de maladie, toute plus contagieuse et mortelles les unes que les autres... Je veux aider mon prochain à ma façon, en coulisse. Mais je ne ferais pas ça pour l'argent, je pense que ce n'est pas ça qui fera mon bonheur. Si je gagne suffisament pour manger, avoir un toit, payer mes factures et aller boire un verre de temps en temps en ville avec mes amis, ça me suffira amplement...


    D'autre part, je me pose régulièrement la question de savoir si, un jour, je trouvera LA fille qui comblera mon coeur, celle qui saura être là lorsque j'aurais besoin d'elle, m'aimera tout en restant elle. Je pense que c'est ce qui n'a pas collé avec "V", nous étions beaucoup trop proche. Cinq jour sur sept, huit heure par jour, c'est trop pour moi. C'était d'autant plus insupportable qu'elle n'avait que moi comme ami, j'étais sa seule attraction, elle n'était plus elle, elle était moi... Je ne pouvait donc pas la laisser seule sans avoir l'impression de l'abandonner... Non, ce que je cherche, c'est une fille qui pourrait autant m'apporter que ce que je lui apporterais, une fille qui m'aiderait à construire une vrai relation. C'est pourtant pas si exceptionnel que ça, bordel. Alors qu'est ce qui fait que je reste si seul ? Inexplicable. Je pense que c'est une question de physique... Je continue à faire beaucoup plus jeune que mon âge, c'est vrai... Beaucoup de gens sourcillent lorsque je leur annonce mon âge. Mais quoi ? Est-ce ma faute ? Combien de temps cela va t'il encore durer ? Je me le demande... L'amour reste une quête inachevée pour moi...


    Ou alors, je ne suis pas dans le bon contexte une fois encore... Peut-être que je ne fréquente pas les bons milieus ? Peut-être que je devrais arrêter de voir ces gens que j'adore pour me rediriger vers ceux que j'aime moins, les enfants sage de papa et maman qui ne savent pas s'amuser et ont une petite vie stable. Ca aussi on me le dis souvent aussi : les gens, effaré de me voir dans un bar ou un festival rock, me disent : <<Bha ça alors ! Je n'osais pas t'imaginer dans un endroit pareil ! Je te prenais pour un petit garçon sage !>> Que dois-je faire ? Rester comme je suis, et seul ? Ou alors essayer de fréquenter des gens plus chiant au risque de trouver une petite fille sage et chiante mais qui, au moins, accepterait de sortir avec moi dès le premier abbord...


    Mais combien de temps cela durerait ?


    Tout à l'heure, je suis tombé complètement par hasard sur un blog (http://www.blogg.org/blog-47655.html), et j'y appris que, dans un début de relation, seules les 20 premières secondes comptaient pour faire impression, c'est là que tout se joue. Le problème, come je vous l'ai déjà dis, c'est que généralement, je suis très méfiant et timide vis à vis des étrangers, c'est donc mal parti pour les 20 premières secondes. Je suis bien obligé de constater que dans pratiquement toutes mes connaissances, jamais je n'ai fait directement bonne impression, et on me le fait souvent remarquer... Il leur à presque fallu, et à tous, un moment avant de me connaître et m'apprécier. Et encore ! Pour ce qui est de me connaître, plus loin qu'au premier degré, seule les personnes qui ont lu ce blog peuvent s'en vanter. Voilà un autre de mes problème : je déteste parler de moi et me révéler tel que je suis, probablement parce que je n'aime pas ce que je suis réelement, allez savoir pourquoi... Peut-être que j'ai eu un traumatisme étant enfant qui a fait que je ne sois pas bien dans ma peau, ce qui m'a conduit à être quelqu'un d'autre. Cela est-il bien ? Je ne sais pas. Le vrai Envinyatar est bougon, introverti, râleur, narcissique, geek et n'aime pas son prochain, du moins c'est comme ça que j'ai été pendant 16 années... Est-il possible que j'aie changé ? Je ne sais pas... Je pense que si mes proches ne me perçoivent pas ainsi, c'est que j'ai évolué. Oui, peut-être suis-je enfin quelqu'un d'autre... Ce à quoi j'ai toujours rêvé de ressembler.


    Un jour, un ami à écrit ce très bel article :


    [quote="Tsunami"]
    Dream/Lie


    C'est beau d'avoir le monde à ses pieds n'est-ce pas ?

    Les voir faire attention à toi, t'admirer, et surtout te désirer, te convoiter...
    Quelle grisante impression.

    C'est amusant de voir comme la vie est cynique.

    Tu ne voulais pas quitter l'enfance ?
    Alors tourne toi et regarde la lumière.
    Regarde le miroir en face.
    Souris lui, crie, pleure, regarde le encore, et puis brise le.

    Tu viens de faire un grand pas dans l'âge adulte, non ?
    Je dirais que tu viens de franchir un cap.
    Tu as pris ce qui etait moche, désolant, détestable dans le fait de grandir.
    Mais pas le reste, pas ce qui permet aux gens de faire la part des choses, d'avoir les yeux en face des trous.

    Tu es fière ?
    Selon certains critères qui ne sont pas les miens tu pourrais l'être.
    La ficelle a rejoint la table.

    Quoi qu'il en soit, dis-toi que cette douce, envoutante et narcotique chaleur n'est qu'apparente.
    Elle n'est que le déguisement du mensonge.
    Elle te brûlera.
    Pas les lèvres, mais bien les ailes.
    Et ce ne sera pas la brûlure du feu, mais bien la morsure glaciale du vide.

    Un jour où l'autre tu y sera confrontée, et tu ne fait que t'y précipiter.
    Ce jour là, tu te rendra compte de ce que tu as jeté, piétiné et abandonné.

     

    [/quote]

     

    Je pense que le moment est venu de briser le miroir : *Cling*


    Ca y est ! Le moment est venu de tourner la page et de rejeter cet être détestable que j'étais autrefois. Même si ça peut-être un mensonge, je suis prêt à prendre le risque, quitte à me mentir à moi-même, je ne suis plus à une chute près. Je suis fatigué d'être quelqu'un d'autre, il est temps d'intégrer ce nouveau corps, de réconcillier mon âme et mon esprit...

     

    A propos de chute... La mienne vient de prendre fin.

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  • Qu'est ce que le temps ? Vous êtes vous seulement posé la question une seule fois dans votre vie ? Qui régit l'écoulement de cette donnée encore trop mystérieuse et pourtant connue de tous ? Comment se fait-il que l'être humain, aussi puissant soit-il, n'ait pas réussi à maîtriser ce facteur qui consume lentement nos corps sans nous laisser aucune chance de survie ? Ensemble nous allons essayer de comprendre le fonctionnement du temps qui reste la base élémentaire de toute vie malgré tout.



    Tout d'abord nous devons nous pencher sur le fonctionnement physique de l'univers. Pour ce faire, un (petit) retour dans le temps s'impose. Nous devons revenir jusqu'à cet évènement aujourd'hui encore incompris et seulement soupçonné par la philosophie et la physique : le Big Bang (terme péjoratif première fois cité par Fred Hoyle pour parodier « The Nature of Things », ouvrage traitant de cosmologie). Selon la physique, l'espace se subdivise en 4 dimensions, les trois premières nous sont familière à tous et ne méritent plus d'êtres présentées (longueur, largeur, hauteur). Cependant une quatrième dimension doit venir s'ajouter à ces 3 données : le temps. 



    Les physiciens sont finalement arrivés à la conclusion que ces quatre grandeurs peuvent être représentées par 4 vecteurs, chacun de ces vecteurs ayant un début mais pas de fin. Pourquoi cela ? A cause du Big Bang justement. Tout au début, il n'y avait rien, juste un atome flottant dans le vide. Cet atome, pour des raisons, encore inconnues, va un jour "décider" d'exploser et étendre ses particules sur un maximum d'espace possible. Ces particules en question donneront évidemment les planètes et étoiles, nous savons également qu'un atome est principalement constitué de ce que nous appellerons du « vide », ce qui donnera les immense distances inter planète et donc les trois premiers vecteurs. Le temps quant à lui, est issu de l'expansion continuelle de l'univers, si cet atome initial s'arrêtait de s'étendre, le temps s'arrêterai. Voilà donc pourquoi, ces quatre vecteurs sont illimité - pour le moment - l'univers ne cessant de grandir, comment voulez vous poser une limite à quoi que ce soit au niveau universel ? 



    Un autre point intéressant est le lien reliant ces vecteurs. La théorie de la relativité générale montre que l'espace-temps est déformé par la présence de matière, et cela se manifeste par la force que nous appelons la gravité. Selon Albert Einstein, temps, espace et matière ne peuvent exister l'un sans l'autre. En clair, si le temps n'existait pas, les 3 autres vecteurs non plus car comment ferait un corps pour se déplacer sans le temps ? Et inversement, si les 3 autres vecteurs disparaîtraient, l'univers ne saurait plus s'étendre et donc le temps n'aurait plus de raison d'exister. Nous pouvons donc déduire que le temps (dans la notion d'ancienneté) varie en fonction de l'emplacement où l'on se trouve dans l'espace.



    Une autre grande question qui s'est posée de tous temps à l'homme est : « Peut-on remonter dans le temps ? » Impossible me direz vous. Et pourtant, théoriquement, ça l'est ! Et ceci grâce à la lumière. Nous savons à présent que les photons qui composent la lumière, ne sont pas touchés par le temps. Pourquoi ? Tout simplement parce que un photon ne peut être capturé, il est donc inexistant en tant que matière. Et nous savons que seul le solide est influencé par les 3 premiers vecteurs et donc par le 4ème. Cette déduction frappante nous pousse à tirer deux conclusions :



    1) La lumière est indépendante du temps, cela nous amène à soutenir la théorie du modèle ondulatoire de la lumière (le modèle corpusculaire est à rejeter car il implique du solide). Et si cette lumière est indépendante du temps, tout ce qui voyagera à cette vitesse le sera aussi. Maintenant, imaginez, l'être qui arrive à surpasser cette vitesse, il rajeunira ! (Théoriquement). Cette nouvelle constatation peut nous permettre d'imaginer la vitesse d'expansion de l'univers. Si le temps est la conséquence de cette expansion et si le temps n'a plus d'emprise à 300 000 km/seconde, logiquement, cela induit que l'univers se répand en toute direction (selon le principe des 3 vecteurs) à une vitesse égale à celle de la lumière.



    2) Malheureusement, si rien de solide ne peut atteindre cette vitesse, un être normalement constitué (solide) n'arrivera jamais à dépasser ou même atteindre le seuil tant espéré sans laisser sa matière derrière lui.



    Dans la préhistoire, l'homme ne comptait pas le temps. Il ne se souciais pas de connaître sa position temporelle exacte par rapport à la journée, la saison, l'année, la génération etc... Et pourquoi cela ? Parce qu'il n'en avait tout simplement pas besoin. Quand l'homme vivait en petites communautés de 50 individus maximum, il n'éprouvait pas le besoin de se fixer des rendez-vous, des couvres feu etc... Mais à partir du moment où il a fallu fixer des heures pour partir chasser un animal particulièrement matinal, l'heure de l'attaque d'un camp ennemi ou alors l'heure à laquelle plus personne ne dois être dans les rues, le problème se pose. Comment faire pour se coordonner suivant une donnée extérieure commune à tous ? Il fallait palier à ce problème. En commençant par une autre invention encore plus indispensable : l'écriture. Car comment se fixer un rendez-vous si personne ne peut indiquer dans un système commun à tous, le moment auquel l'on doit se retrouver ?



    C'est ainsi que nous arrivons à l'époque Gréco-Romaine. Déjà avant eux, des systèmes de mesures existaient pour « compter » le temps mais ces systèmes étaient irréguliers, défectueux et imprécis. Dès l'antiquité les hommes utilisent le gnomon, un bâton planté dans le sol, pour mesurer le temps ou tout du moins repérer le milieu de la journée (l'ombre du bâton atteint alors un minimum, le soleil est au zénith).  Les égyptiens construisent de gigantesques gnomon: les obélisques. Celui de la place de la Concorde, à Paris, provient de Thèbes. Le problème est que le gnomon est très imprécis. En effet, la longueur des journées varie au cours des jours et surtout au cours des saisons. En hiver, les journées sont plus courtes qu'en été. Une heure représente la douzième partie du jour. Dans ces conditions, en hiver, les heures ne mesuraient plus que 45 minutes et en été elles arrivaient à durer jusqu'à 1h20 minutes.



    Il faudra attendre l'invention des clepsydres et sabliers par les romains pour obtenir une mesure précise du temps. Bientôt suivie par la notion astronomique d'une période de révolution du soleil autour de la terre équivalant à une journée. De leur côté, les musulmans et juifs ont commencé à compter les années en additionnant les cycles lunaires.



    C'est seulement en 1656 que le physicien et astronome hollandais Huygens inventa l'horloge mécanique à balancier. Le balancier est en fait un pendule qui a une période d'oscillation constante: le nombre d'oscillations d'un pendule effectuées par heure est constante. Cela permet de graduer un cadran en heures. Les oscillations sont entretenues par un système mécanique car les frottements auquel est soumis le balancier le ralentissent. Les oscillations entraînent les aiguilles du cadran.



    Au fil des centenaires, les techniques de comptages se sont affinées pour finalement donner notre système de comptage et division des années. Aujourd'hui, notre système de comptage bien qu'imparfait (années bissextiles) est le plus juste jamais mit au point. Nous nous guidons suivant les astres et leurs cycles de révolution. Le temps est presque maîtrisé, ces divisions nous permettent de calculer et mieux comprendre les rouages compliqués de notre univers.



    Le temps a encore une autre facette bien connue de tous cette fois : le temps subjectif. Toutes les cultures ont apporté des réponses nombreuses au questionnement sur le temps, et la plupart d'entre elles tournent autour des mêmes thèmes, dictés par la condition humaine : l'immortalité des dieux ou l'éternité de Dieu, la permanence du cosmos et la vie fugace de l'homme, sont autant de dimensions temporelles partagées par la plupart des peuples de la Terre. Pourtant, tous ne portent pas la même vision intime du temps. Le partage le plus évident pour l'observateur des civilisations est sans doute la séparation entre une vision linéaire du temps, prévalant en Occident, et une vision cyclique de l'ordre temporel, prévalant notamment en Orient (je ne parlerai pas du Sud ici pour des raisons de délai déjà dépassés et l'heure tardive à laquelle j'écris ces lignes). C'est ici que toutes les cultures s'expriment avec force et déploient toute leur imagination pour expliquer un phénomène encore incompris il y a 2000 ans.



    Nous pouvons ainsi remonter à l'écriture de l'ancien testament. Qu'est ce que le récit de la création ? Sinon un ramassis de fabulation pour expliquer l'apparition de l'homme, le sol sous ses pieds, l'écoulement du temps et sa propre mortalité ? Nous savons évidemment aujourd'hui que tout cela n'est pas sujet à crédit mais quand même. Ne sommes nous pas un peu influencé malgré tout ? Bien sur, la science vient en partie confirmer l'idée que nous nous faisons en majorité, nous autres occidentaux, du temps (voir La Flèche du Temps / temps = vecteur). Cependant, ce modèle nous bloque tous vers un seul objectif : l'immortalité. Cette peur maladive de devoir un jour disparaître complètement de la surface de la Terre nous pousse à vouloir obtenir l'inaccessible. Pour vous prouver que j'ai raison, il vous suffit de jeter un coup d'œil par la fenêtre. Que voyez vous ? Des bâtiments sans cesse restaurés, des antiquités conservées, des livres écrits à tour de bras par n'importe qui, des gens cherchant la célébrité... A quoi rime tout cela ? Ce n'est rien de plus que la recherche de l'immortalité. La conservation du matériel et la création d'une petite place pour soi-même dans la mémoire des générations futures.



    Chez les Hindous, ce n'est pas comme sa. A quoi bon conserver le matériel s'il est condamné à disparaître ? Que ce soit tôt ou tard, autant que ça coûte un minimum d'argent et de temps pour en faire autre chose non ? Et à quoi bon devenir célèbre puisque de toute façon, je me réincarnerai après ma mort ? Les autres n'auront pas besoin de se souvenir de moi vu que je serai là en personne... Pour eux, le temps est représenté par un cercle : « De toute manière, quoi qu'on fasse, le passé reviendra nous hanter et nous irons tous hanter le futur ». A partir de ce moment, à quoi bon se stresser et s'énerver puisque de toute façon, nous avons tout notre temps ? Voilà qui explique déjà un peu mieux la philosophie hindoue.



    Pour clore cette dernière partie de la conception du temps, nous devons nous pencher sur un phénomène naturel bien connu de tous mais dont l'implication dans la conception du temps reste insoupçonnée. Je parle du temps évidemment (non pas celui-là ! Le climat). Des études statistiques démontrent que plus l'on s'approche de l'équateur, endroit où les jours sont indéniablement plus longs, moins les gens sont stressés. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils ont l'impression que leurs journées sont plus longues que le notre grâce à un surplus d'heure de clarté sur une journée. Tandis que nous autres nordiques, avec des journées de 10 heures de clarté, devenons complètement névrosé tant nous avons l'impression de perdre notre temps.



    Le temps a de nombreuse facette mais pourtant, il reste toujours le même : insaisissable, implacable, cruel et impitoyable. Il est et restera le seul serial killer en liberté et intouchable pendant tout le reste de notre histoire. Cependant, que serait le monde sans lui ?


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  • Le monde serait tellement facile à entrevoir s'il pouvait se résumer à une seule de ses facette... Mais ses facettes sont multiples et complexes, contrairement à ce que prétendent certains...


    Depuis l'apparition de l'être humain, notre espèce n'a cessé d'évoluer dans les sens établi par Darwin dans sa théorie de l'évolution : du plus simple vers le plus compliqué... A ce stade de notre histoire, je pense que nous avons atteint un niveau où toute certitude sociale ou économique n'a plus lieu d'être, tout est relatif. Notre ère est condamnée à être celle des nuances, celle du contexte dans lequel évolue le sujet, l'absolu n'a plus prise sur rien.


    Vous me direz, il en a toujours été ainsi pour les lois physiques : l'absolu n'existe pas, chaque système physique dépens de son contexte pour définir ses paramètres... (Un texte sur le temps illustrera mes dires dans le post suivant). Non, ce que je veux dire, c'est que si notre espèce se différencie tant des animaux, c'est parce qu'elle peut être vue sous plusieurs angle différent car elle s'est complexifiée au point qu'aucune étude de quelque sorte qu'elle soit ne pourra donner un définition correcte et complète de l'être humain.


    Vous verrez, vous allez prendre une espèce animale quelconque, vous l'étudierez pendant 10, 20 voire 30 ans, et il arrivera forcément un moment où vous aurez fait le tour de toutes ses caractéristiques et vous ne saurez plus rien écrire sur sa fiche identitaire.


    Essayez de le faire avec un être humain à présent... En tenant compte de ses données en tant qu'animal (morphologie, lieu de vie, etc.), et en ne considérent rien d'autre, vous parviendrez à le définir. Mais dès que vous arrivez au stade de l'organisation collective de l'espèce, ses différentes variétés, ses organisations politiques, ses cultes, sa cyber-vie, son système économique, sa technologie, sa spiritualité, sa logistique, etc. Il est proprement impossible de saisir notre monde tel qu'il est à un instant précis. Sur ce point Hegel était d'accord avec moi, jamais on ne pourra isoler un instant de l'histoire humaine sans tenir compte de tout le contexte qui l'entoure, la vie est un film, pas une succession d'images.


    Voilà pourquoi je hais les extrémistes. Voilà pourquoi je les considère comme la pire plaie de notre société, ces gens qui voie la vie en noir et blanc, qui tentent d'imposer une vision fixiste du monde tout en voilant le contexte essentiel... Si vous analysez le programme des partis d'extrême droite, qu'y trouvez-vous ? Xénophobie, conservationnisme, autarcie, nationalisme, traditionalisme, autoritarisme ! Toute des doctrines qui tentent de conserver le pays dans son état actuel où de restaurer l'identité nationale de ce pays en valorisant ses traditions par exemple. Ces gens tentent de conserver le monde tel qu'il est tout en ignorant la profondeur de l'être humain (multi-culturalisme, échange économique, évolution inévitable), ils vont à l'encontre de l'évidence même ! Le monde ne saurais pas être fixe ! Il bouge constamment !


    Mais il en va de même pour tout les cas d'extrémiste... Celui qui dit que le monde est complètement pourri, ou alors qu'il est tout rose ; que tous les courants de musiques "violents" entraînent d'office la violence, ou l'inverse ; que le capitalisme c'est archi-génial, ou au contraire que c'est complètement dégueulasse ; que Sarkozy est un connard fini, ou alors un saint ; etc. Ceux qui disent ça sont dangereux et ont tort s'ils ne nuancent pas ce qu'ils avancent.


    Nous vivons dans un monde de couleur, de nuance. L'absolu n'existe plus depuis que l'être humain a atteint le stade de l'homo sapiens... En fait, nous sommes de vrai fouteur de merde dans les projets des chefs politiques d'extrême droite...


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  • C'est une histoire qui a commencé il y a tout juste deux ans. Je m'ennuyais par une après-midi pluvieuse de ce 21 Juillet. Le reste du pays était occupé à fêter son patriotisme et son indépendance, moi, je m'en foutais tout autant qu'aujourd'hui. Alors me vint l'envie de me brancher sur mon PC, un Windows 95 à cette époque, et d'écrire... Ecrire l'aventure d'un garçon d'apparence ordinaire qui serait entraîné malgré lui dans une histoire invraisemblable et fantastique. Il s'appelle Dominique. Je pense que pour le physique, je me suis inspiré de ma propre personne pour le créer, pour la famille et les passions aussi. Le seul point sur lequel nous sommes divergent, c'est le caractère. Il a tendance à agir et s'engager, je suis son anti-thèse. Vous me direz : un personnage qui ne fais rien, c'est vite chiant ! De fait...


    Pour vous résumer l'histoire, Dominique aime les sciences et n'a pas d'amis. Ou plutôt si, il a un ami auquel il tient plus que tout, George. Un jours, ce dernier decouvre un livre druidique ancien renfermant une recette alchimique inconnue. Exaltés, nos deux héros ont la ferme intention de suivre les instructions du livre et de découvrir son secret. Mais, suite à une mauvaise blague de ses ennemis, Dominique se retrouve emprisonné dans une forêt sur laquelle le temps ne semble pas avoir prise. Il y rencontrera le mal en personne et ses opposants principaux : un spectre (Arius), une télékinésiste douée d'empathie (Sonia) et un être proche de l'elfe aux dons mystérieux (Flavius). Ces derniers chargent Dominique d'une mission à l'extérieur de la forêt dont ils ne peuvent sortir à cause de Sharx, l'être du mal. Cette mission consiste à trouver un liquide appelé "élixir" qui pourra permettre à Arius de vaincre Sharx et son enchantement.


    Dominique parviens à sortir de la forêt et entame sa quête. Au passage, il s'appercevra qu'il a passé sans le vouloir plus de 5 années dans la forêt et retrouvera brièvement George, méconnaissable, et le garçon qui le fit entrer dans la forêt : Charles. C'est grâce à la piste des anciens alchimiste descendants de Nicolas Flamel que Dominique parviendra à retrouver la trace de l'élixir, perdu il y a plus de 1200 ans. Mais les serviteurs de Sharx sont maintenant à sa poursuite, il doit se hâter. La piste le mène au défi ultime des alchimiste : créer une pierre philosophale, élément indispensable à la confection d'un nouvel élixir, le premier ayant disparu mystérieusement au court du moyen-âge. Dominique entre finalement par mégarde en contact avec un autre personnage insolite : Maurice, gardien d'une maison transformée en musée qui aurait vu la mort du dernier grand alchimiste descendant de Flamel. Maurice lui contera un incroyable récit concernant les caves de la maison dont il est le gardien... Dominique touche au but... ll sait maintenant que faire pour trouver la pierre philosophale, il doit accomplir le défi alchimique : transformer son âme afin de mériter la pierre. Il sait aussi qui détient la seconde clé de l'élixir : George ! Le livre druidique n'est autre qu'une traduction d'un ouvrage d'Arius en personne.


    Le temps lui est doublement compté : les serviteurs du mal cherchent George et Dominique à présent, et si le rituel n'est pas accomplit avant le solstice d'été, Sharx pourra sortir de la forêt et recouvrir le monde de ses ténèbres malfaisantes...


    Voilà, je me suis arrêté à ce stade de l'histoire. Le roman remplit déjà une quarantaine de pages A4 police 8...


    Mais l'inspiration me manque, j'ai écrit sans relâche pendant un mois, peaufinant chaque paragraphe, étudiant l'histoire des alchimistes pendant des heures, à la recherche de la légende de la pierre philosophale. Bon, ce n'est pas non plus l'histoire du siècle, mais d'après les avis déjà reçus, il y a de l'idée... Pour le début... Mais je cherche toujours une fin qui tiendrait debout...


    Selon toute logique, Dominique n'arrivera jamais à remettre l'élixir à Arius, Sharx contrôllant déjà la forêt et ses abbords via ses serviteurs. Il n'a d'ailleur aucune chance de "transformer son âme", ce qu'aucun alchimiste en dehors de Flamel n'a sut faire... Logiquement, il devrait échouer la quête et mourrir dans d'atroces souffrances aux côtés de George après s'être fait prendre par les serviteurs... Mais bon, un livre de cet accabit sans happy end, ce ne serais pas intérressant.


    De plus, si j'avais commencé ce bouquin, c'est de un parce que je m'ennuyais, et de deux parce que je me reconnaîssait un peu dans le personnage principal, ce qui n'est absolument plus le cas dans les deux cas.


    Je n'aime pas le savoir en plan... Mais chaque fois que je m'assied devant mon écran pour le terminer, je trouve tout ce que j'écris nul et sans valeur, au même titre que le reste du livre d'ailleurs... Ce blog est là pour compenser mon envie d'écrire quasi perpétuelle, envie autrefois satisfaite par le roman...


    Alors, je me tâte... Je me force à terminer, quitte à écrire nimporte quoi (ce qui est déjà presque le cas), ou pas...


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