• Et voilà. Tu a enfin obtenu ce que tu désirais : la solitude. Plus de contraintes, plus de sms à envoyer, plus de responsabilités envers l'autre... Tu as réembrassé la vie du célibataire et tu subit maintenant les conséquences de tes actes. Tout se paye. Tôt ou tard. Peux tu sentir cette sourde jalousie, cette inquiétude lancinante qui te prend aux tripes ? C'est le doute. Doute d'avoir fait une connerie, d'avoir sacrifié quelque chose de plus précieux que tu ne le concevait sur l'autel de la liberté. Tu ne veux pas la lacher hein ? Ca se voit. Il ne se passe pas un instant sans que tu ne pense pas à elle. Que fait-elle ? Qui voit-elle ? Et pourquoi ? Tu es pathétique.

    A présent il va falloir assumer tes choix. Tu sais au plus profond de toi que ça n'aurais pas pu continuer plus longtemps avec elle ; comme tu sais qu'un jour peut-être... Vous vous retrouverez. Pas question de faire marche arrière. Tu va devoir stoïquement l'observer s'éloigner de toi, rencontrer et sortir avec d'autres hommes. Tu vas également devoir redevenir un adapté social. Tu te souviens ? Ce concept que tu espérais pouvoir reconcrétiser en la quittant. Et où en es-tu aujourd'hui ? A l'issue de tout ce que tu as fait ces deux derniers mois ? Après tout ces efforts pour redevenir ce que tu n'es plus ? Nulle part. La situation a même empiré, même tes amis les plus intimes s'éloignent de toi. Ou est-ce l'inverse ? Tu ne veux pas l'admettre mais tu sais aussi que certains finiront par disparaître de ta vie. Et ça tu ne peux pas le contrôler. Sens-tu la colère ? Sens-tu la rancoeur ? Non ? Ah oui c'est vrai... Tu ne connais plus ces sentiments.

    Toutes ces années de solitudes, colibets et humiliations ont eut l'effet prévu : te transformer en cet être hideux dépourvus d'émotions, rationnel, raisonné et refoulé. Tu es un frustré émotionnel, voilà ce que tu es. C'est pour ça que tu n'a jamais aimé. C'est même probablement pour ça que tu n'aimera jamais. On pourrait te chier littéralement dans la gueule, tu ne bougerais pas le petit doigt. On te trahirais au plus haut point, tu sourcillerais à peine. Qui voudrait vivre auprès d'un être incapable de réagir émotionnellement ? Un mur sans fenêtre et sans porte ? Depuis quand n'as tu plus pleuré ? Depuis quand ne t'es tu pas mis en colère ?

    Tu dois trouver quelque chose, et vite. Tu fonce droit dans le mur, et tu le sais. Ta vie n'est plus conditionnée que par des principes périmés auxquels plus personne n'adhère autour de toi. Tes idéaux désuets doivent être revus à la baisse. Ainsi va la vie. Adolescent, on idéalise le monde, la vie qu'on aura plus tard. On se jure de ne jamais se trahir, jamais sortir de la ligne de conduite qu'on s'est établit. Puis on vieillit. Le temps passant on remarque que le monde n'en a rien à foutre de soi, qu'il n'en à rien à foutre de qui on est réellement, de ce qu'on pense. Dans cette société de consommation, seul el'apparence compte, tout le reste est secondaire. Les gens ne s'intérressent pas à toi, et la raison continue à t'échapper.

    Tu aimerais mener une autre vie. Savoir si les autres sont vraiment aussi heureux qu'ils n'y paraissent. Ou s'ils se contentent, comme tu le crois, de compenser leur manque affectif, leur soif de connaissance de leur prochain, en profitant de ce qu'offre notre matrice : la consommation. La recherche de l'illusion, le culte de l'image deviendrait alors compréhensible : trop impliqué dans un système qui les manipule complètement, tes contemporains n'ont pas le temps de se rendre compte qu'ils poursuivent une chimère. Ce que montrent les magasines, les pubs et la télé n'existent que pour les endormir, les abrutir un peu plus chaque jour et appaiser, momentanément, leur manque émotionnel / affectif. Dans ce cas, à part en bouffant une putain de pilule rouge qu'un type en noir te refilera, tu ne sortira jamais de cette matrice et tu sera bien forcé de t'y insérer si tu veux pouvoir compenser toi aussi.

    Ou alors peut-être qu'ils sont simplement différents. Et là, ce ne sera plus de ta faute si tu es malheureux, si tu es triste. Au moins tu ne devra plus porter cette responsabilité. 

    Quoi qu'il en soit, ta vie a pris un tournant que tu n'as jamais désiré. Tu vas devoir faire une fois de plus des concessions, des sacrifices... Et sur l'autel de la science cette fois. Tu sais que c'est mal, tu sais que tu fais ça pour l'argent. Pour te casser de chez toi, pour atteindre ta propre chimère : ton petit bonheur solitaire dans ton appartement individuel. Regarde toi. Tu te sens déjà horriblement seul, désespérément abandonné en vivant chez tes parents, en communauté, et tu cherche à te casser pour vivre... seul ? C'est ça ta conception du bonheur ? Bien sur tu me répondra que justement ce projet te permettra de voir plus souvent tes amis, de plus faire la fête, gagner en assurance. Et tu aura raison. Mais tu n'es plus si sur que ça résoudra durablement tes problèmes sociologiques.

    Et quand bien même, il reste le prolème de trouver la fille qui te fera enfin tomber amoureux, celle qui sera peut-être capable de déclencher en toi la secrétion du juste cocktail d'hormones. Encore faudra t'il qu'elle aussi veuille de cet handicapé social, de ce monstre de sociopathie que tu es devenu.

    Pour la première fois depuis que tu pratique l'écriture exhutoire, tu ne trouve pas de solutions. Tu n'arrive plus aussi bien à organiser tes idées. Tu as perdu l'habitude de penser, de réfléchir. Tu sais que ça te nuisait, mais ça faisait ta fièreté. Ca aussi tu les as sacrifié au nom de la science : ta capacité à écrire, ton vocabulaire, ta fantaisie et ta spontanéité. La science te détruit, te ravage, tu la hais pour ça. Mais la science est rassurante, tout fonctionne toujours comme tu le prévois, tout est exact, bien établit, tu contrôle ton environnement. Tout le monde t'encensse et te vénère pour ce que tu accomplit, tu en retire le peu de fièreté que tu y attache et tu passe à autre chose. Tu dépense plus d'énergie à tenter de ratrapper le temps perdu qu'à vraiment étudier pour ton mémoire. A chaque fois, ça se solde par un échec cuisant.

    Tu es vaincu. Et ça aussi tu le sais.


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  • L'heure en est à la corruption...

    Welcome in the Matrix !

    Je ne savais pas quel effet ça fait... Je n'avais jamais considéré que j'en faisais partie... Je me considérais plutôt comme un éveillé, un conscient de la triste réalité et un combattant. A présent, je n'ai plus le temps de me battre, plus le temps de penser, plus le temps d'écrire... Il faut juste étudier, lire des articles, se bouger le cul. Tout le temps. Toujours être alerte. Ne jamais relâcher son attention. Scanning, checking, watching.

    Quoi qu'il en soit, ils ont fini par m'attraper. On est-ce moi qui leur ai sauté dans les bras ? Je ne sais plus. J'aurais aimé que les évènements prennent une autre tournure, mais là il est impossible de faire marche arrière, je suis parti pour la grande dégringolade.

    "Sa psyché est en train de s'effondrer"

    Oui, je le reconnais. De cynique et battant, je suis passé à fataliste et chiant. Ma vie s'est transformée en le quotidien le plus chiant qu'il m'ait jamais été donné de lire. Je ne veux pas finir comme ça. Je ne veux pas voir les autres vivre la vie que j'ai toujours voulu. Je ne veux pas compromettre tout ce en quoi je crois au nom de la science.

    J'en arrive malheureusement au point où il va falloir faire le choix : continuer sur cette lancée, aller jusqu'au bout et sacrifier une bonne partie de ma vie au Dieu Fric ou bien m'arrêter plus tôt que prévu et renoncer à mes ambitions et au potentiel salaire juteux. L'argent ne fait pas le bonheur ! Souvient-en ! Un jour tu devra faire un choix. Tu sera bien obligé... Rentrer dans le moule ou continuer à te battre. Il n'est pas trop tard pour refaire marche arrière, le passage sur le monde réel est encore ouvert.

    Mais que faire ?

    Je ne sais pas.

    Je ne sais plus.

    Le décès cérébral est proche.


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  • Et voilà...

    Voilà à quoi ça mène d'ouvrir son coeur, d'oser se confier... A l'avenir, je m'obstinerai à donner l'impression que tout va bien, que je baigne dans le bonheur le plus complet. J'espérais juste qu'enfin quelqu'un pourrait comprendre mais visiblement personne n'a rien compris. Personne ne veut comprendre.

    Il est certains principes qu'aujourd'hui plus personne ne conçois : la fidélité, l'honneur, le devoir... Pour ma part, je tente de m'aquitter au mieux des engagements que je prends envers les autres et envers moi même. Même si ces engagements peuvent m'être nuisible, je les assumes. Pourtant, personne n'approuve, ni ne comprend... Sauf les concernés.

    Le problème est également qu'ils ne semblent pas comprendre que je ne complait absolument pas dans le malheur. Oui, je ne me sens pas bien à cette place, oui, elle me nuit, mais il s'agit juste d'assumer un engagement jusqu'au bout, pas de faire passer mon bien être égoïste avant tout le reste. Comment est-il possible d'encourager une quelconque fuite ? Je ne comprends pas. Une fois de plus, là où le bât blesse, c'est que j'ai commis l'erreur fatale d'en parler, de confier à des personnes que je pensais qui comprendraient... Je me suis plains.

    A l'heure où tout le monde me tourne le dos et où les murs de ma chambre se referment sur moi, je m'interroge. Suis-je sur la bonne voie ? Ne suis-je tout simplement pas en train de brûler la chandelle par les deux bouts ? Et passer à côté de quelque chose ? Je commence à croire que si. Je ne suis pas conçus pour accomplir plusieurs tâches en même temps. Je suis incapable de gérer mon temps et mes sentiments. Je me retrouve systématiquement devant des choix et trop souvent je fais le mauvais. Ca a déjà commencé et je crois que c'est en train de me détruire. Tsunami l'a remarqué, et je crois qu'il n'est pas le seul, tout en étant le seul à me l'avoir dit.

    J'ai peur.

    J'ai toujours peur de me retrouver tout seul. Peur que ce que j'ai mis tant de temps à construire et tant de temps à aimer ne m'échappe. Et cette paranoïa me pousse à faire des erreurs, de jugement surtout.

    Je crois que ce que j'ai appris ce soir représente un de mes plus gros échec depuis fort longtemps. Il va falloir qu'une fois de plus je prenne une décision cruciale pour mon bien-être et j'ai peur de l'issue de cette affaire. Putain, je me sens vraiment trop con.

    Et je hais ça.

     


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  • Ce soir, je venais écrire un article désespéré, haineux, triste et déprimant à souhait. Je venais retranscrire un article que j'ai écris tout à l'heure dans le train... Mais j'ai décidé de ne pas le faire. Je passe donc écrire pour dire que je n'écris pas.

    Je dirai juste qu'une fois de plus... Et encore avec autant de force destructrice qu'auparavant, le doute, la paranoia et le désespoir sont là.

    Une fois encore, je me suis perdu dans les limbes de mon esprit, une fois encore, j'ai été incapable de gagner ce combat impitoyable que je semble me livrer.

    Cette situation m'épuise, je sens que je vais aller consulter un psy. Et surtout, surtout, je vais cloturer cette partie du blog. Cet endroit n'est plus approprié, sa ligne éditoriale est périmée et désuette, il tourne comme je n'ai jamais voulu qu'il tourne mais son rôle a changé, j'ai changé.

    Ceci est donc le dernier article de la section "lamentation alias Entre deux insomnies".

    Mais aujourd'hui, ce soir... A défaut d'autre blog, je vais juste tenter de ne pas m'étaller, tenter de ne pas piquer une crise de démence. Je venais juste tenter de me comprendre, de savoir ce qui ne tourne pas rond pour que ce qui s'est passé ai bien pu se passer. Comment des actes peuvent ils avoir un impact si terrifiant sur la psyché ? Comment un être peut il se mutiler et se torturer à ce point par manque de confiance en lui ? Comment est ce possible de se haïr à ce point ? Comment peut on se sentir si pitoyable ? Si insignifiant ? Et comment, Bon Dieu comment, peut on se saboter soit même à ce point ?

    [Et elle me manque déjà] 


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  • Errance...

    Paumé entre deux pages html, je m'interroge...

    Cette vie n'est-elle pas l'incarnation du non sens et de l'hypocrisie ? Il faut que j'arrête de me voiler la face cela ne mène à rien, j'essaye de feindre ce que je ne suis pas, et j'y arrive avec une médiocricité alarmante. Ce sentiment d'impuissance et de condamnation m'exaspère, faut trouver une échappatoire, trouver une direction.

    Hélas, cette direction illusoire que nous impose le système domine encore et toujours, implacable, inflexible, éternelle... Comment lui échapper ? Comment ne pas s'enfermer dans un destin immuable et téléphoné d'avance ? Comment contrarier les statistiques, les projets et les pensées rétrogrades ?

    J'ignore comment la majorité de la masse peut endurer ça... Tolérer cette vie de merde, programmée, misérable et anonyme. Tous dirigé dans la même direction, tous dressé de la même manière et crevant de la même façon. C'est comme un torrent qu'il faut combattre, remonter sans jamais se fatiguer, car si on arrête de nager, soit on se noie, soit on est emporté par le flot, jusqu'à devenir l'un d'eux. Et j'ai de plus en plus de mal à lutter.

    Ce sentiment de solitude écrasant commence à me peser. Ce froid et cette grisaille commencent à m'affaiblir, la fatigue me gagne de jour en jour. Pourquoi n'intégrerais-je pas cette matrice si douillette ? Vivre dans l'oisiveté comme mes congénères humains. Ne plus chercher de réponse, ne plus rien espérer de la vie, ou du moins ne plus rien espérer en tirer. Rejoinde la destinée qui m'est réservée depuis si longtemps.

    Que de regrets et remords, déjà. Que de choses à côté desquelles je suis passé car j'ai voulu me plier à cette destinée, ou même sans m'en rendre compte sur le coup. Quelle horreur que d'être encore aliéné à cet endroit, à ces gens, à ce foutu fric, alors qu'il y a bien longtemps que je souhaite tirer ma révérence. Carpe diem qu'ils disaient... Engagez vous qu'ils disaient...

    En notre siècle, en ce millénaire, après des années de progrès fulgurants, il y a encore moyen d'être malheureux pour des conneries pareilles... On croirait lire les lignes d'un ado' en crise, pitoyable. Pauvre chéri impuissant et se lamentant sur son sort... Mais bouge toi le cul nom de dieu ! Arrête de nous faire chier avec tes gérémiades et prend toi en main bordel ! Quitte cette baraque maudite, trouve toi un boulot d'étudiant, un studio et vit ta vie ! Vingt ans ! Tu devrais être parti depuis perpèt', surtout dans des conditions pareilles ! Quiconque t'en empêchera devra s'écarter, c'est ta vie après tout. T'es trop gentil voilà tout ! Faudra bien qu'un jour, certains lâchent du leste et que tu prenne un peu de plomb dans l'aile, tant pis pour les conséquences, ça sera toujours mieux qu'avant.

    Mais voilà, comment diriger sa barque vers un objectif théorique, tout en trahissant cet objectif en pratique ? Le théorique est-il un bon choix ? Ne quittais-je pas un système pour tomber dans un autre, plus pervers et plus subtile à la fois... Ne me fourvois-je pas ? Jusqu'à quel point vais-je pouvoir mener cet objectif à bien, avant de chuter aussi rapidement que je suis monté ?

    Je ne me sens pas prêt... Pas apte à faire face à de telles responsabilités, mais je ne vois pas faire autre chose... Que faire alors ? Ou plutôt que ne pas faire ? Fuir ? La seule solution, c'est la fuite qu'ils disaient... Prendre mon baluchon, mes connaissances, mon disque dur et me tirer, loin, dans une autre dimension, dans un autre monde. Quitter un étage pour en changer ? Monter ou descendre ? Quel niveau sera le meilleur ? Mais comment y parvenir ? Et le résultat sera t'il positif ou négatif ? Comment ne pas se tromper ?

    La peur ! Voilà ce qui régit ta vie aujourd'hui. La peur du changement, la peur des autres, la peur de grandir. Mais surtout la peur de te trahir et perdre ce que tu as de plus cher. Tu n'es qu'un lâche, voilà tout, un pantouflard errant entre ses quatre murs mentaux et tentant de se convaincre qu'il est en dehors de ceux-ci. Où iras-tu une fois dehors ? En comptant que tu sorte un jour, que tu oses traverser le jardin pour aller voir ce qui se passe au delà de ta cloture...

    "Jump the fence, and go away"

    Ou reviens en arrière, ramasser ce que tu as oublié, apprendre ce que tu as volontairement ignoré. Trahis tes chaînes, brises ta famille et tente un ridicule retour en arrière, peut-être que la réponse s'y trouve. Ou peut-être pas... Mais il n'est jamais bon de transgresser les lois du temps. Ni tenter de pénétrer dans les mondes qui ne te sont pas destinés, même si ça te met en colère, même si tu te crois capable d'y entrer. Car ces mondes ne t'aiment guerre, il faudra que tu passe au stade imago pour les pénétrer et pour qu'ils te transcendent. Ne désespère pas, peut-être qu'un jour tu y arrivera, même si le courant est très fort, même si tu est seul, même si tu reste fidèle à toi même... Je te demande juste de te souvenir de qui tu es quand tu y sera.

    Laisse là tes regrets, il est déjà trop tard, même si ça te rend malheureux. Je sais que tu souhaite être "comme les autres", être quelqu'un d'autre. Peut-être moins intelligent, ou plus artiste, plus fantaisiste, moins rationnel. Prend des drogues alors, plus, toujours plus, essaye le chimique, perle aux Dieux et crève dans un squatt. Ou prend une perceuse et lobotomise toi, il existe des solutions. Tu ne supporte plus ton reflet ? Brise le miroir alors, ou drogue toi. Prends du speed et rattrape le temps perdu ou prend des hormones et commence à ressembler à un homme ! Au moins tu en aura l'apparence, cesse d'être cet hybride repoussant car trop polyvalent, pas assez l'un ou l'autre.

    Bois de la bière, passe ton permis, achète une peugeot, habille toi fashion, trahis tes amis et commente le foot.

    Okay, je viens de capter, merci de m'avoir lu.


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