• Ce soir, le monde est triste, frustrant, décevant, mystérieux...

    Mais il est aussi chargé d'un sentiment qui ne m'avait plus étreint depuis fort longtemps. Un mélange de fièreté et d'assurance, comme un renouveau.

    J'ai l'impresion que des jours meilleurs approchent, qu'ils sont tout près même. Les jours glorieux d'antan m'ont ramené une petite étincelle de joie et d'espoir.

    C'est une impression grisante et mélancolique en même temps, j'ai envie de sortir, prendre un taxi et aller faire la fête, de revoir mes anciens amis, de me prendre une solide taulée et qu'il s'effectue un changement radical dans ma vie, quitter le quotidien étouffant dans lequel je m'enfonce.

    J'avais aussi oublié une chose... Bon Dieu, comme ça fait du bien de se sentir désiré, autant physiquement qu'intellectuelement. Comme il est bon d'aller se coucher en se disant qu'on vient de passer une soirée fantastique, de celles dont on se souviendra encore longtemps.

    Une chose nouvelle aussi : pouvoir regarder les autres de haut du fait de notre réussite, ça rappelle pourquoi est-ce qu'on se bat comme des chiens pour réussir. Pouvoir aider quelqu'un à atteindre cette même réussite et à l'aboutissement l'y mener, ça c'est grandiose. Et pouvoir se dire que cette personne est quelqu'un qui semble vraiment en valoir la peine, c'est le pied.

    Je souhaite à ma filleule une réussite brillante au terme de cette année d'étude, qu'elle soit propice à ton épanouissement personnel.


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  • Je viens de découvrir une petite boule dure sous mon téton ! Un cancer ! Un kyste ! Arg !

    Je veux un câliiiiiiiiiin !!!! [De ma maman, de ma copine, de Jen, de mon chat, de n'importe qui]

    Je veux un médecin ! Tout de suite ! [Et un scanner et une radio et une mammographie]

    Je veux Jean-Luc Picard ! [Et Spock et Yoda et Alf]

    Et avec ça, un triple cheesburger avec une ptite frite et un milk-shake au chocolat avec des noisettes. Et essayez pas de me niquer sur les noisettes !

    [Non, sérieusement, j'ai quelque chose de pas net et douloureux... J'espère que c'est pas vraiment un cancer sinon, j'aurais l'air con moi Oo]


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  • J'ai parfois l'impression que le monde ne tourne pas rond... Des évènements me semblent impromptus, des situations équivoques, des dialogues creux et sans buts précis, des doutes et soupçons qui tombent du ciel, sans raisons particulières. Il faut dire que je traverse la période la plus surréaliste de ma vie. Passer de ma chaise d'étude à ma chaise de ripaille, avant de finir sur ma chaise à caca. Passer de mon lit à ma chaise de locomotion pour me retrouver sur ma chaise à examens... Le tout ponctué d'un sentiment constant de linéarité et ennui profond. Etrange non ?


    Et pourtant, le monde comme moi ne vivons pas des vies creuses et chiantes. Que du contraire ! Pendant que certains s'occupent consciencieusement à faire un retour de 200 ans en arrière en trucidant leurs dictateurs, d'autres s'amusent à s'auto-promouvoir en vue de gagner une quelconque élection... Enfin bon, le monde a assez à penser pour s'occuper de moi :/ Donc, je m'occupe de me diagnostiquer moi même :


    *Poul très au dessus de la moyenne*
    *Tension artérielle à faire peur*
    *Migraine persistante*
    *Troubles du sommeil*
    *Agitation extrême*
    *Tout de noir vêtu*

    ==> [p]aranoïaque - dépressif.


    [TroOoOoOoOoOoOoOop d'informatioOoOoOons !!!]


    Je m'explique :


    Suite à une discution fort édifiante avec mon plathelminthe [désolé, j'ai pas pu résister], je me suis rendu compte [ou plutôt, ça m'a sauté à la gueule] que j'étais VRAIMENT paranoïaque. Oui, c'est une maladie grave à ce qui parait, la phobie constante dûe à une imagination débordante. Il savère que ma phobie constante porte en ce moment sur le sombre avenir qui m'est réservé dans ma vie comune avec Elle. L'horizon me semble parfois [trop] chargé de nuages... Et le pire, c'est que, et c'est de ça que je me suis rendu compte, c'est moi qui me fait des idées ! Un sous entendu, et c'est direct dans le mur, direct dirigé contre moi, contre Nous. Ce qui me tient à coeur a toujours fait marcher mon imagination au delà de toute limites.


    Lorsque j'étais petit, j'imaginais sans cesse ma maison brûler, un astéroïde détruire la terre, ma mère mourir, un volcan se former dans mon jardin, des dinosaures envahir mon quartier, un monstre quelconque me bouffer dans mon sommeil etc. Avec le recul, je me sens légèrement crétin d'avoir été comme ça ; quelle attitude puérile... Mais aujourd'hui, je me sens à nouveau crétin, pousser mon couple dans ces derniers retranchements pour des "impressions", "incompréhensions", "sous entendus", des guillemets pour exprimer vaguement le stade où ça en est... Car c'est parfois bien pire.


    Et là, BAM, je sais ce qui ne va pas. Illumination ! Le problème viens de moi à l'origine et sort de moi pour déteindre sur Nous. Ce Nous en question a pris une importance bien trop grande dans mon esprit pour que je conserve un quelconque équilibre. A nouveau, je réitère des erreurs passées. Il faut que j'opère un retour aux sources, que je me souvienne pourquoi ce Nous est si important, pourquoi Elle vaut la peine d'être aimée. Par un procédé obscure, je réussi même à tomber dans la jalousie morbide et la tendance à la dépression... Mon "côté sombre" reprend le dessus.


    Alors que faire ? Car il faut que je fasse quelque chose, je reprend tout doucement mes anciennes habitudes de penser et agire : négativisme, introversion, hystérie, dualité de la personnalité etc. Tout cela sans raisons ! Chasser le naturel et il revient au galop ? Je ne crois pas que ce soit ça... En général, je tombe dans ces périodes suite à un changement radical et négatif dans ma vie. Il faut bien avouer que les bloques, la maladie paternelle qui s'aggrave, les longues attentes avant de La revoir et l'accident de ma mère ont chamboulés pas mal de trucs dans ma vie ces dernières trois semaines. Mais je ne pense pas que cela affecte particulièrement mon bonheur intrinsèque... Car il est vrai que je me considère toujours comme extrêment chanceux d'être l'élu de Son coeur, d'avoir un toit au dessus de moi, une bonne santé et des assiettes pleines de victuailles le soir. Je pense qu'il faut attendre au moins la fin des examens avant de tirer une conclusions, quitter la période de crise... Puis regoûter à Nous tel que nous l'avons laissé avant le 22 décembre, date du début de mes bloques. Mon dieu, j'ai l'impression que c'était il y a une éternité. Et il reste encore trois examens avant le 26... J'espère tenir jusque là.


    En dehors de cela, je me demande comment je faisais pour avoir une vie sociale autrefois Oo


    Et surtout... Que ça me manque de pouvoir glander en rentrant chez moi, rien faire d'autre que jouer à la PS2 ou passer des heures sur mon pc, à écrire dans ces pages... Sans l'ombre perpétuelle de l'étude au dessus de moi. [Le tout allourdi par tout ces gens qui ne cessent de se préocupper de cette maudite étude : Alors ça va la bloque ? Tu devrais pas être en train d'étudier ? Tu devrais pas étudier plutôt que d'être ici ? C'est comme ma mère qui est sans cesse derrière moi : "Ne vas pas te coucher trop tard". "Tu ne devrai pas dépenser autant d'argent pour un truc si mineur". "Tu devrai manger plus, tu as besoin d'énergie pour travailler". "Tu ne fais pas ça assez bien". "Tu devrai étudier plus". "Ah si on rate, c'est par manque d'étude hein !"


    Mais PUTAIN ! Lâchez moi la grappe à la fin. Occupez vous de ce qui vous regarde et je m'occupe très bien de ce qui me regarde moi. Depuis 18 ans, je m'occupe à merveilles de mon étude, de ma santé, de mon sommeil et de mon argent, il serait temps que les gens se mettent un peu en tête que je suis majeur et que ma barque, c'est MOI qui la mène et je ne demande de conseils à PERSONNE. Et garre au premier qui aura la bonne idée de poster un truc du genre : oui, mais c'est ta mère, c'est normal qu'elle s'inquiète pour toi. Là, je suis d'accord, qu'elle s'inquiète si elle veut, mais il faut qu'elle comme tout mon entourage se fourre dans la caboche qu'on ordonne pas la vie de quelqu'un d'autre, on suggère, point barre. Et dans mon cas, j'en ai marre que tout le monde croit bon de rajouter son grain de sable dans ma manière d'agencer ma vie. Sur ce, je referme cette parenthèse].


    [Fallait que je la sorte celle là, elle me pèse depuis bien trop longtemps]


    Sinon, j'en ai enfin finit avec les examens chiant tiens. J'ai probablement raté physique et math alors que bota s'est passé à merveille, mais tant pis... Je me rattraperai en juin. [Et garre au premier pignouf qui viendra me dire que ce n'est pas facile à faire ou qu'il est trop tard pour penser réussir son année].


    Bon... Je vais m'autoriser une heure et demie de repos, je vais me mater un film, ça me détendra, bonne nuit à tout ceux qui me liront entre 00h42 et 6h.


     


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  • Saloperie de baptêmes.

    Vive les crabes et les pinguins du Yémen du Nord

    Il y a un tricératops carié qui se balade quelque part dans Liège...

    Les maths, c'est chiant

    Je veux le Völkerball !

    Qu'on l'euthanasie !

    Pourquoi Franquin est mooort ?

    Il y a des gens très cons qui font des blogs [à commencer par moi]

    ***Besoin de liberté***

    Vivement le 11...

    Le temps m'échappe et s'encourt au loin [trop vite]

    Envie d'écrire

    Mon frère est geek

    Mon père sur roulette

    Ma mère doit manquer d'oestrogènes...

    Il est complètement paumé

    - J'ai encore accepté de faire un truc que je voulais pas faire -

    L'hiver est de retour

    Mon chat à son gros pelage

    Mon gsm rends son âme à son créateur

    Un goth et deux boulets dans le même plumard

    Je l'aime



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  • Wééééé, je viens de jeter un coup d'oeil à mon horloge et je m'apperçois que cela fait 40 heures que je suis debout... Balèze quand même non ? Et même pas fatigué, surprenant. Je pige pas ce que j'ai en ce moment... Je semble traverser une sorte de passe où plus rien n'a de saveur particulière, sinon les brefs instants où nous sommes tous réunis. Je me réfugie peu à peu dans le monde si famillier et tant détesté du geeking. J'avais oublié à quel point ça pouvait permettre de tuer le temps... il a même fallu enlever le centimètre de poussière qui recouvrais ma PS2.


    A côté de ça, j'ai l'honneur de vous annoncer que je suis employé bénévole pour le compte de ma mère et qu'il me reste exactement 10€ (un don charitable de mon père) pour finir mon mois (càd, pour aller à la fête des fous et à la pilgrimage).


    Petit coup de blues ce soir... Je pense avoir pu déterminer assez précisément pourquoi. Premièrement, ce soir, c'est la soirée parano à la batelerie et j'aurais beaucoup aimé pouvoir y aller, seulement, comme je disais, mes finances ne seront pas suffisantes pour couvrir l'évènement. CA FAIT CHIER PUTAIN !!!!!!!!! Je voyais cette soirée comme un moyen de me faire, enfin, vraiment accepter au sein de mon secteur et du site en général, c'est loupé.


    Ensuite parce que chaque soir suivant une excellente soirée de la veille est forcément déprimant lorsqu'on se retrouve seul dans sa chambre avec pour seul compagnon un correspondant cybernétique. Vous serez nombreux à me proposer le sommeil, et vous aurez raison. Mais une fois de plus, je ne comprends pas pourquoi... mais tout compte fais, je préfère être sur cette chaise et écrire, plutôt que dans mon lit à faire semblant de dormir.


    Pour rester dans le vif du sujet, j'aimerai vous faire part d'une étrange révélation qui m'est apparue ce matin, pendant une conversation avec Tsu... Nous discutions de je ne sais plus trop quoi et soudain, il me demanda si j'avais eu une relation depuis "V". Je répondis "non" du tac au tac, mais sur le moment, j'ignore pourquoi, j'ai éprouvé le besoin de me justifier. Et c'est pile à ce moment là que j'ai réalisé pourquoi j'avais autant de mal avec les filles, célibataires. Elle me font peur. C'est évident, la raison pour laquelle je suis si timide avec elles, c'est simplement parce que je sais qu'elles détiennent le pouvoir de me faire tomber amoureux d'elles, et par conséquent, de me lancer dans une relation amoureuse avec elle. Le seul truc, c'est que mon expérience avec "V" m'a appris au moins une chose : une copine, ça demande du temps et de l'attention. Deux choses que j'éprouve d'énormes difficultés à dépenser sans compter. Pourquoi ?


    Le temps : très simplement parce que j'ai une hantise dans la vie, non plutôt deux...
    La première serait de mourir avant d'avoir accomplis toutes les choses que je veux accomplir dans ma vie. Et par conséquent, j'ai horreur de perdre mon temps dans autre chose que l'accomplissement de mes objectifs. C'est ce qui me fait peur en ce moment, j'ai l'impression que plus rien ne compte parmis tout ces objectifs... Je devrais être en train de me battre pour faire avancer ma vie, et, à la place, je suis dans mon divan à jouer à casser la tête des démons dans Devil May Cry... Quelque chose ne va pas, mais quoi ?
    Deuxièmement, parce que j'adore ma liberté, je suis sans doute le plus individualiste de notre groupe et j'aime cette solitude, j'aime être mon propre chef. Mais je sais que si jamais je resorts avec une fille, il faudra que je marche à son rythme en rue, que je visite les mêmes boutiques qu'elle, qu'on se voit quand elle en aura envie, etc. C'est du moins comme ça que ça se passait avec "V". J'ai peur de retomber sur un boulet, une entrave à ma liberté, c'est dommage de le voir ainsi, mais c'est comme ça... La fille qui ne sera pas un boulet devra me le prouver avant d'espérer m'approcher...


    Là où ça deviens paradoxale, c'est dans la mesure où l'un de mes objectif dans la vie est de trouver la femme parfaite et faire ma vie avec elle. Alors, où est le bug ? Je veux aimer et être aimé, m'attacher à un être, mais j'ai peur de le faire, voire je ne le veux pas... Pour le moment, je ne sais pas... Il y a peut-être un autre facteur qui joue un rôle, mais je ne sais pas encore lequel...


    L'attention : Ici, c'est très simple, depuis mes trois ans, la maladie qui consumme le corps de mon père, nous enchaîne mon frère, ma mère et moi de plus en plus à lui et à notre maison qu'il ne quitte plus. Comme je l'ai déjà dis, son cas réclame une attention constante, un don de soi quotidien et spontané. Mais je pense que je fais une overdose. Je ne parviens plus à prêter attention à quelqu'un d'autre que moi même c'est derniers temps. C'est horrible de dire ça, mais j'en arrive à avoir peur de rentrer chez moi, car je sais que quand j'y serai, ça recommencera encore et encore. Je n'en peux plus bordel. Je fais une crise d'égoïsme aiguë à la durée indéterminée, j'ai trop vécu pour les autres pendant toute ces anées, maintenant, il faut que je pense à mon propre équilibre et bonheur. Pourquoi il a fallu que ça nous tombe dessus ? Pourquoi je n'ai pas le droit d'avoir un père ordinaire qui travaillerait, irait au resto de temps en temps, jouerait au stratego avec moi ou taperait normalemenet à la machine ?


    Cette maison est une véritable prison. Un piège pervers et impitoyable qui se referme chaque jour plus sur moi. Il faut ajouter à cela les remarques et réflexions idiotes de ma mère qui semble vouloir non seulement me retenir ici, mais en plus violer ma vie privée ; et vous avez tous les rouages mis en place pour saisir toutes les facettes du problème.


    Et voilà réunis toutes les causes de ma timidité maladive ! Les filles célibat m'effraient, car j'ai constamment peur de me retrouver dans leur griffes puis qu'elles me pourrissent la vie autant que "V" le fit. Des fois, j'envie Ben qui ne vois sa copine que les week-ends car elle habite à Bruxelles...


    Et voilà ! Cela fait maintenant 41h ! Je crois qu'à présent, je vais pouvoir aller décement dormir...


     


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