• Et maintenant, pour quelque chose de complètement différent...

    La conscience s'approche de la carlingue... Ses yeux clignotent.

    Elle attends son cavalier... Bientôt il seront réunis pour un même voyage.

    Un réverbère éclaire l'engin d'une lumière jaunâtre, il attends d'être pénétré.

    Il cherche le trou de la pointe de sa clef... La serrure de son plaisir.

    A l'extérieur, la pluie lave les rues et toits de la ville, la tension monte.

    L'entité s'engoufre dans les profondeurs avec un râle de contentement.

    La machine et l'homme sont à présent unis, ils ne font plus qu'un.

    A l'intérieur, une étincelle met le feu au poudre, c'est le rugissement.

    Une volée de pigeons, effrayés par le vacarme, s'envolent vers d'autres cieux.

    Quelques centimètres vers l'arrière... Et il parvient à se dégager.

    Un pied s'abbat sur l'accélérateur, la mécanique se met en route.

    Ce fut bon... Il avait apprécié de se retrouver dans Elle, en sécurité.

    Maintenant ils partent ensembles... Laissant la place vide de toute vie...

    C'est la fin et le commencement... Car... Tout au fond d'Elle... La Vie a vu le jour.

     

    N'allez pas croire que j'aime les voitures... Je leur voue même une haine... euh... haineuse. Mais c'est en voyant cet homme monter dans sa bagnole tout à l'heure que cet article m'est venu à l'esprit. Je voulais vous le faire partager avant de vous faire partager cet article recueilli au fin fond de mon imagination...

    Extrait de "La libre Belgique" du 22 Mars 2007

    Insolite : Une famille entière de souris est retrouvée dans une voiture arrêtée le long de la E40 à hauteur des Hauts Sarts...

    Les rongeurs avaient trouvé le bon plan pour s'abriter en ce jour de grand froid : ils s'étaient logés sous le capot aux alentours du moteur chaud. C'est d'ailleurs là que la femelle mit au monde deux adorables souriceaux. Le seul ennui fut que la mère, en quête de nourriture, grignotat les fils de la batterie, espérant pouvoir en nourrir sa progéniture. Le conducteur, Marcel, fut bien surpris de constater que sa voiture ne répondait plus. En bon conducteur, il se rangea sur le bas côté et fut bien forcée de constater que sa voiture était inutilisable. c'est le garagiste Isidore qui dénichat les animaux. A l'heure actuelle, la famille se porte bien.

     

    PS : Pour ceux qui ne veulent pas entendre parler de voitures aujourd'hui, vous pouvez relire le récit une ligne sur deux en commençant par la seconde.


  • Commentaires

    1
    Blackscarf
    Samedi 24 Mars 2007 à 00:17
    (hm
    effectivement, si t'avais pas précisé qu'il s'agissait d'une voiture...:p )
    2
    Phanelia
    Dimanche 25 Mars 2007 à 19:40
    Evidence
    Pas besoin de lire une ligne sur deux... [Ta plume m'étonne toujours de son renouvellement]
    3
    Dimanche 25 Mars 2007 à 22:50
    C'est vrai...
    Oui, bon, pas besoin de lire une ligne sur deux, le texte est bien dans son ensemble, mais je trouvais assez indélicat de comparer une voiture et une femme, surtout en parlant "d'engin", "mécanique", "machine", etc...
    4
    Lundi 26 Mars 2007 à 14:48
    super!
    Je ne suis pas folle des voitures mais jai adoré ton texte!!!! Bon début de semaine a toi:) bises xxx
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