• La situation m'échappe.

    Je me retrouve enfin enchaîné à ce système que j'ai toujours haïs.

    Maintenant, il va falloir faire la traversée, le grand saut.

    Se laisser prendre et avaler par l'horrible engrenage.

    Aller jusqu'au bout, apprendre à connaître son adversaire.

    Et en ressortir, transformé. Comme au sortir d'une chrysalide.

    Je sens que cette année, tout va se décider.

    J'ai un très mauvais pressentiment.

    Je sens que j'arrive au point de non retour.

    Cette fois, il va falloir défoncer la porte et crier plus fort que les autres.

    Ne pas se laisser aller à la facilité, à la faiblesse.

    J'ai peur.

    Mais la peur doit être une alliée, une motivation.

    A l'aube de cette aventure fantastique, celle que j'ai enfin trouvée, je veux changer.

    Je veux devenir maître de ma destinée, avancer.

    Que ne donnerais-je pas pour m'envoler, partir ?

    Je souhaite qu'un jour, je sois récompensé pour ma patience, ma persévérance.

    Ce jour viendra, mais aujourd'hui il va falloir livrer bataille pour l'atteindre.

    Demain commence le grand défi de cette année : les quatre lettres.

    Histoire à suivre...

     

    N.B. : Je crains le pire quant à l'issue de cette rentrée, tant pour moi que pour les autres. Et surtout pour une personne en particulier qui, je crois, a fait un autre type de grand saut, nous abandonnant tous à notre triste sort.

     

    [EDIT du lendemain soir]

    Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa mais PUTAIN !

    J'aurais vraiment pas dû me lever ce matin. Il semble qu'une sombre malédiction s'acharne sur ma carcasse depuis 7h du mat' et ça ne semble pas prêt de s'arrêter. Mais foutez moi la paix bordel [namého!] ! Et laissez moi creuser ma tombe :-/


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  • Y en a marre, j'aimerai que la vie soit plus simple...

    J'aimerai être entouré de gens sachant ce qu'ils veulent et sachant qui ils sont. J'aimerai arrêter d'être le gentil type qui s'occupe des autres. J'aimerais parfois avoir l'impression d'avoir affaire à des gens autonome, matures et bien dans leur peau. Mais comment voulez vous l'être vous même quand le monde autour de vous semble incapable de s'auto-gérer ? Comment voulez vous être équilibré et heureux ? Une fois de temps en temps ça passe, mais tout le temps...

    Chier...

    [Ah oui et ce blog est désormais mort, il sera très prochainement remplacé par un autre dont vous n'aurez pas l'adresse. Vu que celui ci est un échec total, j'espère que le suivant, dont seuls quelques élus auront l'adresse, aura aussi peu de succès mais au moins je saurais qui le lit et devant quels yeux tout ce que j'y écrit tombe. Je ne vous salue pas, monde puérile et déséquilibré. ]


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  • Lorsque la nuit a pris possession du paysage...

    Lorsque les froides plaines résonnent des cris plaintifs des loups...

    Et que l'obscurité transforme chaque photon en étoile aveuglante...

    L'on peut facilement perdre espoir, voire simplement se perdre...

    Mais rien n'est plus précieux qu'une main salutaire au bon moment,

    Une chaumière qui vous ouvre sa porte,

    Un bol de soupe que l'on vous tend, un peu de chaleur humaine...

    Alors, quand les coeurs et les esprits sont ragaillardis,

    On parle...

    De tout : la route, le temps, on se raconte des histoires...

    Dans mon cas, la chaumière qui m'a accueilli il y a longtemps,

    Je l'ai adoptée, et m'y suis installé...

    Aujourd'hui c'est un bed and breakfast,

    Aujourd'hui, je peux appréhender le monde extérieur sereinement...

    Et accueillir chaleureusement de nouveaux arrivants dans cette auberge...

     

     

    *J'ai le sentiment de m'être un peu trop dispersé... D'avoir perdu tant de temps. A présent, le temps est venu de récupérer ce temps perdu. Il n'est pas trop tard, il n'est jamais trop tard. Je refuse qu'il le soit, et il ne le sera pas si je le décide, je le sais. J'aimerais faire table rase du passé, repartir sur des bases solides. Et enfin réussir à cesser de retourner ces vieux dossiers poussiéreux. Seul la vie compte, rien d'autre n'a d'importance. J'aimerais apprendre à vivre dans le présent, oublier ce conditionnement qui me rappelle sans cesse que je devrais avoir des regrets, simplement pour le principe. J'aimerais réussir à jeter ces regrets à la poubelle, me tourner vers le futur et le présent*

    Merci aux occupants de l'auberge d'être là, merci au brave homme qui habitait cette vieille chaumière de m'avoir accueilli, merci à cette nouvelle arrivante qui amène la touche de couleur dont j'avais besoin dans la vie, et je la remercie de m'avoir inspiré ce chemin nouveau...


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  • Comme chaque année à la même période, je suis en bloque.

    Et comme chaque année à la même période, je me fait chier pendant des heures à résumer mes cours, attendant avec impatience le début de ces foutus exams. Car oui, chose curieuse, j'aime pas la bloque, mais j'aime les examens Oô J'essaye de m'expliquer ça par le fait que pendant la période de test, j'obtiens enfin des résultat. Pour une fois, j'ai le sentiment que ma vie avance. Mais d'un autre côté, ça me fait peur (putain, j'ai fait le calcul, dans deux ans, j'ai finis mes études *iiiiiiiiiiiik*). Paradoxal mais inexpliqué.

    Sinon, je passe mes journées à alterner résumage, procrastinage, résumage, mangeage, résumage, rêvage, résumage, buvage, résumage, dodotage, etc etc etc.

    Drôle, à chaque période de bloque, j'arrive à pondre un article pourri sur ma vie pourrie d'étudiant en session xD Faut l'avouer, être étudiant, c'est cool pour les vacances, les guindailles, les potes et la belote pendant les pauses, le reste, c'est un poil trop contreignant à mon goût. Enfin, y a déjà du progrès depuis le secondaire, maintenant au moins, si je veux sécher un cours que je considère totalement inutile, je peux prendre la responsabilité de le faire. [Tu peux même te permettre de pas passer les exams, mais les résultats à long terme ne sont pas garantis].

    Que dire d'autre ? Sinon que mes amis me manquent, que j'ai une furieuse envie d'être ami avec la terre entière, d'aller en soirée goth/indus/EBM (rhaaaaaaaa, Blutengel et Rotersand à Waregem \o/ ), de passer une nuit blanche dans le carré et d'être en été pour partir en randoooooooo :(

    *Gnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn*

    [End of the exams : 22/01]


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  • Personne ne le dis, personne ne veux l'admettre... Mais nous sommes seuls.

    Tous paumés dans une globalité qui nous étouffe et nous rend cinglé. Coincé dans ce que nous sommes persuadé être un bon mode de vie, ne réalisant pas que nous nous autodétruisons. Aujourd'hui, le citoyen est écartelé par la grande illusion de notre société de consommation. Tout est fait pour nous convaincre que la communication entre les individus n'a jamais été aussi importante, dans cette ère où elle ne l'a jamais été autant... Sans pour autant l'être effectivement (ceux qui ont suivi se souviendront que le mot "important" a deux définitions).

    Comment expliquer cette dualité dans notre civilisation ? Car tout le monde s'est déjà promené en ville... Et sait de quoi je parle ! Tout le monde a déjà constaté la naissance de ce nouveau sport qui consiste à marcher tout droit en rue, le regard fuyant, tout en ignorant superbement les autres individus de notre espèce, qui passent à quelque centimètres de nous... Par ailleurs - et ici je m'adresse aux moins de trente ans - je vous défie d'avouer ne pas faire partie d'un quelconque site de rencontre, à caractère communautaire ou non.  

    D'un côté, l'individualisme semble être devenu l'apanage du citoyen moyen... Et de l'autre on assiste un peu partout à la création de clubs, de sites de rencontres, de communautés...

    Il est assez curieux de constater que de nos jours, les gens communiquent plus volontiers via Internet que dans la vie réelle... Jamais les contacts "sociaux" (mais peut-on encore parler de social ici ?) n'ont été aussi diversifiés, aussi universels ni aussi vastes entre les individus de notre monde. Pourtant... Dans le concret, une fois sorti du confort du bureau, c'est tout autre chose. Les gens sont froids, distants, méprisants... Comme s'ils préféraient vivre leur vie sociale sur écran plutôt qu'au travers de leur propres yeux.

    Je comprends mal l'origine de cet... individualisme. Cela ne date pas de très longtemps pourtant... Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi nos grands parents avaient tant de mal à comprendre notre société ? Pourquoi on les prend systématiquement pour des fous quand ils adressent la parole à quelqu'un d'inconnu dans le bus ? Pour eux, aller vers les autres est resté quelque chose  de naturel... [Aussi en vertu d'un autre concept appelé politesse, aujourd'hui disparu, sur lequel j'écrirais peut-être un article un jour]. De leur temps, quelqu'un affichant l'attitude générale actuelle, et je ne parle pas que du comportement dans le bus (voyez plus loin dans l'article), aurait été qualifié d'égoïste, les gens pensant avoir affaire à un être exclusivement refermé sur lui-même... Mais l'individualisme d'aujourd'hui se distingue de l'égoïsme par un critère essentiel : l'égoïsme naît d'un instinct aveugle, c'est une attitude violente et spontanée ; l'individualisme est un comportement réfléchi et paisible qui dispose chacun à s'isoler du reste du monde en l'ignorant superbement.

    Un exemple est la façon dont le regard qu'on pose sur un SDF glisse d'un choc premier vers une certaine habitude... Tous les jours nous côtoyons ces personnes dans la détresse, nous connaissons leur visage mieux que ceux des autres habitués de notre quotidien. Pourtant, nous les nions chaque matin, chaque midi, chaque soir. On pourrait assimiler ça à une façon de se couper de l'autre pour ne pas ressentir sa souffrance. D'un autre côté, jamais les organismes humanitaires n'ont reçu tant de dons que lors du Tsunami du 26 décembre 2004... Mais c'est aussi une règle générale quand on considère des évènements comme le Télévie, Téléthon, ou autres collectes annuelles... Les gens préfèrent venir en aide à de parfaits inconnus plutôt qu'à ceux qui crèvent sur leur seuil. On dirait presque qu'ils font ça pour se donner bonne conscience, ce qu'on ne donne pas aux clodos, on le donne aux Télévie...

    Bon, je reconnais que je le fais aussi. Et je dois bien admettre que si je ne donne pas un rond à tout les clochards que je croise, c'est parce que non seulement je suis étudiant, et comme tout étudiant, je suis très serré niveau budget... Mais aussi parce qu'on ne sait jamais ce que deviendra notre argent une fois dans leurs mains. J'ai peur que mon argent tombe dans les mains d'un drogué alcoolique qui ira se piquer avec ce que je lui ai donné... Vous voyez ce que je fais ? Je suis en train de faire exactement ce que vous devez avoir commencé à faire devant votre écran... Je me justifie.

    Effroyable n'est ce pas ? Piégés dans un paradoxe vicieux dont on ne peut se dépêtrer. Voilà par quoi nous sommes conditionnés... La paranoïa. Comme nos mères ont été conditionnées par l'affaire Dutroux puis qui nous ont conditionné à avoir systématiquement peur en rue car subitement la moitié de la population est devenue un pédophile potentiel... Le doux cocon capitaliste que nous nous sommes créé, et plus particulièrement via les médias, est en train de se retourner contre nous... Nous montant les uns contre les autres, nous apprenant à avoir peur de notre prochain, nous mettant en garde contre des menaces mineures grossies par les médias...

    Mais la société n'agit pas sur nous que via cette paranoïa... Le modèle économique tout entier est conçu pour sanctifier l'individu ! En parfait opposé du communisme, le modèle extra-libéral capitaliste ne se résume pas qu'à la liberté d'échange économique ou à la recherche permanente du profit... Le capitalisme est aussi un modèle sociale devenu l'égérie de toute une génération !

    [Afin de vous avertir, je fais ici une confusion entre capitalisme et société de consommation, je m'en excuse bien entendu mais si vous réfléchissez le second est le fruit pourri du premier... Alors veuillez m'excuser cet abus de langage l'espace d'un article].

    Prenons un exemple tout simple... Med** Ma*** (pour ne pas citer qu'eux mais les exemples sont nombreux) (Et je me permet d'ouvrir une parenthèse parce que je suis de mauvais poil) : (Bon, on entre... Le gardien vous accueille chaleureusement à coup de mitrailleuse ophtalmique et vous signale avec l'amabilité d'une araignée venimeuse qu'on ne peut entrer avec son sac... Il faut le laisser dans un casier à l'entrée. Un quart d'heure plus tard, vous pouvez enfin pénétrer dans le magasin après avoir attendu qu'un des dix casier intact sur les 50 mis à notre disposition (dont 40 n'ont plus de serrure pour ceux qui suivent) soit enfin libre d'accueillir notre sac (bien entendu, la commission est urgente et spécifique donc pas moyen d'aller voir ailleurs).

    Ouf, on est entré... En serrant les fesses lors du passage devant le vigile et en espérant que celui-ci n'aura rien à vous reprocher. Mais je referme ici la parenthèse car je m'égare. )

    Que voyons-nous ? Le fleuron de notre belle société de consommation : Baladeur mp3, Ipod, GSM, ordinateurs portables (ou pas), GPS, écouteurs, programmes, DVD, CD, et j'en oublie... Tout ce qu'il faut pour s'amuser en somme... Mais tout seul ! Et la preuve que ça plaît est le chiffre d'affaire faramineux que le commerce de tout ce matériel représente. Est-ce que vous vous rendez compte qu'une partie de notre économie est spécialement conçue - peut-être pas intentionnelnement, soit -  pour limiter les contacts directs entre les individus et les favoriser via divers artifices ? Alors qu'il suffit de retirer ses écouteurs dans le bus et ouvrir la conversation avec son voisin si on veut faire connaissance avec un parfait inconnu [Car c'est bien ce que nous faisons via nos sites de rencontre]. Encore une fois étrange n'est-il pas ?

    Pourquoi sommes-nous si prompt à établir le contact via msn, chat ou mail alors que ce contact est si simple et naturel dans la vrai vie ? A cause de la paranoïa ? L'individualisme ? Ou est-ce autre chose ? Quelque chose de plus pervers... Vous remarquerez que quand on veut se débarrasser d'un contact msn, il suffit d'appuyer sur "bloquer"...

    Nous vivons dans une société ou les contacts humains ont été remplacé par des machines permettant de supprimer facilement et définitivement un être humain de notre cercle "social" (mais peut-on encore parler de social ici ?).

     

    N.B. J'ai été inspiré de cet article suite à cette étrange impression de solitude éprouvée tout à l'heure en rue... Entouré de contemporains, en compagnie de centaines de semblables, comportant probablement des amis potentiels, des connaissances voir même une potentielle âme soeur, mais aucun de ceux-ci ne prêtait attention à moi ou à un autre individus près de lui. Tous étaient... Enfermés dans leur monde, se protégeant des autres et du monde environnant. J'ai eus envie de crier ou courir partout voir simuler un malaise pour voir s'ils prêteraient attention à moi ou s'ils continueraient leur route comme si de rien n'était... Comme c'est le cas dans le bus par exemple... Quelqu'un peut vomir, chanter, parler tout seul ou mettre de la musique à fond sur son GSM, personne ne bougera le petit doigt...

    Je me suis décidé à l'écrire quand j'ai constaté que j'avais bloqué tout mes contacts msn... Quand je me suis aperçu qu'une fille avec qui je conversais depuis trois semaine sur un site de rencontre ne me répondait plus alors que tout semblais aller (appelez ça un râteau ou blocage à la msn). Et que je connaissais plus de gens virtuellement qu'en vrai... Cet article est une critique ouverte de la société, dans sa généraité. Mais aussi de vous et de moi, surtout moi. Si vous vous êtes reconnu quelque part... Bienvenue en 2008 !


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