• Parfois... Quelque chose déraille.  Comme si le monde, qui avait recommencé à tourner rond depuis peu, repartait en couille. Des gens semblent pris de folie ou de connerie aigüe. D'autres semblent vous en vouloir subitement, sans raison. Vous vous rendez compte qu'en fait, le ciel n'est plus jamais bleu, mais gris ; même sans nuages. Voir même que les gens parlent tout seuls en rue, à des interlocuteurs imaginaires.

    Dans ces moments là, vous avez deux solutions : soit vous êtes convaincu que vous êtes vous-même fou, voir en train de rêver, soit vous culpabilisez. Dans ce dernier cas, vous cherchez à comprendre pourquoi tout a déconné si soudainement, sans raison apparente. Quelqu'un quelque part dois vous en vouloir à mort pour vous punir de la sorte. Alors on cherche... Mais on ne trouve jamais la cause de cette culpabilité ! Surement parce qu'il n'y en a pas !

    Les gens attachent subitement une attention démesurée à certains détails pourtants mineurs en comparaison à tout le reste, bouleversant leur comportement et leur humeur. Cela vous arrive sans doute aussi lorsque vous remarquez enfin ces clodos schyzos dans la rue qui parlent aux mouettes. Ce soir, j'attache une importance démesurée à un détail insignifiant, et je culpabilise parce que mes contemporains semblent m'en vouloir à mort sans pourtant que j'en trouve la cause.
    Sale journée.


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  • Je viens de me rendre compte d'un truc... Sans doute important.

    En fait, je suis geek et j'aime la musqiue goth... Cela fait de moi un des êtres humain les moins apte sur cette Terre à me faire des amis. Mais le problème, c'est que ça me rend malheureux. Ce soir, je pète une case. Les seuls amis que j'ai jamais eut, je les vois si peu souvent que j'en viens à douter de l'existence même de cette amitié [et ce n'est pas un reproche]. Les autres ? Impossible ! Impossible d'accrocher... J'apprécie les autres étudiants de bio... Mais je n'arrive pas à m'imaginer ami avec eux, la différence est trop grande.

    Je crois hélas que je suis tombé dans le mauvais milieu... Faudrait changer d'air. Mais comment ? Je l'ignore. Pour l'instant, je cherche une solution, désespérément. En attendant, je me sens seul et déprimé, loin de mes semblables, loin de ce qui m'amuse, loin de tout.

    Si vous saviez à quel point je regrette une certaine époque... Mais les yeux avertis qui liront cet article regretteront avec moi, et je me sentirai moins seul.


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  • ATTENTION LECTEUR !
    Tu t'apprète à lire une critique virulente, implacable, exagérée et SUBJECTIVE de certaines classes humaines. Cet article [dont la rédaction gratinée remonte un tantinet (à l'époque des vacances de Noel avec "V"] reflète un mode de pensée moyen-âgeux et réducteur. Il a été corrigé, terminé et actualisé aujourd'hui mais restitué tel qu'il a été écrit à l'époque (en dehors des actualisations^^). Bonne lecture quand même ;)

    Je me demande comment elles font... Comment se fait-il qu'elles n'ait que ça à foutre bordel ? C'est dingue ! Elles imaginent que nous aussi on reste là assis sur nos culs de singes à attendre de les revoir ? NON :/ Nous on mène une VIE ! Nous on veut devenir quelqu'un ! Nous on a des amis ! Nous on a besoin de solitude pour survivre et avancer ! On ne conçois pas des vacances comme un séjour exclusif avec elles ! On est jeunes bordel ! On a encore des années devant nous pour nous enfermer dans notre relation. Pourquoi ne pas profiter de ce que nous soyons jeunes et avec pleins d'amis et de temps pour en profiter un maximum plutôt que nous limiter avec elles à une relation étriquées et unilatéralles ? Je ne dis pas qu'il faut baiser à gauche et à droite, je ne dit même pas qu'il faut changer de copain/copine tout le temps, je reste convaincu que l'équilibre d'une seule relation durable est le mieux. Mais pourquoi passer tout notre temps ensembles MAINTENANT ? Alors que nous aurons tout le temps d'êtres ensembles plus tard, quand nous vivrons sous le même toit ? Qu'elles n'aient pas de vie en dehors de nous, OK, mais qu'elles n'aissaeint pas de nous entraîner avec elles bordel. Quand elles seront vieilles, elles regretteront et voudront faire marche arrière, mais il sera trop tard, à moins qu'elles soient trop limitées pour se rendre compte à ce moment là qu'elles ont gâché leur vies ? Enfin, bref, je vais tenter de vous exposer la situation, que vous compreniez ce qui se passe...

    Ma rencontre avec le monde de Tolkien m'a enseigné une chose fondamentale. Bien qu'il s'agisse d'une essence même de notre triste existence, elle ne me frappa avec force que lors de ma première lecture de la Communauté de l'Anneau. Là, Aragorn raporte aux quatres hobbits l'histoire de Beren et Luthien Tinuviel. Ce premier, tombé fou amoureux de Luthien se lia avec elle, malgré qu'il soit mortel et elle, éternelle. Ils affrontèrent de nombreux dangers aux termes desquels il mourru. Frappée de chagrin, elle renonça à son immortalité et suivit son aimé dans la mort. L'Amour est la plus belle aventure qui puisse survenir au cours de notre passage sur Terre, elle vaut qu'on meurre pour elle.

    Comme le disaient Georges Wolinski et Achille (l'Illiade d'Homère), "un immortel remet éternellement au lendemain ce qu'il n'a pas envie de faire" et "la mortalité rend chaque moment beaucoup plus beau car il est le dernier avant la flétrissement lent mais certain de nos semblables". En effet, quel intérêt y aurait-il à faire sur le champs quelque chose de désagréable qui pourrait être fait dans 200 ans ? Comment s'extasier comme nous le faisons devant l'amour de notre vie ou devant l'amitié qu'on entretient avec nos semblables en sachant que l'amour ou l'amitié en question seront préservés éternellement sous cette forme ? Cela démontre une première chose : ce qui fait avancer le monde et le rend aussi savoureux, c'est bien le fait que l'humain est mortel. On pourrait se pencher également sur un autre aspect de l'immortalité qui ressort des écrits de Tolkien concernant les elfes ; tristes et nostalgiques pour l'éternité car dépouillés d'une époques qu'ils affectionnaient. Une fois de plus, l'immortalité apparaît comme un calvaire et non comme une bénédiction.

    Quelle enseignement tirer de tout ceci ? Je vais vous faire part de la déduction que j'en ai fait il y a quatre ans d'aujourd'hui, lors de ma lecture de l'Illiade et du Seigneur des anneaux. La vie et courte ! Dans à peine 60 ans, je ne serais certainement plus, et ce que je fus disparaîtra tôt ou tard entièrement, soit 80 ans, soit dix milles ans après ma mort selon que j'ai acquis une certaine notoriété ou non. Petit à petit, les gens qui m'auront connus décèderont, les générations suivantes ne sauront plus rien de moi et on enverra mes ossements à l'ossuaires. Seuls les traces que j'aurais laissé dans les livres ou ici, sur Internet me survivront. On pourra y lire que j'étais un grand chercheur scientifiques et que j'y ai découvert de nombreux remèdes (au cas échéant) ou alors que j'étais un rêveur mégalomane si quelqu'un daigne à l'avenir se pencher sur les lignes ci-présentes.

    Alors que faire ? Que faire pour combattre ce mal qui nous ronge ? Que faire pour se dire à notre mort : oui, je vivrais encore longtemps dans la mémoire des gens et dans les pages de bouquins ? Que faire pour se dire : je pars en paix, j'ai accompli tout ce que je désirais faire sur cette planète ? Que faire pour partir l'esprit tranquille et ne pas avoir eut l'impression de gâcher notre temps ? Eh bien il faut VIVRE ! Profiter du temps qui nous est imparti à 200%, ne pas hésiter, foncer, saisir la chance lorsqu'elle se présente. Chanter "Marilyn" d'Indochine à pleins poumons, boire, manger, bouger, voir, écouter, découvrir, se grandir, s'amuser, faire des rencontres, apprendre, faire l'amour, défendres nos intérêts et idées et aider à construire notre société. Faire tout cela au maximum et pendant un maximum de temps en le faisant sous un maximum de formes. J'ai nommé cette devise la "vie maximum". C'est pour cela que j'ai horreur de dormir, c'est pour cela que j'ai horreur d'être enfermé, c'est pour cela que j'ai horreur de me fixer trop longtemps dans la même activité.

    J'avais 16 ans lorsque j'ai adopté cette devise. Cela signifie que j'ai déjà perdu 16 années en glandouillage, en apathie télévisuelle blasée, en cul de sac intellectuel, enfermé entre quatres murs. Depuis lors, j'ai acquis le sentiment d'une nouvelle vie, un cycle plus ouvert d'esprit, plus édifiant, je construit l'être qui marquera les esprits, je me bâti la phrase finale : "je pars en paix". Ma vie s'articule maintenant sur l'intensité et plus sur la longueur.

    Comme je vous l'ai déjà exposé de nombreuses fois dans ces pages, je pense que toute notre société est basée sur un principe tout aussi fondamental que notre mortalité : le principe du maître - apprenti. En dehors de quelques rares autodidactes, les êtres humains ont besoins que quelqu'un leur "enseigne" (oralement ou par le biais de livres ou autres) pour qu'ils retiennent ou acceptent une information en tant que telle. Les autodidactes sont aujourd'hui célèbres et leur nom figure dans les livres, qu'ils ont d'ailleurs souvent eux mêmes écrit. Selon moi, on peut distinguer plusieurs type d'apprentis répartis en plusieures catégories. A la base, il y a d'abbord les volontaires et les involontaires.

    Intérressons nous d'abbords aux involontaires. "Involontaire" signifie que ces gens ne cherchent tout simplement pas à apprendre, ils se complaisent dans l'ignorance. Cette catégorie peut-être divisée en deux classes selon leur degré de stupidité. Il y a ceux que j'appelle les "oiseaux" et les "pseudoiseaux". Les oiseaux sont la partie de la population, heureusement minoritaire, qui vit en reclus, éloignés de la société et de tout maître qui n'acquiert au cours du temps aucune connaissance d'aucune sorte que ce soit et s'en porte très bien. Je ne ferai pas de liste d'exemples pour cette classe qui est sujette à controverse et mériterait un bouquin entier pour explorer leur cas avec pertinence.

    "Les pseudoiseaux" sont une classe de charlatans. C'est une tranche de la population déjà beaucoup plus nombreuse dans notre société actuelle occidentale. Pernons par exemple madame Y. Le matin, sur le chemin du boulot, à l'arrêt de bus, elle entends deux autres madames A et B discuter de leur petit fils atteint par l'esprit du diable. Ils s'habillent en noir et écoutent de la musique de déprimé et cherchant un sens à leur vie, ils sont gôthiques. Madame Y écoute A et B et peut même entrer dans la conversation. Arrivée à son travail, et après une écoute/conversation d'une demie heure dans le bus, elle sera convaincue que les gôthiques sont l'incarnation du mal. Jusque là, tout est normal. Là où ça commence à déconner, c'est à partir du moment où, arrivée sur un lieu adéquat, elle ne regardera pas le sujet de plus près afin de vérifier les dires, bien étranges, de A et B. Plus tard, madame Y, voyant ses propres petits enfants commencer à s'habiller en noir, leur brandira un crucifix sous le nez en espérant voir satan sortir de leur âme.

    Quelles sont les conséquences de tout ceci ? Premièrement, madame Y passera pour une démente/débile auprès de ses petits enfants. Deuxièmement, elle aura eut le temps de propager une idée éronée et ridicule d'un sujet qu'elle maîtrise mal. Ces deux faits sont pour moi aussi grave l'un que l'autre étant donné que le premier nous nuit directement alors que le second nuit à l'édification de la société en général. C'est pour cela que je m'abstient toujours de tirer une quelconque sorte de conclusion sur un sujet avant de le connaître à fond et de l'avoir compris. Par contre, je suis généralement assez énervé quand un de ces charlatans commence à déblatérer sur un sujet qu'il ne connaît pas en se basant sur des "on dit" ou des "c'est bien connu", sans citer des sources fiables et pertinentes.

    On peut classer dans cette catégorie de nombreuses personnes. Premièrement, les commères (madame Y), tout ces gens qui affirment quelque chose sans citer leur sources, sans argumenter... Et la plupart des étudiants blasés par leur études, n'en faisant que par obligation (aussi des involontaires) et n'en retenant que des informations partielles et souvent érronées sans leur contexte. Je me permet ici d'insister sur la place que tient l'argumentation dans une affirmation. Selon moi, quelqu'un qui affirme sans citer ses sources, sans argumenter ou sans pondérer ses termes par "je pense", "je crois", "il paraît", "j'ai entendu dire", etc. n'est même pas digne d'intérêt, on peut juste hocher docilement la tête en attendant qu'il ait fini.

    Examinons à présent la catégorie intéressante de ma classification (primitive, je sais) : les volontaires. Encore une fois, on peut les diviser en deux classes : les indépendants et les dépendants. Les indépendants (l'opposé des oiseaux) sont une fois de plus minoritaires car extrêmes. Il s'agit de cette tranche de la population qui se trouve un maître, apprend de lui en tant que source sûre (car il en est une, donc un instituteur, un dictionnaire, un livre scientifique, tout ce qui est objectif et reconnu), et creuse cet enseignement par lui même, tout en le vérifiant et en en apprenant d'avantage sur d'avantages de sujets connexes. Ces gens là regroupent ceux que j'appelle les geeks, les étudiants qui ont choisi leurs études et s'y impliquent, les chercheurs, les philosophes, bref, les illuminés, ceux qui deviendront un jour maître d'apprentis.

    Nous arrivons maintenant au sujet de cet article. Ceux que j'appelle les volontaires dépendants, qui peuvent être encore divisé en deux sous classes : les "chiens" et les "chats". Les chats sont des animaux (relativement) indépendants affectivement de leurs maîtres mais dépendant d'eux en ce qui concerne l'apprentissage des règles d'ordre intérieur de leur logis. Il en va de même pour cette tranche de la population qui se trouve un maître, n'apprends que de lui en prenant toute ses enseignements comme parole d'évangile et ne cherchent pas plus loin, sans pour autant être amoureux de lui. C'est le cas des étudiants qui fréquentent une école, reçoivent la sainte parole, l'étudient, l'assimilent et la restituent sans pour autant la comprendre ni la vérifier. Ces gens là s'en sortent, ils quittent leur école, gavés de connaissances dont ils se fichent. Une fois sorti, ils seront perdus, car sans aspirations précises pour le futur, ils erreront d'institutions en institutions, toujours inscrit par leur parents, allant d'échecs en échecs car ils se désintérressent de leurs études trop spécialisées pour eux. Ils échoueront en bas de l'échelle sociale, affublés d'un métier insipide et ingrat qui les désintéresse (nous allons comprendre l'origine de ce désintérrêt).

    Cette sous classe m'intrigue énormément. On est confronté ici à des gens totalement dénués de convictions, voulant absolument se conformer à une idée sociale imposée par la société (véhiculée par les parents et leurs semblables) qui ne leur correspond pas ; et plutôt que d'accepter cette non conformité, ils se forcent, se brisent et se lobotomisent afin de s'insérer. J'ai rencontré de nombreux spécimens de cette sous classe. Des êtres moribonds intellectuellement, conformes à une idée sociale mais sans amis, rejetés. Refoulés à l'extrême, ils se sont reniés eux mêmes, leur vie est souvent dirigée par une fatalité ou par un maître d'ordre social, leurs parents par exemples. Ils n'entreprennent rien de leur propre chef, de peur de déplaire et refusent obstinément tout risque de prise de responsabilité (d'où le désintérrêt surement forcé pour tout ce qui est études et avenir).

    Je n'ai pas encore eut l'occasion d'observer l'évolution de ces êtres à long termes, mais je crains le pire dans certains cas. Je les appelle les "chats" car ils semblent également incapables de se lier affectivement à qui que ce soit, reportant leur amour sur des objets de différentes origines et fonctions. Et comme les chats, ils ont besoin d'un collier, ils ont besoin d'un maître pour vivre, ils ont besoin que quelqu'un d'extérieur dirige leur à leur place. Cette sous classe est donc majoritairement représentée par les "enfants à papa maman", ces petits génies préfabriqués de plus en plus fréquents dans notre société sur lesquels il faudrait que j'écrive un article un de ces jours.

    Comment les reconnaître ? Rien de plus facile : tout d'abbord les yeux, ensuite les objets, la suractivité, l'arrogance, la solitude générale, le silence et l'errance. Les yeux de ces êtres reflètent un étrange éclat vitreux voilant une âme éteinte, ils semblent regarder notre monde comme s'il ne les concernait pas, c'est caractéristique. Les objets sont aussi caractéristique, comme je le disais ces êtres reportent leur affection sur divers ustenciles. Dans 80% des cas, ce sera un ordinateur équipé de jeux (ou une console), leur offrant un monde virtuel alternatif à notre monde, leur permettant d'y échapper. Les 20% restant se rabattent sur les livres (souvent de fantasy), la télévision ou alors choisisent l'oisiveté pure et simple c'est à dire qu'ils restent simplement assis sur leur lit en attendant que que l'activité obligatoire suivante commence. Quand je dis ça, je fais évidemment allusion à la suractivité fréquente imposée par les maîtres sociaux : les parents. En effet, nos êtres sont souvent très actifs, leurs parents les inscrivant à des tas d'activités afin de remplir leur temps libres et les empêcher de rester assis sur leur lit ou de passer leur temps sur leur PC. Cette suractivité mène une fois sur deux à l'arrogance, comment voulez vous rester humble quand vous êtes convaincus d'appartenir à un autre monde, en pratiquant des tas d'activités différentes, en entendant tout le temps répéter par vos parents que vous êtes meilleur et en étant la copie vestimentaire conforme de vos semblables ?

    La solitude générale est un symptôme commun. Comme vous le savez, quelqu'un qui est votre copie conforme est profondément ennuyeux, et comme nos êtres sont soit des copies conformes de l'idée générale sociale, soit des extra-terrestres rétrogrades et virtuels issu de la tyrannie parentale et des jeux, personne ne s'attarde dans leurs parages [enfin, personnelement, je ne suis attiré que par les gens ayant LEURS idées]. Le silence est bien entendu issu de la solitude et de la méfiance envers le monde extérieur. Enfin, l'errance (j'entends par là que sans maîtres pour les guider, ces êtres sont perdus) est la conséquence directe de la lobotomisation parentale et scolaire.

    Nous abordons enfin le terme de cette classification : les "chiens". Cette dernière tranche de la population est issue, contrairement aux "chats", de milieux plus défavorisés de la société, ils sont par conséquent plus nombreux. Ils sont pour moi une autre extrémité encore plus navrante que les involontaires. En résumé, ils présentent les mêmes caractéristiques que les chats, à ceci près que leur milieu ne leur autorise pas l'hyperactivité (donc pas d'arrogance). Ici nous sommes confrontés à des êtres qui reportent leur affection sur des êtres humains, donc on constate l'absence générale d'objets fétiches. Le maître est donc un mâle avec lequel nos êtres se reproduisent, les individus femelles étant particulièrement touchés par ce phénomène. Ici, et comme l'individu femelle est exclusivement receveur, en contre partie de l'acceptation de sa présence auprès de lui, la femelle offre ses faveurs sans limites au mâle (qui, étant souvent lui même limité, en profite autant que possible).

    Evidemment, à l'image des chats, les chiens, une fois séparés de leur maître, se livrent aux activités obligatoires (ménage et corvée, école, éventuelles activités, vie profesionnelle au cas échéant), puis attendent tout simplement le retour du maître, leur collier. Cette attente peut-être longue et remplie éventuellement par un ordinateur et des jeux, voire de la lecture, mais sans goût réel pour ces activités, contrairement aux chats. A noter également que ces êtres sont à 99% des cas dépourvus de réels amis, leur maître étant le seul élément important dans leur vie. Evidemment, une fois que le maître les aura quittées, ces êtres n'auront plus que deux solutions : soit s'accrocher désespérément à lui, soit s'en trouver un autre dans les plus brefs délais, sinon, c'est la mort assurée [et j'exagère à peine]. Cependant, cette sous classe renferme aussi des spécimens échouant au niveau scolaire, leur maître remplissant leur entière attention et leur études les désintéressant au plus haut point [la paresse peut-être aussi un facteur déterminant].

    Comme vous l'imaginez, tenir le rôle du mâle dans une relation avec un "chien" est particulièrement accaparant au point de vue temps et affectif. C'est pour ça que j'ai quitté "V". Comment voulez vous rester conforme à ma devise tout en ayant une relation avec cette fille qui était en même temps la thèse même du "chien" et qui était l'antithèse même de ma devise ? C'est pour cette raison que je sais prédire la rupture à court, moyen ou long terme de la plupart des couples. J'insiste sur le fait que les "chien" sont souvent limité (voire totalement limité) au niveau intellectuel. Je ne parle pas de culture générale, mais de recherche de connaissance, d'apprentissage des erreurs passées, de modestie et d'indépendance sociale ou intellectuelle. Et ces êtres sont le plus souvent attirés par des mâles indépendantistes et profitant de la vie, obéissant à la loi qui veut que l'humain veut toujours obtenir ce qui lui est le plus impossible à obtenir. Hélas pour elles, ces mâles finiront tôt ou tard par les plaquer et elles devront se rabattre sur les mâles "chiens", s'engageant dans une relation qui tournera en rond jusqu'à leur mort [et j'exagère à peine]. C'est ce qui se produit en ce moment même et pour l'éternité.

    Parfois, j'envie Luthien de vivre dans un monde elfique, je l'envie d'être amoureuse, je l'envie d'avoir choisis la mort après l'immortalité et je l'envie d'avoir su faire retenir son nom aux générations futures.


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  • Troisième trève.

    Bilan : Quelque chose a changé, ça c'est sur. Fin d'une époque, on est déjà dans une autre, elle est survenue insidieusement, sans frapper a la porte, passant plutôt dessous.

    Constat : Plus de distance, moins de fondamentalisme, plus de troubles.

    Up : réconciliations en phase, retrouvailles, fin de calvaire et repos mérité.
    Down : guerre ouverte engagée, séparations, retours difficiles, coeurs brisés, désorientation générale.

    Solution : observer, s'écraser et agir au moment voulu, pourparlers.
    Solution alternative : fuite. 

    Fin de rapport.


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  • Vous savez quoi ?

    Bha je commence a en avoir tout doucement marre de mes études. On bosse comme des tapés pendant des heures sur des matières overchiantes, pour au final se taper une balance. Je hais l'unnif.

    Je suis dégoûté, ulcéré et fou de rage. 


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