• C'est dingue non ? Un seul petit clic et *Tiuuuuuuuuuuuuut*

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  • VNV Nation - Electronaut

    Voyage au coeur de l'âme humaine sans retour possible. Dans un trip aussi dément que provisoire, je m'enfonce dans les tréfonds de mon subconscient. La drogue agit sur moi tel un fil conducteur dans le noir le plus total. Elle me pénètre, m'emplit, me traverse et ressort, ne laissant que ruines et désolation sur son passage, pourtant si intense et jouissif...

    En cette nuit du 26 au 27 juillet, je réexpérimente l'introspection profonde sur fond de VNV, Assemblage 23, State of the Union et Apoptygma Berzerk... Futurepop qu'ils disaient. Mais c'est bien plus que ça... Cette musique, cette drogue, c'est ce qui résume toute ma nature profonde, toute ma personne. Quelques notes, un rythme entêtant, une mélodie ravageuse, des images, un monde qui se matérialise littéralement devant vous.

    La plupart des gens tentent d'expliquer la violence des concerts par le type de musique lui même... Pogos, agression, bousculades, piétinement etc. D'expérience, je sais que cette musique, cette hymne au futur, à la technologie, au pessimisme, à l'amour et au romantisme n'entraîne pas la violence, mais plutôt une espèce de trance où chacun peut se réfugier afin de regarder à l'intérieur de lui même et voir qui il est réellement et ce qu'il attend effectivement de la vie.

    Vous savez... lorsque vous regardez les étoiles une nuit d'été où le ciel est dégagé ; et où on ne voit plus que cette immense toile bleu foncé tachetée de petits points scintillants, que vous êtes avec votre aimé(e) couchés nus sur une couverture moelleuse au sommet d'une colline herbeuse... Seuls se font entendre comme bruits le grésillement des grillons, le ronron lointain d'une ville, le hululement de la chouette et vos respirations respectives. La chaleur et la moiteur ambiante enflamment vos sens et vous font vous rapprocher et vous enlacer. Et là, emportés par le désir et la passion, vous faite l'amour tendrement sur cette colline, sous les étoiles.

    Après vos ébats, vous vous remettez dos au sol, face au gigantisme démesuré de l'espace, brisés de fatigue, haletants, collés l'un à l'autre. La paix vous envahis tout deux et vous savez que vous êtes bien ensemble, là, à cet instant en ce lieu. Cet instant est précieux car il n'existera plus jamais, vous ne serez plus jamais ensemble à cet endroit à cet instant, vous ne vous aimerez plus jamais de la même façon... La tranquillité qui règne en vous à ce moment vous permettra d'atteindre tout les cercles spirituels que vous désirez explorer dans votre Moi profond, ce voyage peut vous révéler ce que vous désirez vraiment, ce que vous avez accomplis d'essentiel ou encore qui vous aimez réellement, les révélations peuvent être multiples et variées. C'est cette tranquillité là que ma drogue me fournit.

    Le plus complexe dans l'écriture n'est pas de s'asseoir devant son clavier en sachant ce qu'on va écrire d'avance, l'écrire et presser le bouton "Enter" ; non, ça tout le monde peut le faire. La véritable difficulté, celle là même qui s'offre à moi chaque fois que je me sens mal sans explications apparente, ce soir en l'occurrence, est de s'asseoir sur sa chaise... poser ses mains sur son clavier, lancer sa musique préférée et commencer à écrire... n'importe quoi ! Tout ce que la musique me dicte d'écrire. Vous avez le résultat sous les yeux.

    Les fluctuation de mon humeur sont assez spectaculaires je dois dire.... Instabilité émotionnelle profonde, je suis un dangereux psychopathe qui ne mérite que d'être enfermé et voué aux pires tourments. Pourtant, je cours toujours, fantôme vêtu de noir, filant entre les ombres confuses de son existence et brûlant les étapes menant à l'apothéose de sa vie. J'ai parfois l'impression de courir après quelque chose que je n'obtiendrai jamais. Je ne sais pas ce que c'est, je ne sais pas pourquoi je tombe de plus en plus dans la paranoïa ou l'angoisse de voir ma jeunesse s'évanouir dans ce monde égoïste et sans intérêts.

    Je sais juste que je ne mène en rien une existence propice à la joie de vivre. Il me faudrait "juste" le monde de mon rêve favoris : en paix, égalitaire, stable, heureux et peu peuplé. J'y vivrai une maison de hobbit avec ma compagne (l'actuelle ferait si bien l'affaire), nous aurions deux enfants, nos familles et nos amis vivraient tout autour de nous, formant un cocon affectif et joyeux perpétuel. Il n'y aurait pas de commerce, pas de tracas, chacun irait à son rythme, chacun donnerai volontiers et tous aimeraient leur voisin. Une vie de hobbit en somme.

    Seigneur que je L'aime... Elle a quelque chose en Elle de si... singulier. J'ai parfois l'impression qu'elle porte un lourd secret et une profonde tristesse cachée derrière un épais voile de bonne humeur teinté de désinvolture. Même ses défauts sont devenus des atouts de charme ; son immaturité puérile, sa paresse, son obstination et son assurance absolue en elle même. Malgré tout ce que j'ai pu m'imaginer ces derniers temps, j'ai acquis l'intime certitude que c'est Elle la femme de ma vie, mon âme soeur, ma partenaire et ma meilleure amie, il ne peut en être autrement.

    Elle aussi arrive à me plonger dans des états seconds de béatitude où je peux la regarder onduler son corps harmonieux sur un air de minimale pendant des heures, se promener nue et innocente dans sa maison, dormir comme une enfant blottie contre moi ou encore sortir souriante et heureuse de son école en compagnie de sa pote attitrée. Elle est la dernière personne qui arrive à me faire ralentir la cadence et prendre conscience du présent tout en ne me plongeant pas dans un état de panique irraisonné comme cela arrive trop souvent dernièrement. Je l'aime pour ça aussi.

    State of the Union - Rupture


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  • 23h03

    Pour la première fois depuis une date immémorable, je regarde autour de moi et constate... Le bilan est désolant. Je suis finalement devenu ce que j'ai toujours tenté de combattre : un être égoïste et indépendantiste. Trop omnubilé par ma propre réussite et mes propres intérêts, j'ai négligés certains aspects essenciels de ma triste existence. La plupart de mes amis se livrent une guerre froide et irrésonée au nom de l'amour, l'amitié ou l'ampathie.

    Sentiments louable cela dit... Mais moi, perdu au milieu de tout cela, j'avoue ne plus savoir vers qui me tourner. Les choses ont si mal évolué en si peu de temps. Les évènements actuels me dépassent et je ne sait comment me positionner. D'une part, j'occupe une place de neutralité très confortable : je ne suis plus impliqué dans quoi que ce soit. Et d'autre part, je me sens coupable de cette place car ce sont mes amis et j'aimerait tant les voir tous réunnis sous la même banière... Mais de ma position actuelle, je ne peux pas faire grand chose pour désenvenimer la situation.

    Je vis dans un monde étrange et très complexe. Les maths, la chimie, physique et bio y sont omniprésente et je ne parviens pas [encore] à déconnecter mon esprit de tout ça. Comme je le redoutais, je commence à "décrypter la matrice". L'oisiveté était peut-être préférable... A présent, je ne peux plus manger un fruit sans distinguer son type de placentation, sa position d'ovaire ou encore sa famille de fleur. Je ne sait plus boire un verre de coca sans me souvenir de son pH et des effets qu'il provoquera sur mon estomac. Je ne peux plus regarder une fleur sans que le nombre d'or me ressaute à la gueule [cela dit, ça ne vient pas de mes études].

    C'est comme une drogue qui me ronge, une obsession. Il parait que ça va passer avec le temps, que le traumatisme post examentique est un symptôme fréquent qui ne s'atténue que lorsque les résultats sont tombés. On verra bien.

    Parfois, j'ai envie de voir le futur... Savoir qui vivra et qui mourra, et pourquoi. Découvrir le vrai destin de l'espèce humaine, comprendre le véritable but de notre présence sur terre. Toute ces questions qui me taraudent depuis la création de ce blog et qui ressortent souvent dans ces pages. La plupart du temps,  je me heurte à des murs de visages inexpressif ou éberlués lorsque je tente d'expliquer ma conception de la vie et les questions qu'elle engendre... La réaction est souvent la même : "Pourquoi tu vas chercher si loin ? A quoi ça te sert de te poser ces questions ? Je ne suis absolument pas d'accord avec ce que tu dis : la race humaine n'est qu'une espèce animale et sans but spécifique". Je reste alors partagé entre deux sentiments : la haine de mes interlocuteurs, trop stupides pour comprendre un point de vue extérieur au leur, et l'envie de devenir un être moins torturé par des questions sans but et sans utilités.

    Mais au final, je ne parviens pas à trouver un sens à tout ça. Pourquoi l'entropie ne cesse d'augmenter ? Qui a posé cette foutue loi physique qui dit que le chaos augmente et ne diminue pas ? Et pourtant... Quand je range ma chambre, le chaos diminue. Selon la loi physique, il faut mettre en jeu une force nécessaire et suffisante pour contrer ce chaos. Mais alors, quelle force dois-je mettre en jeu pour rétablir l'ordre et la cohésion au sein de mon cercle social ?

    Trop de facteurs entrent en compte, ils croissent avec le temps, les enjeux croissent eux aussi et certaines voies se ferment. Je refuse de plonger dans une bataille où je devrait choisir mon camp.

    D'autre part, j'ai oublié certaines personne que je m'étais juré de ne pas oublier, et j'en ai abandonnés d'autres qui avaient besoin de moi. C'est une erreur qu'il est trop tard pour rectifier dans certains cas. Je ferai l'impossible pour corriger le tir.

    C'est une période d'angoisse pour moi, de doute pour d'autres et de désespoir pour les derniers. Après le 29, nous y verrons déjà plus clair...

    23h50


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  • En attendant la troisième guerre mondiale et la pandémie du 22ème siècle, j'essaye de ne pas trop merder tant du point de vue sociologique qu'intellectuel ou encore culturel. C'est pourquoi j'ai pris la décision de devenir quelqu'un de bien et de prévoyant. Pour ce faire, je vais :

    - Creuser un abris anti-atomique.
    - Apprendre le mandarin/braille/morse [deux noms d'animaux là dedans Oo].
    - Commencer à amasser des réserves en prévision d'un long séjour sous terre.
    - Finir mes études pour trouver du boulot direct une fois sorti [de l'abris].
    - Faire de la taule pour m'habituer à vivre dans un lieu clos.
    - Lancer une pétition contre Nicolas Hulot [j'en apprends chaque jour de bonnes sur lui].
    - Elever un couple de chimpanzés pour relancer l'évolution de l'espèce après l'hiver nucléaire.
    - Incendier le vatican afin d'éviter la surpopulation en Afrique [bon moyen pour faire de la taule ça].
    - Piéger le traîneau du Père Noël [enculé].
    - Acheter une portion de terre sur la lune.
    - Faire chanter Elio Di Rupo pour qu'il dissolve son putain de parti [ou inventer un vaccin anti-socialiste].
    - Publier un article cinglant sur l'école Marie Thèrèse de Liège.
    - Faire une classification des différents ordres/classes/embranchements de barrakis/rappeurs/barlos/wesh wesh/"facheune" victime/branleur et autres paumés du genre.

    Et SURTOUT, je vais écrire une lettre au G8 leur demandant de bien continuer à protéger la planète comme il le font, bientôt on pourra VRAIMENT prétendre être la planète TOUTE BLEUE [moi, je m'en fout, mon abris est hermétique]...


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  • Là... Ca va plus.

    Je sature. Trop plein d'étude. Après 15 jours d'exam, il en reste encore autant et je suis à bout. Il me faut des vacances, longues.

    Et il me faut un festival de rock, avec de la drogue, de l'alcool, des potes, du sexe et des "Chantal ! A poil !". Il me faut une soirée blindée d'EBM/Indus, de goths et de films bizares. Il me faut de l'action, une guerre nucléaire, une émeute, une éruption volcanique. Il me faut une soirée cinéma suivie d'écoutage de Pink Floyds et d'un verre de Whisky [y z'ont réussis à m'y faire prendre goût ces andouilles]. Il me faut une soirée dans le carré, où je serai tellement déclassé et défoncé que je me souviendrai même plus de mon nom. Il me faut une après midi quick/glandage/glace/shopping/bota/pompe/glandage/sieste. Il me faut trente kilomètres à vélo. Il me faut une montagne de BD à lire. Il me faut une cheesburger, une ptite frite et un grand milk shake à la noisette. Tout ça avec EUX, ceux qui me manquent tant depuis si longtemps.

    Mais surtout, SURTOUT, il me faut une journée entière à ne rien foutre d'autre que rester avec Elle, glandouiller avec elle, parler avec Elle, délirer avec Elle, jouer à la playstation avec Elle, regarder des films avec Elle, faire l'amour avec Elle, manger avec Elle et recommencer jusqu'à s'évanouir de sommeil et de bonheur.


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