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    Désolé, j'avais envie de poster un truc à la nawak, voilà qui est fait^^


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  • - Ils nous observent. Nous étudient. Nous sommes... Un peu comme des fourmis dans un bocal plein de terre pour eux. Un jour ils nous trouveront et nous débusqueront. Et là, ça sera la fin de l'espèce humaine libre.

    Y a t'il un moyen de les combattre ? Oui, il existe... Mais il implique de violer baucoup de lois, renverser beaucoup de barrières. Et pour commencer il faut que tu sache que si tu es ici, c'est bien parce que tu as d'ores et déjà transgressé ces règles. Tu es allé trop loin, tu as vu ce qui se passais de l'autre côté du mur, ou du moins tu l'as deviné. Tu ne peux plus faire partie de ce système. A présent, tu es des nôtres.

    Qui sommes nous ? Nous sommes les gens de la nuit, les pirates du monde cybernétique... Nous sommes les... euh...

    Rastaman se tourna vers moi l'air perplexe.

    - Mais c'est vrai ça putain ! Comment on va s'appeller bordel ?


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  • Avant de me lancer dans la correction des billets précédents et dans la rédaction d'un autre projet, je souhaite vous parler d'un autre texte que je conserve depuis longtemps... Je l'ai découvert grâce à mon prof d'histoire en rhéto. Il a été écrit par Primo Levi en 1986 dans l'essai "Les naufragés et les rescapés". Pour ceux qui l'ignoreraient, Primo Levi était un chimiste italien ayant survécu à la shoah et devenu écrivain afin de transmettre son histoire dans le camp d'Auschwitz. Il est connu pour ses réquisitoires contre l'extrémisme et l'ignorance des foules face à ce phénomène :

    "Tous nous devons savoir , ou nous souvenir, que lorsqu'Hitler et Mussolini parlaient en public, ils étaient crus, applaudis, admirés. Les idées qu'ils proclamaient étaient en général aberrantes, stupides, cruelles, et pourtant ils furent acclamés et suivis jusqu'à leur mort par des milliers de fidèles. Ces fidèles n'étaient pas des bourreaux nés, mais des hommes quelconques, ordinaires, prêts à croire et à obéir sans discuter.

    Il faut donc nous méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par d'autres voix que celle de la raison. Dans la haine nazie, il n'y a rien de rationnel. Nous ne pouvons pas la comprendre, mais nous devons comprendre d'où elle est issue et nous tenir sur nos gardes. Si la comprendre est impossible, la connaître est nécessaire parce que ce qui est arrivé peut recommencer."


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  • Bonjour à tout mes milliers de lecteurs fanatiques ! J'espère que votre lecture vous est agréable, bien que je m'apperçois que le niveau (déjà pas très haut) a sérieusement baissé depuis (trop) longtemps. Je m'apperçois avec horreur qu'à la relecture, mes deux précédents post sont à chier, je vais donc passer ma fin de soirée à les retoucher. Pour cette première partie de la soirée, je vous livre un plagiat...

    Le texte qui va suivre a une histoire, enfin, si j'ose dire. Il se trouve qu'il repose dans mon tiroir depuis près de quatre ans. Je l'avais jadis trouvé abandonné dans une photocopieuse à l'inter-copy où je suis habitué d'aller. Je ne sais pas de qui il est. Je ne sais pas pourquoi il a été écrit. Je sais juste qu'il me plait et que je souhaite qu'il figure sur mon blog. Le texte était raturé et corrigé, je vous livre la version finale ; bonne lecture ;)

    ECOUTER, c'est ne pas chercher à répondre à l'autre, sachant qu'il a en lui même les réponses à ses propres questions. C'est refuser de penser à la place de l'autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.

    ECOUTER, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui même sans se substituer à lui pour lui dire ce qu'il doit être. C'est être ouvert positivement à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne.

    ECOUTER, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités spécifiques. Etre attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas donner une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer.

    APPRENDRE à écouter quelqu'un, c'est l'exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos propres détresses...


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  • Envie de violence...

    En cette nuit déchirée par les cauchemares et torturée par l'orage, j'ai une soif urgente de sang, de feu et de hurlements. Toute la journée précédente, le sergent-chef nous a mené la vie dure. L'entraînement se fait de plus en plus intense et nombreuses sont celles qui abandonnent ou meurent d'épuisement. Seulement je sais... Je sais que celles qui abandonnent finissent tôt ou tard par être incinérées vives. Personne ne tourne le dos à "La Firme".

    Cela avait commencé en étant très clair, sitôt sortie de l'école où j'étais depuis mes 12 ans, on nous balançait dans le camp d'entraînement d'où on ne savait jamais quand ni comment on sortirait. On avait été accueillies par un sergent instructeur bâti comme une montagne, un colosse taillé dans le bronze, fait pour broyer les os à main nues ; il s'avéra qu'il était aussi expert en arts martiaux. Son discours de bienvenue avait été clair et bref :

    - Mesdemoiselles ! Soyez les bienvenues au camp Alpha ! Vous sortirez d'ici en étant les meilleures combattantes au monde ou vous mourrez ! Quiconque désire me défier peut sortir du rang quand elle le souhaite. Si vous gagnez, vous serez promue au grade supérieur et serezmutée au camp Bêta. Si vous perdez, vous mourrez ! La mort est la seule punition de règle dans ce camp. Est-ce que quelqu'un souhaite me défier sur le champ ?

    Tout cela avait été hurlé à un taux de décibels ahurissant pour un être humain, courronné par un déluge de postillons tout aussi ahurrissant. Evidemment, personne ne sortit du rang. L'entraînement commençât directement après.

    Cela faisait un an, trois mois et 24 jours que je suais jour et nuit pour sortir vivante d'ici. Les seuls moments de répit étant les douches durant lesquelles les actes d'homosexualités étaient monnaie courante. J'avais fait la connaissance de nombreuses filles ici, aucunes de nous n'était lesbienne avant d'entrer à l'école à des âges différents, nous le sommes toutes à présent. Pourtant, les hommes manquent... Du moins à celles qui ont eut la chance d'en connaître avant d'entrer ici. 

    Je me retourne dans mon lit. J'essaye tant bien que mal d'apaiser ma rage et ma soif de violence en pensant à des choses agréables. Un cunnilingus dans les douches, une mâchoire que j'ai cassé avant-hier, le festin qu'on nous a servi pour Noël... Rien n'y fait. J'essaye de me masturber, peut-être que ça me calmera, malgré la frustration de n'avoir jamais connu l'orgasme.

    Après un quart d'heure sans autre résultat qu'irriter mon clitoris, je décide de me relever et aller aux toilettes.

    Notre entraînement consistait principalement à nous transformer en machine à tuer redoutables. Nous devions êtres plus endurantes, plus fortes, plus rapides, plus méthodiques, plus concentrées, plus précises aux armes à feu, plus efficaces aux armes blanches et plus agressives à main nue que les meilleurs de nos chefs pour pouvoir sortir.

    Une fois dans le couloir, je vis que quelque chose de louche se déroulait. J'entendais des cris dans le couloir voisin, ceux du sergent instructeur, ceux d'une autre femme et ceux de Karen, une recrue légèrement plus ancienne que moi. J'allais voir.
    Je n'eut pas le temps d'arriver qu'un coup de feu retentit. Je dérapais sur le sol glissant avant de m'arrêter juste en face du sergent et de la pire furie en art martiaux de tout le camp, Karen gisait par terre, une énorme tache rouge sang sur le sein gauche. Je n'eut pas le temps de comprendre ce qui se passait que le sergent levait son arme vers moi. Mon instint et ma rage contenue explosèrent en même temps. Le coup parti vers ma tête et me manquat, j'étais déjà accroupie, la main sur le manche de la lame planquée sur ma cheville. Un an d'entraînement passé à manier ce jouet, j'étais capable d'embrocher un moustique en plein vol...

    Je deuxième coup parti et m'atteint à l'épaule gauche juste au moment où la lame s'enfonçait dans l'oeil du sergent. J'avais déjà reçu des balles, j'étais habituée à la douleur.

    Je m'attendais à ce que la furie se jette sur moi pour venger la mort de son fumier de sergent. Mais elle ne fit rien. Elle considéra le cadavre avec étonnement, puis me lança un regard perplexe. Je sortit nerveusement mon berreta de la main droite pour le braquer dans sa direction, si jamais elle bouge, je la descend, pas question de claquer maintenant, si près du but. Elle est capable de me briser la nuque avec deux doigts. Curieusement, la vue de mon arme la fit sourire amicalement.

    - Je vois que vous êtes d'un naturel prudent Alexia. Vous dormez armée et vous ne faite confiance à personne, pas même à vos instructeurs. Cette qualité vous a sauvée ce soir. Karen était réticente à l'idée qu'on exécute sa section en guise de punition pour désobéissance, alors elle a donné sa vie à la place. Le sergent était un peu sur les nerfs et a commis l'erreur d'ouvrir le feu sur un de nos meilleurs éléments, vous en l'occurrence.

    Elle sourit à nouveau, c'est bizare comme les sourires déforment atrocement son visage chevalin.

    Je crois que vous êtes mûre pour passer à l'école des officiers.

    Je n'en croyais pas mes oreilles. Je rengainais mon arme et saluais ma supérieure.

    Finalement, ça a du bon les insomnies...

    [Cet article est proprement à  chier je trouve, mais je ne parviens pas à le corriger pour l'améliorer... Faudra que je le réecrive en entier je le crains Oo]


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