• Voici une dissert' que j'ai écrite dans le cadre de mon cours de Français. A la base, je l'avais bâclée, ayant la flemme d'écrire ce jour la. La cote finale en a surpris plus d'un ! Je vous laisse juger par vous même... Commentaires du prof et cote sur 20 en bas du texte.

    Sujet : La drogue est le signe d'une société de la solitude et du désespoir. C'est en rendant l'espoir qu'on la vaincra.

    L'inconnu qui prononça ces mots ne savait pas à quel point il avait raison. En effet, tout les facteurs sociaux actuels ne font que confirmer les dires de notre anonyme : augmentation de la délinquance, de la consommation de drogue dure ou douce, des désocialisations et des chiffres d'affaires des centres de désintoxication. Et par rapport à quoi grandissent ces statistiques ? Par rapport au temps me direz vous et donc par rapport au degré d'avancement de notre société. Ensemble, nous allons tenter de découvrir ce qui pousse les gens à consommer des narcotiques et les solutions à apporter au problème…

    L'usage de la drogue remonte à des temps ancestraux où il était encadrée par un rituel et limité à certaines personnes et certaines occasions. La drogue dans son sens actuel est un phénomène qui fit une apparition assez spectaculaire dans les fumoirs Européens (Opium en particulier) durant le XIXème siècle. Le mot drogue venait alors du néerlandais (droog) qui signifiait sec et qui désignait les plantes sèches importées d'Amérique du Sud au port d'Amsterdam. Certains commerces d'articles de quincaillerie et de produits ménagers s'appellent d'ailleurs toujours "droguerie". Le mot fut ensuite utilisé pour désigner les médicaments et enfin, pour désigner les psychotropes illégaux d'aujourd'hui. Le problème est bien là, si c'est drogues sont interdites, c'est qu'il y a une bonne raison.  Avant toute chose, et pour bien comprendre le problème, nous devons nous pencher sur la base du problème en elle-même : la drogue.

    Pour commencer, les narcotiques peuvent se diviser en deux catégories : Les drogues douces qui désignent presque exclusivement le cannabis, du fait qu'il induit une dépendance psychique moyenne et que le risque de décès est quasi nul (néanmoins certains décès peuvent être indirectement lié à la consommation de drogue douce, par exemple un accident de la route). Et les drogues dures qui qualifient des substances à même de provoquer une dépendance psychique et physique forte. Par extension, les cas de décès par abus de drogue dure sont fréquents (exemple: la cocaïne et l'héroïne). Une troisième catégorie pourrait y être ajoutée à savoir les drogues de synthèse qui désignent des substances comme l'ecstasy ou le LSD et qui nécessitent une synthèse en laboratoire. Ne négligeons pas non plus le terme drogue lorsqu'il désigne des substances psychotropes telles que l'alcool ou le café.

    Ces différents types de drogues ont le plus souvent deux types de contexte à leur utilisation. Dans le meilleur des cas, la drogue est utilisée dans un but récréatif où les usagers les apprécient pour leurs effets désinhibant (psychotropes). Cet usage de la drogue est généralement assez bien toléré car il ne met que rarement des drogues dure en jeu ; et l'addiction n'est généralement pas au rendez-vous le lendemain du contexte festif qui en a justifié l'usage (modéré). D'autre part, nous avons ce qu'on appelle les toxicomanes, ceux qui consomment de la drogue (dure et douce) sans raison apparente, par simple addiction. C'est de cette catégorie de personne que parle la citation (les autres ne cherchent qu'à se relaxer le temps d'une soirée). Examinons maintenant ce qui pousse ces gens à sombrer dans le tourbillon de la dépendance.

    A nouveau, nous pouvons diviser cette catégorie de personnes en deux sous catégories : ceux qui ont commencé par désir de s'intégrer à un groupe et ceux qui ont commencé par mal-être, par substitution. La première sous catégorie inclus tous les membres des groupes sociaux nés de la musique, des sectes et des religions. Par exemple les hippies qui consommaient abondamment des drogues telles que le cannabis ou la cocaïne dans le but d'atteindre "l'illumination". Ces drogues leur procuraient l'impression de planer et une euphorie qui leur permettaient de "côtoyer Dieu et les anges". Le rastafarisme, fondé par Bob Marley représente le plus bel exemple de secte où la consommation de drogue était incitée pour les mêmes raisons que les hippies. Les gothiques quant à eux, consomment des drogues hallucinatoires et tranquillisante dans le but d'appartenir en quelque sorte au mouvement mais aussi pour la raison que je vais aborder maintenant. Cependant, tous les membres de ces groupes ne sont pas toxicomanes mais c'est l'un des vecteurs par lequel les toxicomanes voient le jour.

    La seconde sous catégorie de toxicomanes rassemble ceux qui se droguent afin d'oublier. Oublier leurs problèmes, oublier cette société qui les a marginalisé etc. Il y a de nombreux facteurs provoquant ou aggravant leur situation. Premièrement, un contexte social défavorisé qui, sans inciter à la consommation, aggrave le contexte social, notamment chez les jeunes. Ceux-ci sont plus vulnérables aux incitations à la consommation très présente dans ces milieux ainsi qu'aux soucis qui pèsent continuellement sur leurs épaules et ceux de leur famille. La drogue apporte alors un moyen d'échapper à ces problèmes ou alors il n'est que la conséquence directe du milieu défavorisé ; ces terrains sont les lieux de prédilections des dealers qui n'ont qu'à cueillir leur client dans la rue, même si celui-ci est très jeune. De plus, il peut arriver qu'un des parents consomme déjà un produit quelconque, ce qui conforte le jeune dans son idée que la drogue est un échappatoire. Le milieu joue donc un rôle important, ce qui explique la consommation supérieure à la moyenne dans les cités et banlieues défavorisées. Malheureusement, cette consommation dite de "substitution" qui au début ne servait qu'à "oublier" ou atteindre un bien être que la réalité ne leur apporte pas, se transforme vite en addiction et la spirale est lancée.

    En second lieu viennent les problèmes familiaux chez les jeunes. Un contexte familial précaire (conflits familiaux, parents excessifs ou sans autorité, violence, abus, etc.) peut vite entraîner une consommation chez le jeune qui le plongera dans la toxicomanie par après. C'est ici que je rejoint mon idée avec les gothiques : ce mouvement se base non seulement sur un style musicale mais aussi sur un mode de pensée, lui-même basé sur le mal être (dépression). Ce mal être peut parfois résulter d'une situation familiale difficile, ou encore d'une marginalisation due à leur style vestimentaire ou moral ; il peut parfois être si intense qu'il mènera à une consommation précoce de drogue (nous voyons qu'ici, et le groupe, et la situation de rejet peuvent conduire à la drogue). Cette marginalisation peut être le cas pour d'autre toxicomanes précoces, on estime que le rejet général des autres et l'un des facteurs principaux menant à la drogue et la toxicomanie.

    En troisième et dernier lieu, nous pouvons classer ceux qui se droguent dans le but d'améliorer leurs compétences physiques ou mentales. Par exemple les étudiants en bloc peuvent se fournir assez facilement des drogues "boostant les capacités de la mémoire et de la réflexion". Ces drogues sont par ailleurs très addictive et l'étudiant peut vite plonger dans leur consommation abusive, jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer. Et d'autre part, on a les dopants, bien connus, utilisés par les sportif afin de "booster leurs capacités physiques". Ceux-ci aussi peuvent vite amener le sportif à ne plus savoir s'en passer.

    Que conclure de ceci ? Assurément que la drogue est un fléau qui tue chaque année des centaines de toxicomanes. Mais aussi qui détruit la vie de nombreuses personnes, tant du point de vue social que physique. Mais encore ? Eh bien, il semble évident que la cause principale qui pousse nombre de personne à fumer, sniffer et se piquer soit le désespoir et la solitude générale dans laquelle ils sont. Désespoir que la société les intègre un jour en elle d'une manière plus valorisante que ce qu'elle leur a offert jusque là. Ce désespoir, causé par la marginalisation bien souvent, entraîne la solitude déjà dénoncée dans notre société individualiste. Que faire pour parer à l'avancée générale de la drogue et des narcotiques ? Quelques solutions, souvent utopiques s'offrent à nous.

    Notre inconnu propose de lutter contre le désespoir, cause de tant de maux. Cela implique la suppression des milieux défavorisés (qui favorisent tant la drogue), mais cette suppression semble utopique. Certains parti d'extrême droite que je ne citerais pas, proposent "une épuration des cités et banlieues", cette proposition hautement raciste et xénophobe, sous entend le renvois de la quasi-totalité des émigrés sur les territoires européens, dans leur pays respectif. De ce côté là, la lutte semble vaine, la solution utopique serait d'arriver à intégrer pleinement ces gens sans repères et sans patrie, leur apporter emplois et nourriture, mais les récents troubles en France (banlieues et CPE) prouvent une fois de plus que le combat pour leur intégration est loin d'être gagné.

    L'amélioration des conditions sociales des enfants dès leur plus jeune âge est également primordiale pour lutter efficacement contre la drogue. Seulement, comment faire ? Des campagnes sont régulièrement menées contre le mauvais traitement des enfants et il existe de nombreuses cellules où les jeunes peuvent expliquer leurs problèmes. Mais est ce suffisant ? Comment savoir si un enfant est bien ou mal dans sa famille et que faire pour l'aider ? La question est à nouveau sans réponse… D'autre part, faut il supprimer tous les styles musicaux et moraux qui pourraient inciter à consommer de la drogue ? Car certains styles traitent clairement de sujets tels que la drogue et incitent parfois son public à en consommer !

    Une chose est sure : la drogue et un fléau. Et un fléau dangereux qui croit parallèlement à notre société. Maintenant, nous savons que la drogue est le principal symptôme du désespoir d'un individu, perdu dans une société qu'il ne comprend pas/plus. Si la drogue gagne du terrain, cela prouve également l'augmentation proportionnelle du nombre de marginaux et laissés pour compte au sein de notre système déjà si compliqué. Si le nombre de ceux-ci augmente, l'intolérance de la société envers eux augmente également, entraînant l'augmentation de la consommation etc. C'est contre un cercle vicieux qu'il faut se battre et le meilleur moyen de lutter contre la drogue, à notre disposition actuellement, reste bien la prévention et l'information.

    Alors ? Bonne lecture ? Je n'aimais pas ce texte à la base car il ne détaille pas assez le problème... Enfin, bref =/

    Voici les commentaires :

    [quote ="benlohest"]Très bon texte, bien documenté. Bravo.[/quote]

    Et dans le texte, il barre le terme narcotique (mal choisi) et corrige trois fautes d'orthographes (elles y sont toujours).

    19/20

    Je vous laisse donc l'occasion de commenter et coter ce texte ainsi que tous les suivants de cette rubrique, bonne lecture ! (pour les courageux).


    1 commentaire
  • Loin de moi l'idée de vous instruire ou vous faire chier constamment avec ça, mais je sens qu'il va encore falloir que je crache mon liquide buccal sur notre société...

    Je pense qu'on peut rencontrer trois mouvements fondamentaux parmis les jeunes actuels.

    Mais avant de commencer le classement proprement dit, je dois replacer la jeunesse actuelle dans son propre contexte. Prenons l'exemple de Jean D. Jean a aujourd'hui 16 ans ; il est en plein dans la moyenne d'âge des "jeunes" (de 13 à 21 ans).

    Jean est donc né en l'an de disgrâce 1993 ; le 21 Mars pour être précis. Depuis qu'il sait comment fonctionne une télécommande, Jean est adepte du "zapping". Il se tient donc au courant (même inconsciemment) des dernières nouveautés de chez Nikes, Adidas, Puma, Nestlé, Samsung, Nokia, Bertoli, Danone et Coca Cola© (pour ne citer que ceux là). Jean "lis" également tout ce qui lui tombe sous la main et qui parait attrayant : magazines peoples, revues publicitaires, les "Femmes actuelles" de sa mère, "Footmag" de son père et "La Meuse" du grand père. Il va à l'école aussi et afin de se faire intégrer dans un groupe, il doit adopter le mode vestimentaire d'un groupe. C'est ici qu'interviennent les bases du classement. Jean va avoir le choix entre deux mouvements vestimentaires :
    Premièrement : le mouvement "fashion", mouvement qui suis la mode dictée par les vecteurs médiatiques précédemment cités. Ce mouvement nécessite une capacité boursière conséquente de la part des parents, les marques étant plus chères. Je les appellerais (péjorativement, désolé), les barrakis (d'aucuns les appellent les ronis, les fashions victims ou les barlos).
    Et deuxièmement, on a le mouvement que je qualifierai temporairement de "neutre", qui rassemble ceux dont, soit les parents ne peuvent pas fournir la somme requise, soit ceux qui sont, malgré tout, moins influencés par les médias.

    Dans le premier groupe, Jean sera instantanément adopté : ses habits prouvent d'eux mêmes que Jean est un bon gars, certes pas très malin, mais au moins, il se plie aux règles soit disant "du groupe" (car le groupe est convaincu que c'est lui même qu'il a décidé de s'habiller comme ça).
    Dans le second, Jean sais qu'il va vers des ennuis : à peine rentré à l'école que toute une bande de types habillés en petites stars se moquent de ses vêtements de seconde main. Et comme Jean n'a pas une bonne tête et qu'il est timide, les autres le prennent comme bouc émissaire (voir article sur Girard très prochainement). D'autre part, Jean rencontre d'autres boucs émissaires et se lie d'amitié avec eux. Entre eux se créent des liens amicaux d'autant plus fort qu'ils doivent sans cesse se soutenir moralement parlant face au mouvement adverse.
    Pour en revenir au premier groupe, Jean se rend vite compte que pour se faire respecter dans cette bande, il faut impérativement se maintenir à jour, et donc, il faut que les parents suivent. Du coup, Jean devient capricieux et colérique. Ses vêtements deviennent sa véritable identité, sans eux, il n'est rien. Et d'autre part, à force de fréquenter des gens odieux et belliqueux (qualités requise pour rester maître de la situation et se moquer ouvertement des "neutres"), Jean devient lui même odieux et belliqueux.

    Les années passent... Jean a maintenant 12 ans et il doit choisir une école secondaire. Suivant ce qu'il a comme ambitions (intellectuelles et sociales) et comme résultats à la fin de ses primaires, il choisit une école plus ou moins stricte au niveau de la matière et de la discipline/morale... C'est ici que le classement commence.

    S'il est barraki (pur et dur), il n'en aura rien à foutre de ses études, ne voulant seulement qu'un endroit où se la couler douce pendant six ans et pouvoir montrer à tous que c'est lui le plus fashion victim de la bande. Il choisit l'école publique (moins chère en plus, ce qui rime avec plus de vêtements).
    D'autre part, Jean commence à s'intéresser de près aux arts tels que la musique, la photographie et le cinéma. Du côté musical Jean a décidé de suivre le mouvement général de son groupe (celui dicté par les radios populaires et la télévision) : le rap (facile à comprendre, masculin et les interprètes s'habillent comme Jean), le R'N'B (idem) et la techno (la musique des discothèques, ouaiiiiiis). La pop peut être également comprise, mais moins (c'est vieux jeu, mais bon, il y a quand même quelques chansons qu'on passe à la radio et deviennent écoutables à la longue). Le cinéma est également concerné. Le style favori de Jean ? Les films d'action ! Mais oui, les trucs faciles à comprendre avec des flingues, des grosses caisses, du feu, du cul, un acteur bodybuildé (accessoirement) et qui s'habille comme Jean : "classe". La photographie est elle aussi concernée par les goûts "de Jean". Jean aime bien garder des souvenirs des films qu'il a vu au cinéma et à la télé (qu'il branche sur MCM, Mtv ou Plug dès son retour de l'école). Alors Jean collectionne sur son Microsoft Windows XP, Pentium 2 (Disque dur de 60Go et 512Mo de RAM), les images issues de ses films favoris (généralement des mecs bodybuildé et bronzés en compagnie de leur voiture et d'une fille pulpeuse). Il aime également les photos de ses stars favorites (équipé de cuir, lunettes de soleil, chaînes en or et cigare). Ou encore des filles presque nues, des voitures de sport, la maison de leur star favorite etc.
    Jean rejette : la culture (putain, c'est chiant), l'éducation (j'en ai rien à foutre de l'école), l'ouverture d'esprit (les livres, c'est qu'de la connerie) et la langue française courante (eh, fils de pute, tu m'vénère ! [Ça signifie : tu m'énerve et si tu continue je te casse littéralement la gueule]). De plus, il mène une lutte acharnée (basée sur la moquerie "brize nice" et la violence élémentaire) contre tout le reste des jeunes différents de lui et "ses" goûts.

    Revenons au second groupe.
    Jean entre dans une école privée, endroit sûrement plus cher, mais où il pourra travailler dans une ambiance plus écolière et rigoureuse. Très vite, Jean s'intéresse à tel ou tel cours en particulier et pense à son avenir. Mais il se passionne également pour les arts, depuis plus longtemps que la première catégorie cependant. En effet, sa marginalisation en primaire l'a poussé à devenir introverti et chercher un quelconque réconfort dans la culture. Il entre donc en secondaire avec un bagage culturel élémentaire solide. A présent, il essaye toujours un maximum de chose avant de choisir ce qu'il préfère et ne recule jamais devant de nouvelles expériences et découvertes. Et grâce à ses nouveaux amis, il découvre différentes cultures et morales. Au fil des années, Jean se forge un caractère plus ou moins indépendamment des autres et de la société (où il observe sans trop comprendre des phénomènes tels que le mouvement barraki [qu'il fuit comme la peste depuis longtemps]). Il se heurte tôt ou tard contre des mouvement plus atypiques et minoritaires (métaleux, gothiques, punks, grunges, etc.). Là, Jean peut décider d'en faire partie, ou pas... Il peut décider de rester "normal", ou bien marquer clairement son appartenance aux groupes amateurs de musique marginale, rebellés contre la société et luttant contre les normes qu'elle impose. S'il reste "normal", il n'en sera pas pour autant rejeté par les mouvements précédents car ceux-ci ne se basent pas sur l'apparence pour juger quelqu'un… Il fait maintenant partie de la catégorie que je nommerai rebelle. Les particularité de ce groupe sont donc une ouverture d'esprit relative, une apparence atypique (optionnel), méfiance voire hostilité par rapport aux médiatisations excessives et un poil de paranoïa. [Attention !!!! Un rebelle n'est pas obligatoirement très bon à l'école (rarement même).]
    Musicalement parlant, Jean aime la musique qui lui a été donné de découvrir au fil des années et qu'il trouvera objectivement écoutable – que ce soit du rock, du rap, du R'N'B, de la techno ou autre, il aimera ce qu'il aime parce que LUI l'aura décidé, il conserve ainsi son esprit critique individuel. Il en va de même pour le cinéma, la littérature, la photographie, et tous les autres arts : Jean fera à chaque fois son possible pour juger par lui-même de ce qu'il aime et n'aime pas.
    Jean rejette : le despotisme, le monopole et l'endoctrinement.

    A ces deux grandes catégories de jeunes doit venir se greffer une autre assez nébuleuse et souvent ignorée. C'est celle de ce qu'on pourrait nommer les "intellos". Cette catégorie de jeunes, pas cultivée pour autant, représente tous ces élèves qui ne vivent que pour leurs études. Ceux qui ne connaissent que ce qu'ils ont vu à l'école et on des 90% partout. Ils sont plus dans l'optique de la seconde catégorie mais en plus aliéné. Car l'école est elle aussi aliénante si on n'y prend pas garde. Généralement, cette catégorie de gens se particularise par un manque (pas dérangeant) d'amis, des lunettes, un bâton dans le cul, un bouquin dans la poche et une ignorance quasi complète de la culture extérieure à celle enseignée à l'école.

    Et voilà ! Vous avez sous les yeux, selon moi, les trois catégories mères de jeunes qu'on peu trouver de nos jours (barrakis, rebelles et intellos). Ces catégories n'ont pas la prétention de décrire chacun dans ses moindres détails. Elles décrivent le stéréotype même du barraki, rebelle et intello, et ont pour but de classifier GENERALEMENT les individus de notre société. Je vous mets au défi de trouver un barraki/rebelle/intello pur. Voici plusieurs exemples d'exceptions à la règle, les hybrides, ceux qui prennent parfois le meilleur, parfois le pire, de chaque catégorie : Certains sont barrakis et ont de bons points à l'école, certains sont cultivés et réussissent à l'école. Certains ratent à l'école tout en étant très cultivés. Certains acceptent le système tout en étant cultivé et en réussissant leur scolarité. Et puis surtout, il y a les autres…

    N.B : Si vous vous sentez d'une quelconque manière insulté par ce texte, je vous conseille vivement de vous remuer le cul afin que ça change, le blog n'est pas fini…

    N.N.B : Je ne prétend en aucun cas détenir la vérité, ce texte est entièrement subjectif et ne fait qu'exposer mon point de vue personnel (les barrakis qui viennent de lire le texte peuvent respirer).


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  • Entrons nous dans un siècle où l'hétérosexualité sera finalement minoritaire ? Déjà de nos jours, l'homosexualité (terme politiquement correct) est presque banalisée, normalisée. Ca reste un phénomène qui m'échappe complètement : comment peut-on éprouver le besoin de faire l'amour, et même sortir, avec un être du même sexe ?

    Enfin, je ne critique pas, chacun ses moeurs, certains pètent les plombs et deviennet paranos du jour au lendemain et d'autres ont une manière particulière de faire l'amour. De mon coté, ce qui me dérange, c'est que ces moeurs soient banalisés et mêmes presques rendus normaux. Je ne conseille pas de faire un bond de 20 ans en arrière, loin de là. Mais il y a de la marge.

    Il y a 3 jours, j'ai vu une publicité à la télé (oui, ça m'arrive de temps en temps de la regarder). Mais ce n'était pas une pub ordinaire. La réclame présentait la situation actuelle des homos. Il parait que dans certains pays, ils sont encore traîtés comme des merdes, des animaux. Et à la fin, elle annonçait une journée mondiale contre l'homophobie. Ou est le mal me direz vous ? Il n'y a pas de mal. Juste un illogisme. C'est la seconde pub pro-homo que je recence. La première quand à elle était carrément scandaleuse. Elle n'a d'ailleur pas fait long feu. C'était une pub pour des préservatifs de maque X. La pub montrais clairement deux gays en plein acte copulatoire. Jusque là, passons. Le scandale est que aucune pub hétéro ne correspondait à cette dernière ! Alors là, ou allons nous ? (non, pas DMC). Etre hétéro serait-il anormal ? Déjà qu'il y a la gay pride (et pas d'hétéro pride), ils n'ont pas assez avec ça ? Je ne comprend plus rien à ce système moi. Je suis d'accord que les homos sont des gens normaux après tout, mais est ce que le fait qu'ils soient homo leur aloue automatiquement une médiatisation excessive ? Ils ne sont pourtant pas si extraordinaire... Vous savez quoi ? Je suis jaloux des homos. Et ça, ce n'est pas normal. Tout ces facteurs ne poussent-ils pas dans un certain sens à changer de bord ? Est-il normal que de nos jours, les films pornos par exemple, montrent de plus en plus des homos ? Il en va de même pour les séries et films. Depuis Philadelphia, on ne voit plus que ça... La conséquence la plus élémentaire de cette médiatisation est le nombre croissant d'homosexuels dans les populations urbaines...

    C'est le monde à l'envers.


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