• Vous savez quoi ?

    Bha je commence a en avoir tout doucement marre de mes études. On bosse comme des tapés pendant des heures sur des matières overchiantes, pour au final se taper une balance. Je hais l'unnif.

    Je suis dégoûté, ulcéré et fou de rage. 


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  • Je baisse mon arme, encore un de moins.

    Je peux enfin sortir de ce trou à rat, plus rien n'y vit désormais. Dehors, le vent hurle comme pour exprimer l'agonie de notre planète, torturée par les humains. Quelques gouttes de pluies commencent même à s'écraser sur le cuir de ma veste. Le froid et le noir, j'y suis habitué à présent. Mon véhicule de fonction est garé sur le trotoir en face. La rue mal éclairée et encombrée de détritus est complètement déserte, la solitude aussi fait partie de mon quotidien.

    Trop différent, un humain normal ne comprendrait pas. Est-ce mon immortalité ? Ma force décuplée ? Mon intelligence et ma culture hors du commun ? Ma modestie ? Mon auto-dérision ? Ma maladresse ? Je ne sais pas. Mais quelque chose fait que les humains se méfient instinctivement de moi, même après avoir été confrontés aux horreurs de notre ère.

    Etre un vampire a pourtant un avantage. De taille. Cela me permet de faire la différence. Il est très compliqué de découvrir les personnes de valeurs dans ce monde si peuplé et si uniforme. Mais moi j'en suis capable. Je demeure convaincu que le jour où je mourrais, abattu par un lycan, pris en traître par un des miens ou même vaporisé dans l'apocalypse terrestre, je connaîtrai autant de personnes de valeurs (humaine ou vampire) que quelqu'un ne conaîtrait de personnes "normale" sur une durée de vie normale.

    Cependant, cette idée ne me réchauffe pas le coeur, ce que je désire par dessus tout reste néanmoins la présence d'un ami. Le jour de la trahison de Nataniel, j'ai failli renoncer à cette vie, renoncer à ce que j'étais devenu, je ne souhaitais plus que la mort. Si Elle n'avait pas été là, je ne serais plus. Aujourd'hui, le genre humain m'a tellement déçu qu'il a perdu toute confiance potentielle que je pourrait lui alouer, quel que soit l'individu rencontré. En je ne sait combien de centaines d'années, je n'ai encore jamais été agréablement surpris par cette race. C'est pour ça que je suis devenu agent de la mort, pour apporter ma pierre à l'édifice, pour remplir le rôle que seuls les vampires peuvent remplir : éradiquer les erreurs de la nature afin de permettre qu'un jour, peut-être, l'humain puisse me surprendre agréablement.

    Je suis un rêveur, je souhaite un monde utopique, et au contraire, j'assiste à la descente aux enfers de l'humanité. D'abbord, il y eut la crise économique, puis la guerre, la bombe atomique, les mutations, les génocides et enfin le soleil a commencé à ne plus briller, voilé par le manteau de poussières soulevé par les explosions de toute sorte. Nous entrons dans l'hiver nucléaire et mes espoirs de voir l'espèce humaine en sortir glorifiée sont partagés. Si jamais les extraterrestres existent, ils doivent bien se fendre la poire, ils n'auront même pas besoin de nous envahir pour nous anéantir, les humains se chargent bien de s'auto-exterminer.

    Pourtant vers le début du 21ème siècle, j'avais bon espoir que, grâce à son dégré d'avancement technologique et culturel, l'humain décide de s'unir face à son propre déclin. Au contraire, il a commencé à se haïr et s'auto-détruire. Cette espèce ne mérite pas ma considération, mais pourtant j'y suis attaché.

    Oui, j'y suis attaché, car certains individus méritent qu'on les apprécient. Certains ont su voir au delà de ma différence, Elle était comme ça. C'est au début du 21ème justement que je l'ai rencontrée, elle sera mon unique histoire d'amour sur toute ma longue vie. Hélas, elle ne voulut pas partager ma destinée, elle aimait trop sa condition de mortelle, et je la comprend. "Car être mortel, cela rend tout beaucoup plus beau car on sait que rien ne sera plus jamais pareil qu'à l'instant où on l'admire". Il a fallu que je soit immortel et que je voit un certain film avec Brad Pitt dont j'ai oublié le nom pour m'en rendre compte, peu de temps après la mort de mon aimée.

    Les seuls autres êtres auquel j'accorde ma considération, avec ces humains "open minded", sont mes semblables, les vampires. Ceux qui m'ont initié, ceux qui réfléchissent au delà des apparences, "ceux qui savent", mais qui n'en ont jamais assez, qui veulent toujours en savoir plus. Ceux qui ont compris que la sauvegarde de la planète se fera avant tout en se cultivant, en se différenciant. Car ce sont la différence, la tolérance, la culture, la philosophie, l'éducation et le respect mutuel qui sauvront l'humanité une fois son heure venue. Le jour où tout les humains seront differents, conformes à eux mêmes et pas à un formatage quelconque, et tolérants, alors les guerres s'éteindront, "défendre un drapeau" n'aura plus de signification. Le jour où ils seront cultivés et respectueux, ils sauveront leur planète et leur propre espèce cessera de s'auto-combatre et s'auto-détester. Ils auront compris qu'ils ne forment qu'une seule entité qui devrait s'aider plutôt que se mutiler, ils auront compris que leur ancêtres s'y sont aussi cassé les dents, ils auront compris que la connaissance est le meilleur moyen de se préserver de la haine et de la guerre ; connaissance passant avant tout par l'intérrêt pour leur semblables, différents de la masse, ceux qui auraient un point de vue et des connaissances différentes à leur apporter.

    Je ne fais pas partie du même monde que vous, et je vous indiffère. Pourtant vous qui dites faire partie d'un autre monde que le miens, vous m'intérressez. Mais je me sens seul, j'aimerais tant être plus proche de mes semblables, ceux avec qui l'équation fonctionne dans les deux sens. J'aimerait tant ne pas être forcé de me contenter de ce triste sujet d'étude que vous êtes...

    La pluie s'abat maintenant à verse sur mon pare-brise. D'ici deux heures, le soleil aurait dû se lever, mais il ne sera même pas remarqué à travers les nuages. Dans quatre heures, j'ai cours de génétique. L'avantage de l'absence du soleil est que je peux faire des journées de 24h, mon boulot de nettoyeur la nuit et mon boulot d'étudiant de "jour". "Goth", "Geek", "Excentrique", "Taciturne", c'est comme ça qu'il me qualifient. "Boulet", c'est comme ça que mes semblables me qualifient, vous voyez où est la différence à présent ?

    _____________________________________________

    Petit clin d'oeil à Dante, Phanélia, Sita, Ben, Sim, Joos, Soul, Tsunami, Meph, Astre, Sylvain, Cha, Annou, Belinda, Kenzo, Dom, Adri et à toi mon aimée qui fut la dernière rencontrée à voir au delà de la différence ;) :*

    Clin d'oeil au passage à vous geeks, artistes, libres penseurs, excentriques, philosophes et intellectuels qui aimez cultiver la différence et pourtant êtes incompris par le commun des mortels, ce texte est pour vous. Moi je suis juste une andouille sur patte qui passait par là, un boulet, un être qui en a soupé de l'intolérance et l'indifférence.

     


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  • Incapable de trouver le repos. En manque... Je crois que je suis en manque. Un manque sérieux d'amitié que je ne peux satisfaire. En manque de contacts humains que je ne peux trouver. En manque d'amour que je ne peut assouvir. La bloque est comme un mur infranchisable qui se dresse sur mon chemin et semble vouloir me rendre dingue. Est-ce que la réussite a ce prix là ? Je crois que la réponse est malheureusement oui.

    Je me sens comme aspiré par un vide intérieur. Plus rien n'a de saveur, la lumière du ciel est toujours grise, le monde extérieur s'est arrêté, mon univers se limite à quatres murs, un pc et une chaise. Ces trois éléments que je redoute maintenant par dessus tout.

    Game is over, ereverything's collapsing.

    J'ai envie de pleurer.

    Je crois que ce monde ne veut pas de moi et il me déçoit de plus en plus chaque jour. J'ai parfois l'impression de n'appartenir qu'à ce cercle très restreint d'individu non pas refusant toute conformité mais incapables de s'y conformer, et ça me rend malheureux car je me sens horriblement seul. Insupportable poids de la solitude, du matériel et du savoir. J'aimerai tant m'en libérer, vivre à la family man. Pour moi c'est ça le bonheur, ces études je ne les ai choisie que par amour de la matière et par cupidité dans l'optique d'un job bien payé plus tard. Si j'avais su les conséquences qu'aurait eut ce choix sur ma vie sociale, j'y aurait regardé à deux fois...

    Je crois que le sommeil sera encore long à venir ce soir...

    [Même écrire comme je le faisait avant devient difficilement réalisable, j'ai peur de devenir ce que j'ai toujours redouté... Mais le jour où ce sera le cas, vous n'entendrez plus parler de moi, je serai parti, et je ne reviendrai pas, je prendrai mon baluchon et je tirerai un trait sur tout ça, je LA prendrai avec, je prendrai mes diplômes et je partirai vers un endroit où la vie et les gens seront plus simples, moins superficiels]


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  • Vous ignorez qui je suis... Ombre parmis les ombres, passant dans la masse. Cependant, dans votre impression de "déjà vu" de ce petit être insignifiant qui ressemble à tant d'autres, vous commetez une grave erreur. J'apprends... Mon but n'est pas de dominer, ni de mener. Mon but est de vous aider, d'une manière si discrète aujourd'hui et si grandiose demain que vous n'en ressentez pas encore les effets. Pourtant, je suis là, j'entends, j'écoute, j'observe, je ressens, j'étudie. Vous, amis, connaissances, étrangers, rencontrez moi et oubliez moi, car je n'en vaut pas la peine, seuls mes actes restent, même si vous ne les remarquez pas, même si vous nous jugez moi et mes actes totalement anodins.

    Ce que je fais, je le fais parce que je sais à quel point cela soulage et fait plaisir, je suis moi même très heureux qu'on me traite de cette manière. L'écoute ! Pour vous, seuls vos opinions comptent, seul votre avis a une valeur objective. Vous ne vous rendez pas compte de l'erreur grossière que vous commetez. Car chaque point de vue est intérressant, chaque situation mérite différentes interprétation afin d'être apréhendée avec sagesse et objectivité. Si vous ne jugez pas mon expérience/point de vue digne d'être entendus, libre à vous. Vos avis, eux, m'intérressent par contre. Un ami doit avant tout savoir écouter et savoir faire passer l'autre avant lui même, dans certaines limites de raisonnabilité.

    Je sais que je suis différent, je sais que ma vie a pris une tournure plus compliquée, je sais que cela ne vous intérresse guère de savoir que des mondes différents des vôtres existent. Vous ne souhaitez pas les connaitre, libre à vous. Hélas, j'appartient à ces mondes, pas aux vôtres... Je suis né pour apprendre, mon écoute respectueuse et attentive de vos voix s'élevant contre ce qui vous semble injuste en est la preuve. Ma fréquentation assidue des cours en est une autre. Toute cette connaissance que j'accumule, je le fais dans votre intérrêt, afin de vous sauver de la maladie et, si possible, de l'injustice et la démence humaine. Vous méprisez mon monde ? Très bien, sachez simplement que mon monde vous aime et s'intéresse à vous et votre savoir, de très près.

    Je regrette sincèrement de vous l'apprendre ainsi, mais vous n'êtes pas mes amis. Votre mépris obstiné, votre refus d'intérêt, votre superficialité, votre exubérance et votre haine de la différence me font vomir. Vous n'êtes que des substitus à la solitude et des source d'apprentissage et d'étude temporaire. Comme tout ces autres êtres insipides qu'il m'a été donné de croiser, je vous rejetterai dans la soupe populaire dont vous venez et dont vous êtes des représentant juste supérieurs à la moyenne. Il est peu d'êtres illuminés sur cette Terre, et je n'en suis pas. Pourtant, je sais en reconnaitre un lorsque je le croise et je sais m'abstenir de paroles inutiles lorsqu'il s'agit d'en apprendre d'avantage sur lui. Et je sais d'expérience que s'il en vaut la peine, il saura aussi se taire le moment venu afin de m'entendre et apprendre de moi dans le but d'élargir son champs de vision sur ce monde immensément diversifié. Mais là où je suis davantage différent de vous, c'est que je sais aussi me taire et entendre des gens moins éclairés (même s'il fabulent car chaque point de vue compte !), des gens comme vous ! Cela dit, je ne préconise pas de se taire et ne rien dire, chaque opinion mérite, et doit, être discutée, contredite et remise en cause afin de la faire mûrir et en tirer une conclusion constructive, mais cela doit être fait lorsque chacun a eut le temps d'exposer son point de vue après avoir écouté celui de l'autre.

    Lorsque tout ceci sera fini, nous repartiront chacun de notre côté. Je ne vous oublierai jamais en tant que personnes et vos idées seront classées dans mon esprit comme les idées lambda, données complètes et commentées, avec leurs détails subjectifs et erronés. Je vous aurai assimilé, mais aussi respectés et appréciés dans votre style, j'aurai été votre ami. De votre côté, vous ne m'oublierez pas en tant que le biologiste qui se tait tant que l'autre parle, que le gars en noir qui observe et écoute le monde environant et appréciant les mondes plus illuminés, plus matures mais plus sombres, moins populaires, différents ! Mais mes points de vues, vous ne les connaitrez pas, vous ne saurez absolument pas qui je suis. En un an et demi passé ensembles, vous ignorez tout de moi, de mes aspirations, de mes convictions. J'ai pitié de vous. Tout ce que je demande, ce n'est pas donner mon avis, c'est qu'on l'écoute, qu'on le respecte, qu'on essaye de le comprendre et qu'on s'y interresse, du moins qu'on me le demande. Si votre conception de l'amitié n'englobe pas cette notion, alors la nôtre est condamnée. Si vore conception de l'apprentissage ne passe pas par l'écoute de tout les points de vue, même les plus différents des vôtres, alors vous êtes perdus.


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  • Ce soir, le monde est triste, frustrant, décevant, mystérieux...

    Mais il est aussi chargé d'un sentiment qui ne m'avait plus étreint depuis fort longtemps. Un mélange de fièreté et d'assurance, comme un renouveau.

    J'ai l'impresion que des jours meilleurs approchent, qu'ils sont tout près même. Les jours glorieux d'antan m'ont ramené une petite étincelle de joie et d'espoir.

    C'est une impression grisante et mélancolique en même temps, j'ai envie de sortir, prendre un taxi et aller faire la fête, de revoir mes anciens amis, de me prendre une solide taulée et qu'il s'effectue un changement radical dans ma vie, quitter le quotidien étouffant dans lequel je m'enfonce.

    J'avais aussi oublié une chose... Bon Dieu, comme ça fait du bien de se sentir désiré, autant physiquement qu'intellectuelement. Comme il est bon d'aller se coucher en se disant qu'on vient de passer une soirée fantastique, de celles dont on se souviendra encore longtemps.

    Une chose nouvelle aussi : pouvoir regarder les autres de haut du fait de notre réussite, ça rappelle pourquoi est-ce qu'on se bat comme des chiens pour réussir. Pouvoir aider quelqu'un à atteindre cette même réussite et à l'aboutissement l'y mener, ça c'est grandiose. Et pouvoir se dire que cette personne est quelqu'un qui semble vraiment en valoir la peine, c'est le pied.

    Je souhaite à ma filleule une réussite brillante au terme de cette année d'étude, qu'elle soit propice à ton épanouissement personnel.


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