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Ce soir, je venais écrire un article désespéré, haineux, triste et déprimant à souhait. Je venais retranscrire un article que j'ai écris tout à l'heure dans le train... Mais j'ai décidé de ne pas le faire. Je passe donc écrire pour dire que je n'écris pas.
Je dirai juste qu'une fois de plus... Et encore avec autant de force destructrice qu'auparavant, le doute, la paranoia et le désespoir sont là.
Une fois encore, je me suis perdu dans les limbes de mon esprit, une fois encore, j'ai été incapable de gagner ce combat impitoyable que je semble me livrer.
Cette situation m'épuise, je sens que je vais aller consulter un psy. Et surtout, surtout, je vais cloturer cette partie du blog. Cet endroit n'est plus approprié, sa ligne éditoriale est périmée et désuette, il tourne comme je n'ai jamais voulu qu'il tourne mais son rôle a changé, j'ai changé.
Ceci est donc le dernier article de la section "lamentation alias Entre deux insomnies".
Mais aujourd'hui, ce soir... A défaut d'autre blog, je vais juste tenter de ne pas m'étaller, tenter de ne pas piquer une crise de démence. Je venais juste tenter de me comprendre, de savoir ce qui ne tourne pas rond pour que ce qui s'est passé ai bien pu se passer. Comment des actes peuvent ils avoir un impact si terrifiant sur la psyché ? Comment un être peut il se mutiler et se torturer à ce point par manque de confiance en lui ? Comment est ce possible de se haïr à ce point ? Comment peut on se sentir si pitoyable ? Si insignifiant ? Et comment, Bon Dieu comment, peut on se saboter soit même à ce point ?
[Et elle me manque déjà]
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Comme chaque année à la même période, je suis en bloque.
Et comme chaque année à la même période, je me fait chier pendant des heures à résumer mes cours, attendant avec impatience le début de ces foutus exams. Car oui, chose curieuse, j'aime pas la bloque, mais j'aime les examens Oô J'essaye de m'expliquer ça par le fait que pendant la période de test, j'obtiens enfin des résultat. Pour une fois, j'ai le sentiment que ma vie avance. Mais d'un autre côté, ça me fait peur (putain, j'ai fait le calcul, dans deux ans, j'ai finis mes études *iiiiiiiiiiiik*). Paradoxal mais inexpliqué.
Sinon, je passe mes journées à alterner résumage, procrastinage, résumage, mangeage, résumage, rêvage, résumage, buvage, résumage, dodotage, etc etc etc.
Drôle, à chaque période de bloque, j'arrive à pondre un article pourri sur ma vie pourrie d'étudiant en session xD Faut l'avouer, être étudiant, c'est cool pour les vacances, les guindailles, les potes et la belote pendant les pauses, le reste, c'est un poil trop contreignant à mon goût. Enfin, y a déjà du progrès depuis le secondaire, maintenant au moins, si je veux sécher un cours que je considère totalement inutile, je peux prendre la responsabilité de le faire. [Tu peux même te permettre de pas passer les exams, mais les résultats à long terme ne sont pas garantis].
Que dire d'autre ? Sinon que mes amis me manquent, que j'ai une furieuse envie d'être ami avec la terre entière, d'aller en soirée goth/indus/EBM (rhaaaaaaaa, Blutengel et Rotersand à Waregem \o/ ), de passer une nuit blanche dans le carré et d'être en été pour partir en randoooooooo :(
*Gnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn*
[End of the exams : 22/01]
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Errance...
Paumé entre deux pages html, je m'interroge...
Cette vie n'est-elle pas l'incarnation du non sens et de l'hypocrisie ? Il faut que j'arrête de me voiler la face cela ne mène à rien, j'essaye de feindre ce que je ne suis pas, et j'y arrive avec une médiocricité alarmante. Ce sentiment d'impuissance et de condamnation m'exaspère, faut trouver une échappatoire, trouver une direction.
Hélas, cette direction illusoire que nous impose le système domine encore et toujours, implacable, inflexible, éternelle... Comment lui échapper ? Comment ne pas s'enfermer dans un destin immuable et téléphoné d'avance ? Comment contrarier les statistiques, les projets et les pensées rétrogrades ?
J'ignore comment la majorité de la masse peut endurer ça... Tolérer cette vie de merde, programmée, misérable et anonyme. Tous dirigé dans la même direction, tous dressé de la même manière et crevant de la même façon. C'est comme un torrent qu'il faut combattre, remonter sans jamais se fatiguer, car si on arrête de nager, soit on se noie, soit on est emporté par le flot, jusqu'à devenir l'un d'eux. Et j'ai de plus en plus de mal à lutter.
Ce sentiment de solitude écrasant commence à me peser. Ce froid et cette grisaille commencent à m'affaiblir, la fatigue me gagne de jour en jour. Pourquoi n'intégrerais-je pas cette matrice si douillette ? Vivre dans l'oisiveté comme mes congénères humains. Ne plus chercher de réponse, ne plus rien espérer de la vie, ou du moins ne plus rien espérer en tirer. Rejoinde la destinée qui m'est réservée depuis si longtemps.
Que de regrets et remords, déjà. Que de choses à côté desquelles je suis passé car j'ai voulu me plier à cette destinée, ou même sans m'en rendre compte sur le coup. Quelle horreur que d'être encore aliéné à cet endroit, à ces gens, à ce foutu fric, alors qu'il y a bien longtemps que je souhaite tirer ma révérence. Carpe diem qu'ils disaient... Engagez vous qu'ils disaient...
En notre siècle, en ce millénaire, après des années de progrès fulgurants, il y a encore moyen d'être malheureux pour des conneries pareilles... On croirait lire les lignes d'un ado' en crise, pitoyable. Pauvre chéri impuissant et se lamentant sur son sort... Mais bouge toi le cul nom de dieu ! Arrête de nous faire chier avec tes gérémiades et prend toi en main bordel ! Quitte cette baraque maudite, trouve toi un boulot d'étudiant, un studio et vit ta vie ! Vingt ans ! Tu devrais être parti depuis perpèt', surtout dans des conditions pareilles ! Quiconque t'en empêchera devra s'écarter, c'est ta vie après tout. T'es trop gentil voilà tout ! Faudra bien qu'un jour, certains lâchent du leste et que tu prenne un peu de plomb dans l'aile, tant pis pour les conséquences, ça sera toujours mieux qu'avant.
Mais voilà, comment diriger sa barque vers un objectif théorique, tout en trahissant cet objectif en pratique ? Le théorique est-il un bon choix ? Ne quittais-je pas un système pour tomber dans un autre, plus pervers et plus subtile à la fois... Ne me fourvois-je pas ? Jusqu'à quel point vais-je pouvoir mener cet objectif à bien, avant de chuter aussi rapidement que je suis monté ?
Je ne me sens pas prêt... Pas apte à faire face à de telles responsabilités, mais je ne vois pas faire autre chose... Que faire alors ? Ou plutôt que ne pas faire ? Fuir ? La seule solution, c'est la fuite qu'ils disaient... Prendre mon baluchon, mes connaissances, mon disque dur et me tirer, loin, dans une autre dimension, dans un autre monde. Quitter un étage pour en changer ? Monter ou descendre ? Quel niveau sera le meilleur ? Mais comment y parvenir ? Et le résultat sera t'il positif ou négatif ? Comment ne pas se tromper ?
La peur ! Voilà ce qui régit ta vie aujourd'hui. La peur du changement, la peur des autres, la peur de grandir. Mais surtout la peur de te trahir et perdre ce que tu as de plus cher. Tu n'es qu'un lâche, voilà tout, un pantouflard errant entre ses quatre murs mentaux et tentant de se convaincre qu'il est en dehors de ceux-ci. Où iras-tu une fois dehors ? En comptant que tu sorte un jour, que tu oses traverser le jardin pour aller voir ce qui se passe au delà de ta cloture...
"Jump the fence, and go away"
Ou reviens en arrière, ramasser ce que tu as oublié, apprendre ce que tu as volontairement ignoré. Trahis tes chaînes, brises ta famille et tente un ridicule retour en arrière, peut-être que la réponse s'y trouve. Ou peut-être pas... Mais il n'est jamais bon de transgresser les lois du temps. Ni tenter de pénétrer dans les mondes qui ne te sont pas destinés, même si ça te met en colère, même si tu te crois capable d'y entrer. Car ces mondes ne t'aiment guerre, il faudra que tu passe au stade imago pour les pénétrer et pour qu'ils te transcendent. Ne désespère pas, peut-être qu'un jour tu y arrivera, même si le courant est très fort, même si tu est seul, même si tu reste fidèle à toi même... Je te demande juste de te souvenir de qui tu es quand tu y sera.
Laisse là tes regrets, il est déjà trop tard, même si ça te rend malheureux. Je sais que tu souhaite être "comme les autres", être quelqu'un d'autre. Peut-être moins intelligent, ou plus artiste, plus fantaisiste, moins rationnel. Prend des drogues alors, plus, toujours plus, essaye le chimique, perle aux Dieux et crève dans un squatt. Ou prend une perceuse et lobotomise toi, il existe des solutions. Tu ne supporte plus ton reflet ? Brise le miroir alors, ou drogue toi. Prends du speed et rattrape le temps perdu ou prend des hormones et commence à ressembler à un homme ! Au moins tu en aura l'apparence, cesse d'être cet hybride repoussant car trop polyvalent, pas assez l'un ou l'autre.
Bois de la bière, passe ton permis, achète une peugeot, habille toi fashion, trahis tes amis et commente le foot.
Okay, je viens de capter, merci de m'avoir lu.
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"Tous ont basculé dans le vice et la démence. Le monde entier se roule dans sa propre vomissure. Excrément de l'enfer, déféqué par Satan lui-même."
"Et les cavaliers descendirent du ciel, précédé par les flammes de la colère divine. Alors tous, ils se prosterneront et supplieront. Mais le Seigneur sera intraitable."
- Ils se complaisaient dans leur déchéance, pauvres créatures égarées, condamnées à l'extinction. Si nous les avions découvert plus tôt, nous aurions pu faire quelque chose pour eux... Leur montrer les solutions possibles pour éviter leur propre disparition. Cela m'attriste de parcourir des millions d' années-lumière pour ne trouver que ça...
- Je suis sur que même si nous leur avions montré le chemin, ils ne l'auraient pas pris, par peur ou par stupidité. Nous n'avons rien à nous reprocher.
L'autre jour, dans le métro bruxellois, j'ai rencontré un clochard. Un SDF répugnant, sentant la sueur et couvert de haillons ; il buvait une bière et de sa bouche exhalait une odeur repoussante. Il me commandait de lui donner une pièce en échange de quoi, Dieu serait clément avec moi. Je n'ai pas tout de suite réalisé que je l'avais tué. Mon poing arrêta de cogner le petit tas d'os humide qui formait son crâne avant que je ne l'éclate sur le sol. Tout le monde hurlait autour de moi et moi je riais comme un dément.[Ce ramassis de connerie a été écrit sur l'inspiration d'un film bien connu de David Fincher, je vous laisse deviner lequel ;-) ]
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Etant donné le peu de temps qu'il m'est imparti, je suis simplement venu vous annoncer la naissance d'une nouvelle rubrique. La rubrique "Inachevés et inconnus". On pourra y trouver une série de texte réduit le plus souvent à de simples paragraphes isolés, nés de mon imagination sous le coup d'une impulsion quelconque et bien souvent impossibles à inclure dans une structure cohérente. Je vous met toutefois en garde contre la teneur de ces articles souvent très subjectifs
ou/et incongrus. Voilà, maintenant, à vous de voir ;-)
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