• Juste une dissert' que j'ai pondue récemment pour l'invertébré qui me sert de copine [oui, on s'aime^^] et visiblement son prof' a apprécié donc, je vous la jette en pâture [oui, faut pas croire non plus que je vous donne aussi les dissert' que les prof ont pas aimé, j'aurais l'air de quoi moi sinon ?]

    Dans la société actuelle, il y a deux types de sports ; les sports individuels et les sports d'équipe. Dans la première catégorie, le but est généralement de vaincre l'adversaire, seul lui aussi. Souvent, ces sports requièrent un dépassement de soi et une volonté accrue d'atteindre la victoire. Ici, tout se joue sur le mental du joueur ; on n'est pas le meilleur lorsqu'on le croit, mais lorsqu'on le sait. Cette dissertation s'intéressera plus particulièrement à la seconde catégorie de sport : ceux qui opposent deux équipes.

    De loin minoritaires mais plus populaires, ces sports sont représentés partout dans le monde sous diverses formes. Cependant le principe général du jeu ne varie pas d'un sport à l'autre : il faut se passer un objet, généralement une balle, qu'il faut mener à un but précis. Nous connaissons tous ces jeux : football, basket-ball, base-ball, water-polo, rugby, etc. Ensembles, nous allons voir qu'il y a un dénominateur commun à toutes ces disciplines : elles suscitent l'engouement et la passion des masses. Ce dénominateur est en relation directe avec notre sujet car si cela amène sa part de points positifs à notre société, une bonne dose de négatif est également engendrée par ce que nous appellerons "l'effet de masse".

    Comme le disait René Girard dans son ouvrage "Je vois Satan tomber comme l'éclair", l'être humain, lorsqu'il est entouré de ses semblable, doit dépenser une certaine quantité d'énergie pour garder son équilibre. Cela introduit le concept du "bouc émissaire". Nous pouvons faire l'analogie avec notre cas du sport.

    Un stade de football... Cinquante mille personne rassemblée autour d'un même centre d'attention : vingt deux types courant après un ballon et la victoire. Chaque camp exhorte ses joueurs à remporter le combat contre l'autre nation. Car dans ce sport, ce ne sont pas les équipes qui s'affrontent, mais les nations. Il n'y a pas plus patriote qu'un supporter dans un stade. Et il peut assister EN DIRECT à une guerre mondiale miniature. Tout y est : les combattants sur la pelouse, les états-majors en arrière, il faut prendre possession du camp de l'autre sans se faire substituer le siens, on hurle, on tombe, c'est violent et le peuple soutient activement son camp. C'est ici qu'intervient un autre élément important : la violence. Tant sur la pelouse que dans les gradins, la violence fait rage. Depuis les arènes romaines, on a fait des progrès me direz vous, mais à l'époque au moins, on mourrait dans la fosse, pas dans les gradins, tout le monde se souviendra du drame du Heysel le 29 mai 1985.

    Le concept du bouc émissaire peut nous éclairer sur ce phénomène qui peut pousser certains à "péter les plombs" et agresser, blesser et tuer dans un stade. En l'an 33, Ponce Pilate, sous la pression de la foule, condamna Jésus, plus grand Bouc Emissaire de l'histoire. Selon Girard, le bouc émissaire est celui qui doit être "lynché" afin d'assouvir la soif de violence de la foule déchaînée. Cela se produit à intervalle régulière dans l'histoire : il faut un coupable à lyncher pour satisfaire la soif vengeresse des masses. Ici, avec le football, mais aussi tous les autres sports d'équipe, ces cinquante mille personne, si elles ne sont pas satisfaite par leur équipe, "pètent les plombs" sous l'influence du mécontentement de la masse et les injures du camp adverse et peuvent devenir incontrôlable. Il leur faut alors un bouc émissaire : que ce soit l'arbitre, les joueurs ou les supporters adverses. Qui que ce soit, cela peut mener à une situation similaire à celle du Heysel.

     

    Alors quoi ? Ces sports sont-ils bon ou mauvais pour notre société ? Engendrent-ils une génération de crétins malfaisants ? Au vu des constatations précédentes, on pourrait le croire... Et pourtant. Si on lit attentivement ce qui précède, il ressort clairement qu'un supporter n'est pas dangereux en lui-même, il peut même être loin du crétin malfaisant. Il n'est juste qu'un être humain influençable par la foule, aimant un jeu rassemblant les masses, quel qu'il soit.

    Au contraire, le sport est probablement le seul langage compris par tous les peuples terriens, la clé de la réunification des nations, mais aussi des générations. Il faut juste relativiser le sport en lui-même, et c'est là que le bât blesse : trop de supporters prennent des situations de match comme une "guerre mondiale", comme quelque chose de sérieux. Ce n'est jamais qu'un jeu, rien de plus. Hélas, les organisateurs et participants eux même l'oublient parfois et cela mène au dopage, à la corruption, la violence et au mensonge. C'est peut-être en pensant à ces participants que Bloy prononça ces mots, nous ne le saurons peut-être jamais.

    Pour revenir à la fierté nationale générée auprès des supporters par le sport, si nous voulons illustrer ce cas de figure, il suffit de se pencher sur la Belgique un soir où leur équipe nationale remporte un match de coupe du monde [même si c'est rare], jamais flamands et wallons ne sont plus unis qu'en ces moments. Jamais les français ne sont plus fiers de leur pays que lorsque leur équipe remporte un de ces matches. Le sport n'est pas un vecteur créant des crétins malfaisants, il crée une génération de gens passionnés, il lie les peuple d'une même bannière, il résout les conflits d'une manière pacifique (en dépit des violences de stade) mais avant tout, il conserve son rôle premier : il distrait les masses et amuse les joueurs. Le sport est un élément propre à l'espèce humaine, au même titre que l'art. Dire qu'il produit une génération de crétins malfaisants serait renier des siècles d'histoire humaine.

     


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  • Wéééééééé, merci aux Français pour cette victoire de la droite ! Ptêt que les changements que va apporter votre président motiveront notre bande d'andouille rouge à arrêter de voter pour la mafia qui nous sert de premier parti... Bonne soirée à tous !

    [Et pour ceux qui ont voté Ségolène, ne vous bilez pas trop, je suis sûr que ce type là n'est pas un connard et saura gérer votre pays aussi bien que possible]


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  • [J'en viens presque à croire que je vais réussir cette putain d'année]

    [Donc, vous attendez pas à me voir souvent pasque là, ça devient vraiment chaud et que toute façon la vie est belle donc, rien à dire ou à râler ou à critiquer]

    [Cela dit, je vous autorise à me râler dessus]

    [Pasque moi je vais réussir, contrairement à ce que tout le monde semble vouloir croire]

    [Donc, positif, okay ?]

    [Et je veux pas entendre parler de Ségolène présidente, alors, les français, si vous me lisez, vous savez pour qui voter pour me faire plaisir^.^]

    [Et si quelqu'un connait le père Noël, vous pouvez lui dire que c'est un enculé de ma part tiens]

    [Et qu'il a des hémorroïdes]

    [Parce que moi aussi à force de rester assis]

    [Et je veux une kriek]

    [Et du fromage]

    [Et si quelq'un connait scout nommé "rat", vous pouvez lui faire passer le message : "Quand tu veux, où tu veux, comment tu veux"]

    [J'essayerai de soigner mes hémorroïdes d'ici là...]

    [Alley, passez le message, votez Sarko et bonjour chez vous]

    \-.o/


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  • [Putain que j'aime écrire]

    [Et putain que ça fait du bien, je crois de plus en plus que je ne serai pas bio-chimiste plus tard...]

    [En fait, j'ai deux rêves : bosser dans le domaine des sciences et écrire des bouquins. Mais mon hobbit est l'écriture. Alors je vais finir mes études en biologie, puis je vais faire des études en journalisme et je deviendrai journaliste scientifique et j'écrirai des romans à succès dans mes heures libres, ou alors des reccueils de nouvelles]


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  • C'est dingue de constater comme on se sent mal rien qu'à l'idée que l'Autre ne va pas bien. Ou alors qu'Elle nous en veut. Parfois, je me dis qu'il faut bien peu de chose pour déstabiliser quelqu'un... Malgré les bonnes paroles de ma mère, je ne trouve pas la tranquilité. Elle m'en veut pour un quelconque truc, je le sais, ou plutôt je le sens. Mais 'sais pas pourquoi... Et ça me perturbe, même si Elle dit que ce n'est pas grave et que je n'ai rien à y voir.

    Elle me manque déjà tant, et nous sommes séparés depuis seulement 5 heures. Rien qu'à savoir que je ne la reverrai plus avant au moins 9 jours, j'en suis malade.

    Que j'aime me blotir contre Elle, enfouir mon visage dans ses seins, être dans ses bras, l'embrasser... Pourquoi faut-il toujours qu'il y ait quelque chose pour tout gâcher ? Examens, obligations, bloque, omniprésence de nos familles, ne nous laissant que très peu d'intimité... J'ai parfois l'impression que le sort s'acharne sur Nous.

    Enfin bon :/ Il n'empêche que ça fait déjà sept mois [j'en ai le vertige]. Et nous avons déjà adopté notre premier enfant ! Pas mal non ? Le prochain aura des traits nettement plus humains j'espère, celui-ci est prématuré, donc, pas encore complètement formé.


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