• Une fois de plus, j'ai la preuve que je ne sais pas réagir au bon moment face à une situation de crise. Quand "V" m'annonça d'emblée qu'elle m'aimait, je n'ai pas réagit. Quand elle m'annonça que j'étais tout dans sa vie et que le reste n'avait pas d'importance, je suis resté de marbre. Et finalement, quand elle m'annonça qu'elle voulait entrer dans la même faculté que moi, j'ai ravalé ma rage et mon dégoût...




    A trois reprise, j'aurais dû laisser éclater mes pensées au grand jour, et par trois fois, j'ai ravalé ce que j'avais sur le coeur de peur de blesser quelqu'un. Cette peur maladive, appelons la de la lâcheté. Je suis comme ça, je ne laisse que difficilement transparaître mes sentiments, on peut appeler ça de la timidité aussi. D'autre part, je ravale tous ces resentiments et les laisse pourrir quelque part dans mon esprit, on appelle ça du masochisme.




    Aujourd'hui, je me trouve devant un choix similaire, mais je ne compte pas réitérer mes erreurs passées.




    Je dois savoir ce qui se passe, savoir ce qui a été convenu lors de cette nuit décisive. Sur le moment, je n'a pas réagis, de peur d'avoir mal compris et de la repousser pour quelque chose qui m'aurait échappé.




    Je reste intimement convaincu de Lui avoir dis vouloir garder mes distances avec Elle en la présence de "M".
    Ensuite, Elle me dit que le meilleur moyen pour qu'il tourne la page est de nous montrer tel que nous sommes ensemble : heureux.




    Alors que faire ?




    - Me fier à mon instinct et aller trouver "M" et lui déballer tout ce qui précède à la recherche de son avis.
    - Me fier à mes impressions de malaise constantes à l'appart' et Lui expliquer que je veux limiter tout contact avec elle en la présence de son ex ?
    - Me fier à Son jugement en dépis de l'avis des autres et laisser filer ?
    - Ou alors la solution que j'aurais choisie à l'époque : fuir l'appart' autant que possible ?




    Je ne peux me résigner à choisir la dernière solution (que je trouve maintenant abberante)... Mais une chose est sure : je dois réagir, et vite.


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  • Après le bonheur fulgurant vient le doute... Et ce fut aussi fulgurant que le bonheur en question.



    Tout avait commencé dans le chaos le plus total. J'ai été aspiré malgré moi dans un tourbillon de sentiments tels que la peur, le doute et l'espoir en quelques très courtes heures.



    Peur que cette union ne détruise quelque chose de précieux au sein de notre groupe.
    Doute à propos de la réalité de la situation (vais-je me réveiller dans mon lit, couvers de sueur et malade de chagrin ?)
    Et espoir de voir se concrétiser un couple avec cette fille merveilleuse...



    Seulement, la peur fut vite écartée par les assurances de tous quand à Nous. Ensuite, "M" me donnat sa bénédiction pour ainsi dire et l'espoir pris le dessus. Un fol espoir. Un espoir qui, maintenant je le sais, était inconcrétisable. Notre union ne pouvait pas ne pas laisser de traces... D'autant plus que je crains avoir été entraîné dans un malentendu quand à la position à adopter face aux autres. Ai-je raté un épisode ? Peut-être... Ou alors, serait-ce les autres qui en auraient raté un et que le scénario commence à nous échaper à tous ? Quoi qu'il en soit, la peur vient de me ressauter à la gorge à la lecture de son article... Que dois-je faire ? Continuer à imposer à ce pauvre "M" la vision qu'Elle veut donner de nous afin que celui-ci se résigne à tourner la page ? Mais ce comportement ne risque t'il pas d'entraîner le scandale auprès des autres et le désespoir de "M" ? Ou alors, faut-il que je clarifie définitivement ce quiproquo et que je mette un terme à cette situation qui me fait soudain horreur ? Et j'ai peur de sa réaction, je ne sais même pas comment aborder le sujet.



    Et malgré tout, je garde espoir, je me rends compte qu'elle symbolise tout ce que j'aime chez les êtres humains, avec ce petit quelque chose indéfinissable en plus... Par trois fois déjà elle m'a touché plus que je ne pouvais le croire possible et je vais de surprises en surprises à ses côtés. Elle éveille en moi un sentiment qui dormait depuis longtemps et n'attendait qu'elle pour éclater, elle me rend tout simplement heureux.



    Mais le doute subsiste...


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  • J'avais oublié...
    En même temps, j'ai l'impression de n'avoir jamais commencé...
    Un espoir, un unique espoir...
    Cela semble si fragile et pourtant si prometteur...
    Je suis un rêveur, je ne peux m'empêcher de me faire un scénario...
    J'aime ça, j'aime tout simplement ces moments passés à converser de tout et de rien...
    Regard dans regard, sourir pour sourire, doigts entrelacés...
    Et je me sens si étrangement bien...



    Nous verrons demain...


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  • Suréalistes... Je viens de vivre les 48h les plus suréalistes de ma vie.



    Vous savez ? Quand on fait un rêve très agréable et qu'il s'interrompt avant la fin, il reste toujours ce goût amère dans la bouche au réveil... Quand on fait un de ces rêves, il faut se réveiller pour se rendre compte que c'en était un...



    Et si j'étais bloqué dans un de ces rêves, et que je ne savait plus distinguer le monde réel de l'irréel ?



    Et si il était possible que le bonheur m'ait enfin accordé une once de chance ?



    C'est magique, je l'ai dis.



    Tout avait commencé d'une manière si anodine... Quatre paranoïaques en trip dans un huis clos. Le monde qui se soumet à l'esprit. Les effets simples que la nature peut avoir sur un oganisme. Une soirée entre amis... ordinaire.



    Puis, c'est l'entrée remarquée de deux figurants suplémentaires, le décor change, les émotions évoluent. La lune semble avoir bougé dans le ciel, l'éclairage se refroidit. Il règne une soudaine embiance de troubles... Et puis, c'est la révélation.



    Ce fut fort étrange... Sucré et amer en même temps, la semi-stupéfaction faisant place à la peur du trop beau.



    Et puis vint la douleur et le doute, cruel choix entre l'amour et l'amitié. Mais les questions n'ont pas le temps de se poser que la solution se révèle d'elle même : la voie de la raison.



    Ensuite vint le coup de théatre qui fit tout basculer.



    Enfin, c'est l'accalmie.
    Et puis la paix.



    Mes amis, je ne sais que vous dire, cette soirée pourrait se résumer en trois lignes comme on pourrait en remplir deux pages... Je tiens juste à vous remercier pour votre humanisme et votre bon sens. Je pense que cette soirée va marquer d'une empreinte indélébile notre histoire... Et même si, une fois encore, avoir fait involontairement et indirectement du mal me rend malade, j'espère que nous resterons encore tous unis commes nous l'avons été jusqu'ici... Mes amis... Je vous aimes.


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  • [Cet article a été rédigé le 29/08 et corrigé aujourd'hui] 


    Je disais dans l'article du 27 que j'avais découvert le truc qui m'attirait aux limites du possible chez une fille : son individualisme ! Je me demande pourquoi il en est ainsi, mais quand je fais la liste des filles sur qui je me suis déjà pris un flash, c'est une donnée récurente : elles étaient seules ! Non, je ne pense pas que le terme individualiste soit tout à fait approprié pour résumer tout les cas, mais du moins, elles étaient seules.


    Je m'apperçois soudain que ce qui me fascine chez les gens, c'est leur capacité à s'assumer eux même et leur amour propre. Je cherche et un reflet et un opposé. Un reflet en la personne qui s'assume elle même, dans mon cas, la solitude ne m'est plus étrangère et est même devenue une compagne. En effet, toute ces années de solitude sociale m'ont appris une chose : on a pas besoin des autres pour ne pas s'ennuyer, de plus, j'ai pris goût à cette solitude et je l'apprécie. Ce dont j'ai horreur par contre, c'est la "fausse non-solitude", par exemple dans le bus, chacun est refermé sur lui même, en présence de pleins d'autres personnes, on est seul mentalement, mais pas physiquement, je déteste ça. En bref, la solitude physique m'est indispensable et je cherche précisément une fille qui partagerait cet amour, je n'aurais ainsi aucuns scrupules à profiter de ma solitude vitale, vu qu'elle en profitera tout autant que moi.


    Ensuite, je cherche quelqu'un qui s'aimerai elle même avant d'aimer les autres. Je pense que c'est indispensable aussi pour pouvoir aimer, il faut d'abbod apprécier l'être que l'on est et atteindre l'harmonie du corps et de l'esprit. C'est là que je coince. Je n'ai jamais apprécié ce corps que m'a donné la nature... Certainement parce que pendant mon enfance, trop souvent on s'est moqué de moi sur ce sujet... Par conséquent, je ne suis jamais sur de moi, j'ai toujours l'impression d'être déplacé, que tout le monde me regarde... C'est peut-être aussi pour ça que je n'arrive pas à trouver l'amour.

    En gros, je cherche une fille qui n'aurais pas besoin de moi, il faudrait qu'une fille qui s'auto-suffise tombe amoureuse d'un gars qui a un complexe d'infériorité... Putain, je suis vraiment pas prêt de tomber sur la bonne.


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