• Juste une dissert' que j'ai pondue récemment pour l'invertébré qui me sert de copine [oui, on s'aime^^] et visiblement son prof' a apprécié donc, je vous la jette en pâture [oui, faut pas croire non plus que je vous donne aussi les dissert' que les prof ont pas aimé, j'aurais l'air de quoi moi sinon ?]

    Dans la société actuelle, il y a deux types de sports ; les sports individuels et les sports d'équipe. Dans la première catégorie, le but est généralement de vaincre l'adversaire, seul lui aussi. Souvent, ces sports requièrent un dépassement de soi et une volonté accrue d'atteindre la victoire. Ici, tout se joue sur le mental du joueur ; on n'est pas le meilleur lorsqu'on le croit, mais lorsqu'on le sait. Cette dissertation s'intéressera plus particulièrement à la seconde catégorie de sport : ceux qui opposent deux équipes.

    De loin minoritaires mais plus populaires, ces sports sont représentés partout dans le monde sous diverses formes. Cependant le principe général du jeu ne varie pas d'un sport à l'autre : il faut se passer un objet, généralement une balle, qu'il faut mener à un but précis. Nous connaissons tous ces jeux : football, basket-ball, base-ball, water-polo, rugby, etc. Ensembles, nous allons voir qu'il y a un dénominateur commun à toutes ces disciplines : elles suscitent l'engouement et la passion des masses. Ce dénominateur est en relation directe avec notre sujet car si cela amène sa part de points positifs à notre société, une bonne dose de négatif est également engendrée par ce que nous appellerons "l'effet de masse".

    Comme le disait René Girard dans son ouvrage "Je vois Satan tomber comme l'éclair", l'être humain, lorsqu'il est entouré de ses semblable, doit dépenser une certaine quantité d'énergie pour garder son équilibre. Cela introduit le concept du "bouc émissaire". Nous pouvons faire l'analogie avec notre cas du sport.

    Un stade de football... Cinquante mille personne rassemblée autour d'un même centre d'attention : vingt deux types courant après un ballon et la victoire. Chaque camp exhorte ses joueurs à remporter le combat contre l'autre nation. Car dans ce sport, ce ne sont pas les équipes qui s'affrontent, mais les nations. Il n'y a pas plus patriote qu'un supporter dans un stade. Et il peut assister EN DIRECT à une guerre mondiale miniature. Tout y est : les combattants sur la pelouse, les états-majors en arrière, il faut prendre possession du camp de l'autre sans se faire substituer le siens, on hurle, on tombe, c'est violent et le peuple soutient activement son camp. C'est ici qu'intervient un autre élément important : la violence. Tant sur la pelouse que dans les gradins, la violence fait rage. Depuis les arènes romaines, on a fait des progrès me direz vous, mais à l'époque au moins, on mourrait dans la fosse, pas dans les gradins, tout le monde se souviendra du drame du Heysel le 29 mai 1985.

    Le concept du bouc émissaire peut nous éclairer sur ce phénomène qui peut pousser certains à "péter les plombs" et agresser, blesser et tuer dans un stade. En l'an 33, Ponce Pilate, sous la pression de la foule, condamna Jésus, plus grand Bouc Emissaire de l'histoire. Selon Girard, le bouc émissaire est celui qui doit être "lynché" afin d'assouvir la soif de violence de la foule déchaînée. Cela se produit à intervalle régulière dans l'histoire : il faut un coupable à lyncher pour satisfaire la soif vengeresse des masses. Ici, avec le football, mais aussi tous les autres sports d'équipe, ces cinquante mille personne, si elles ne sont pas satisfaite par leur équipe, "pètent les plombs" sous l'influence du mécontentement de la masse et les injures du camp adverse et peuvent devenir incontrôlable. Il leur faut alors un bouc émissaire : que ce soit l'arbitre, les joueurs ou les supporters adverses. Qui que ce soit, cela peut mener à une situation similaire à celle du Heysel.

     

    Alors quoi ? Ces sports sont-ils bon ou mauvais pour notre société ? Engendrent-ils une génération de crétins malfaisants ? Au vu des constatations précédentes, on pourrait le croire... Et pourtant. Si on lit attentivement ce qui précède, il ressort clairement qu'un supporter n'est pas dangereux en lui-même, il peut même être loin du crétin malfaisant. Il n'est juste qu'un être humain influençable par la foule, aimant un jeu rassemblant les masses, quel qu'il soit.

    Au contraire, le sport est probablement le seul langage compris par tous les peuples terriens, la clé de la réunification des nations, mais aussi des générations. Il faut juste relativiser le sport en lui-même, et c'est là que le bât blesse : trop de supporters prennent des situations de match comme une "guerre mondiale", comme quelque chose de sérieux. Ce n'est jamais qu'un jeu, rien de plus. Hélas, les organisateurs et participants eux même l'oublient parfois et cela mène au dopage, à la corruption, la violence et au mensonge. C'est peut-être en pensant à ces participants que Bloy prononça ces mots, nous ne le saurons peut-être jamais.

    Pour revenir à la fierté nationale générée auprès des supporters par le sport, si nous voulons illustrer ce cas de figure, il suffit de se pencher sur la Belgique un soir où leur équipe nationale remporte un match de coupe du monde [même si c'est rare], jamais flamands et wallons ne sont plus unis qu'en ces moments. Jamais les français ne sont plus fiers de leur pays que lorsque leur équipe remporte un de ces matches. Le sport n'est pas un vecteur créant des crétins malfaisants, il crée une génération de gens passionnés, il lie les peuple d'une même bannière, il résout les conflits d'une manière pacifique (en dépit des violences de stade) mais avant tout, il conserve son rôle premier : il distrait les masses et amuse les joueurs. Le sport est un élément propre à l'espèce humaine, au même titre que l'art. Dire qu'il produit une génération de crétins malfaisants serait renier des siècles d'histoire humaine.

     


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  • La conscience s'approche de la carlingue... Ses yeux clignotent.

    Elle attends son cavalier... Bientôt il seront réunis pour un même voyage.

    Un réverbère éclaire l'engin d'une lumière jaunâtre, il attends d'être pénétré.

    Il cherche le trou de la pointe de sa clef... La serrure de son plaisir.

    A l'extérieur, la pluie lave les rues et toits de la ville, la tension monte.

    L'entité s'engoufre dans les profondeurs avec un râle de contentement.

    La machine et l'homme sont à présent unis, ils ne font plus qu'un.

    A l'intérieur, une étincelle met le feu au poudre, c'est le rugissement.

    Une volée de pigeons, effrayés par le vacarme, s'envolent vers d'autres cieux.

    Quelques centimètres vers l'arrière... Et il parvient à se dégager.

    Un pied s'abbat sur l'accélérateur, la mécanique se met en route.

    Ce fut bon... Il avait apprécié de se retrouver dans Elle, en sécurité.

    Maintenant ils partent ensembles... Laissant la place vide de toute vie...

    C'est la fin et le commencement... Car... Tout au fond d'Elle... La Vie a vu le jour.

     

    N'allez pas croire que j'aime les voitures... Je leur voue même une haine... euh... haineuse. Mais c'est en voyant cet homme monter dans sa bagnole tout à l'heure que cet article m'est venu à l'esprit. Je voulais vous le faire partager avant de vous faire partager cet article recueilli au fin fond de mon imagination...

    Extrait de "La libre Belgique" du 22 Mars 2007

    Insolite : Une famille entière de souris est retrouvée dans une voiture arrêtée le long de la E40 à hauteur des Hauts Sarts...

    Les rongeurs avaient trouvé le bon plan pour s'abriter en ce jour de grand froid : ils s'étaient logés sous le capot aux alentours du moteur chaud. C'est d'ailleurs là que la femelle mit au monde deux adorables souriceaux. Le seul ennui fut que la mère, en quête de nourriture, grignotat les fils de la batterie, espérant pouvoir en nourrir sa progéniture. Le conducteur, Marcel, fut bien surpris de constater que sa voiture ne répondait plus. En bon conducteur, il se rangea sur le bas côté et fut bien forcée de constater que sa voiture était inutilisable. c'est le garagiste Isidore qui dénichat les animaux. A l'heure actuelle, la famille se porte bien.

     

    PS : Pour ceux qui ne veulent pas entendre parler de voitures aujourd'hui, vous pouvez relire le récit une ligne sur deux en commençant par la seconde.


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  • Alors, au menu du jour, techno délire psychédélique !

    Je vais me pencher un peu plus sur le cas des homos, ça va saigner. Tout d'abord, je veux que vous sachiez qu'il n'y a rien qui ne me répugne d'avantage que l'homophobie.

    Nous entrons dans l'ère cyberpunk bordel ! Le monde change ! Les empires vont s'écrouler pour laisser place à des territoires ravagés par les guerres et la haine humaine. L'accès à la culture, à l'ouverture d'esprit, à l'Internet et à l'information sera restreint à seulement quelques puissants détenant les clefs du monde cybernétique, ceux là même que nous devrons combattre. Bientôt, chaque culture alternative, chaque rebus de la société, chaque façon de penser devra se battre pour survivre, qu'adviendra t'il des gens "normaux", "bien-pensants" et dénués de façon d'être particulière ? Ils crèveront tous.

    Le monde se soulèvera contre lui même, il lynchera les conservateurs et les rétrogrades. Une grande révolution surviendra, tant culturelle que guerrière, au sein de laquelle seuls les intellectuels et les guerriers survivrons, pour donner un monde meilleur, post-apocalyptique, ravagé, dépeuplé, mais libre et abouti. Ce sera l'ère cyberpunk.

    Apocalyptico dramatique !

    Les homophobes y resterons tous, mit à mort pour leurs idées hermétique à l'existence et l'acceptation d'une sexualité différente de la leur. Les homos quand à eux représenterons en toute justice la moitié de la population, à égalité avec les hétéros, les bisexuels étant dispersés dans les deux groupes.

    L'arrivée imminente de cette époque vous pose devant un choix : il va falloir choisir votre camp. Soit vous ouvrez votre esprit, grandissez, apprenez et testez tous ce qui se présente à vous afin de devenir soit un intellectuel soit un membre d'une culture alternative, ou les deux ! Soit vous mourrez dans le camp des oisifs.

    L'intellectuel survivra à la révolution car il aura su tirer les conclusions du passé. Il aura lu les écrits des philosophes, entre autre Hegel, Nietzsche, Descartes, Hume, Platon, Marx, Les Lumières et Camus. Il aura étudié l'histoire humaine à partir de l'antiquité jusqu'à nos jours en insistant sur les vingt et vingt et unième siècles. Il saura tirer les leçons de l'histoire, sachant distinguer les points qui firent avancer la race humaine et ceux qui l'entravèrent dans son bon développement. Il aura également étudié les sciences [mathématique - physique - chimie - biologie] afin de comprendre les mécanismes fonctionnels généraux de notre univers. Mais l'intellectuel sera surtout un expert en informatique hors pair, il sera le garant du monde virtuel une fois la guerre commencée.

    La guerre commencera par un accrochage majeur entre deux nations rivales. Par exemple, une bombe nucléaire larguée en représailles à une menace quelconque. Cela entraînera un ras le bol général de la population mondiale. Très vite, des émeutes éclatent, les gouvernements peinent à garder le contrôle de leur peuple, déchaîné. Parmis les leaders de ces émeutes se trouvent principalement des jeunes idéalistes, défenseurs de la paix, de la liberté et cherchant l'égalité des hommes. Les foules arrivent à leur fins et toute sorte de pouvoir fini par tomber, à partir de maintenant, c'est le chaos. Selon les pays et les cultures, la situation évolue différemment... Mais il y a un dénominateur commun à chaque cas : la naissance de "clans". Ces factions n'ont qu'un seul but : éliminer les vestiges du passé et s'assembler autour d'un nouvel idéal, souvent la paix et la connaissance. A leur tête apparaissent les intellectuels, détenteurs de la connaissance et de la sagesse. Dans l'autre camp, les opposant à la révolution et les détenteurs des clefs du monde informatique : les cyberpunks.

    La guerre fera rage pendant longtemps, faite de rebondissements et de tragédies. Plusieurs pays seront complètement éradiqués dans la guerre nucléaire, recouvrant le monde d'un nuage radioactif qui exterminera plus de la moitié de la population mondiale et fera muter le corps des survivants. Les conservateurs seront majoritaires, beaucoup mais mal armés et croyant en des mécanismes désuets tels que la religion, la politique et la morale. Les communautaires seront peu mais très bien armés, en sous nombre et stylé d'une manière propre à leur clan. Mais si ces derniers remporteront la guerre, ce sera surtout grâce à leur foi aveugle en la liberté, l'ouverture d'esprit et la paix. Vers le milieu de la guerre arrivera Le cyberpunk, l'élu, celui que le monde attendait, le clairvoyant dans le monde virtuel. Il choisira de rallier le camp des insurgés, dégoûté par le système autoritaire mis en place de l'autre côté. Grâce à des anciennes installations prises par les insurgés, il détruira les forteresses informatiques des conservateurs, imaginez ce combat comme une immense partie de Jeu vidéo où le vaincu devra laisser sa place au vainqueur sur la toile.

    Les communautés seront caractérisées par leur amour de la découverte. Chaque révolté aura essayé avant de choisir son goût par rapport à quelque chose. C'est pourquoi chacun aura déjà testé avant la guerre de multiples philosophies et études, mais aussi les drogues, l'homo/hétérosexualité, tout les courants musicaux, les jeux vidéo, la littérature, le cinéma, etc. La rupture par rapport au passé sera marquée surtout au niveau de l'absence des médias, neutralisés par la révolution. Cette disparition permettra aux masses de s'ouvrir aux cultures et courants jusque là ignorés car non médiatisés. Et ce sera l'émergence de choses nouvelles, la popularisation de musiques déjà existante mais méprisée car plus difficilement accessibles, la découverte d'auteurs méconnus car sans moyens de se faire connaître, l'épanouissement de cultures alternatives qui caractériseront bien vite les communautés. Tout système monétaire aura disparu, ce sera donnant-donnant.

    Les conservateurs seront à l'image de la société actuelle, tout le monde la connaît, donc il est inutile que je vous les décrive ici.

    Après des années de guerre, les insurgés l'emporteront, entre autre grâce à leur foi et à leur contrôle de l'Internet. Les cyberpunks seront vaincus, les conservateurs mis à mort et le monde vivra l'ère glacière la plus rude qu'il aura jamais traversé. C'est au cours de cette période que l'espèce humaine pourra redémarrer sur des bases saines et avec une nature rééquilibrée. Dans la nouvelle société, tout le monde parlera une seule langue : le terrien. Dans cette nouvelle société, tous seront unis autour d'un seul objectif : l'édification culturelle et technologique de l'être humain. Dans cette nouvelle société, tout un chacun se forgera une personnalité grâce à sa propre expérience, l'oisiveté sera exclue. Dans cette nouvelle société, nous serons libres.

    Dans l'ère cyberpunk, l'homosexualité sera un droit fondamental de l'être humain, elle sera même normalisée. Les homophobes seront parmis les premiers à être exterminés pour leur mépris d'un choix qui ne les regarde en rien. L'homosexualité n'est pas une maladie, c'est une orientation sexuelle au même titre que l'hétérosexualité.

    Une paranoïaque a dit un jour : "On ne peut-être épicurien si on est hétéro", je le crois. Voyez vous ! Enfermés dans vos mentalités moyenâgeuses, convaincus qu'aimer ceux du même sexe est une maladie, une anormalité, un handicap alors que vous ne savez même pas ce que c'est ! Vous êtes ridicules, grotesques, tellement convaincus que vos idées sont "les bonnes", alors que vous ne savez même pas d'où elles viennent ! Tas de pantins ! Il en va de même pour tout le reste. Les drogues, l'alcool, la cigarette, les musiques alternatives, le cinéma d'auteur, d'horreur, fantastique, les cultures alternatives telles que les goths, les grunges, les punks et autres. Vous êtes tous si braqués sur votre idée que tout cela est mauvais que vous ne voyez même pas ce qui se prépare ! Votre monde est condamné ! Oubliez vos divinités, vos médias, votre politique et vos certitudes infondées pour ouvrir votre esprit et atteindre la connaissance, la vraie ! Celle que vous aurez acquise vous-même, pas grâce aux "c'est la télé qui l'a dit" ou aux "ce sont des gens intelligents qui l'ont dit, donc, c'est comme ça et pas autrement". Qu'en savez vous qu'ils sont intelligents ? Plus intelligents que vous ? Et comment osez vous donner votre âme à ces inconnus qui visiblement s'autorisent à décider de vos propres goûts et avis ?

    Je terminerai par vous dire de regarder un peu autour de vous, convenablement, sans œillères. Voyez ! Qui sont ceux qui paraissent le plus heureux ? Les plus épanouis ? Les plus ouverts ? Les homos ! Ils sont ceux qui ont osé braver vos mentalités hypocrites pour s'aventurer sur un terrain autrefois inavouable. Aujourd'hui, ils s'affichent et s'assument, je leur tire mon chapeau pour ça, car l'heure venue, ils seront parmis les survivants.<?xml:namespace prefix = o /><o:p class=""> </o:p>

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  • [J'avais juste envie de garder ça en tête, pour plus tard...]
    [Un petit lu à celui qui me retrouve le citeur]

    Tout ce qui doit arriver arrivera. Tout ce qui, en arrivant, entraîne l'arrivée d'autre chose, provoquera l'arrivée d'autre chose. Tout ce qui, en arrivant, entraîne que ça arrive de nouveau, arrivera de nouveau. Enfin, pas nécessairement dans l'ordre chronologique.

    1. Tout ce qui existe déjà quand on naît est normal, ordinaire, et s'intègre dans le fonctionnement naturel du monde.
    2. Tout ce qui est inventé alors qu'on a entre 15 et 35 ans est nouveau, enthousiasmant, révolutionnaire, et on peut probablement y faire carrière.
    3. Tout ce qui est inventé alors qu'on a plus de 35 ans est contraire à l'ordre naturel.

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  • Plus tard, je fonderai une société autonome, la société du bonheur. C'est pas compliqué, il suffit d'isoler les facteurs qui pourrissent le monde actuelement et de les éliminer. Ainsi, on aura un monde sans argent, sans armes et sans chef. Tout d'abbord, repérer un site. Il est nécessaire que le site en lui même soit d'une grandeur limitée afin de ne pas atteindre un nombre trop élevé d'individus, ce qui ramènerai irremédiablement les facteurs négatifs de la société de consommation. L'idéal serait une île ou un complexe souterrain. Prenons la possibilité de l'île, et pour le symbole, je vais l'appeller Nùménor.




    Sur Nùménor, il y a environ 50.000 habitants, tous volontaires pour participer à une expérience visant à atteindre le bonheur collectif. Pour commencer, toute notion d'argent doit disparaître, chaque citoyen recevra sa nourriture à volonté et selon son bon désir, il mangera ce qu'il souhaite. La nourriture sera distribuée dans des centres ressemblant un peu à nos supermarchés, à l'exception près qu'elle sera emballée le plus sobremant possible afin d'éviter la pollution inutile et le "phénomène des marques" ; précisons que tous les emballages seront bio-dégradables. D'autre part, chaque citoyen devra travailler pour la collectivité un nombre d'heure bien définis par chaque mois, ça a l'avantage de laisser au citoyen le choix du moment auquel il travaillera. Evidemment, certains métiers nécessitent un travail permanant et régulier, pour ceux là, on prévoira un nombre plus élevé de travailleur (qui se relaieront plus souvent), ce qui leur alouera autant de liberté que pour un ouvrier par exemple. A noter que ceux qui hériteront des métiers les plus ingras, se verront alouer plus de libertés également. Entretenir un pays pareil ne dois pas trop demander de travail tant qu'il vivra en autarcie.




    Par ailleurs, chaque citoyen se verra offrir dès qu'il le souhaite, une parcelle de terre vierge d'une taille égale à tous pour y faire bâtir sa maison selon ses plans. Ce système est avantageux car il permet de laisser la liberté à chacun de choisir sa maison, tout en l'empêchant de tomber dans la mégalomanie et empiéter sur l'espace vital des autres.




    Pour la politique, Nùménor n'en aura pas. Il y aura un représentant de l'ïle, chargé des relations politiques extérieures, celui-ci devra indispensablement avoir des notions de langue et de diplomatie afin de conserver la paix avec les voisins de l'île. A côté de cela, nous aurons un "corps de l'ordre", équivalent de la police actuelle, qui sera chargée de faire respecter les quelques lois élémentaires de Nùménor. Lois dont voici l'embryon :




    Il est interdit à chaque citoyen de :
    - Tuer qui que ce soit. Les animaux ne peuvent être executés, dans la seule et unique finalité de leur consommation, que par l'abatoire qui obéira au principe de la distribution collective sans condition ni limite de son produit [de même que les agriculteurs et pecheurs].
    - Voler le bien d'autrui.
    - Mentir ou tromper dans le but de nuire à un autre citoyen.
    - Malmener un autre citoyen dans un autre cadre que celui du sport.
    Tout contrevenant sera puni par le bannisement définitif de l'île et suivit d'une peine de prison à l'étranger selon la gravité des faits.




    La devise de l'île sera : ta liberté s'arrête là où commence celle des autres.
    Les insultes seront banies du vocabulaire commun et les contrevenants seront passible d'exil.




    Les citoyens auront à leur disposition le fruit de leur propre travail. Ainsi, s'ils souhaitent des ordinateurs, ils ne devront compter que sur eux mêmes pour bâtir une usine et produire leurs machines, mais ils pourront bénéficier d'aide de l'extérieur pour appliquer la technologie acquise par l'humanité actuelle. Les surplus, de quelque nature qu'ils soient, seront remis à la charge du représentant qui les négociera avec l'extérieur en échange de, par exemple, la nourriture exotique éventuelle.




    L'organisation géographique de l'île sera assurée par une association compétente au service de la collectivité. Il sera mis à la disposition des citoyens un ensemble de parcs botaniques, des médiathèques et bibliothèques où seront présents les médias et livres hérités de l'humanité extérieure, des salles de sport où seront pratiquées toutes les disciplines sportives, et bien d'autres choses auquel je ne pense pas.




    Evidemment, chaque citoyen est libre de quitter l'île quand il le veux, il aura pour simple restriction de ne rien emporter avec lui qui ne soit pas pour son strict usage à l'extérieur, où s'il quitte définitivement l'île, il pourra emporter tout ce qu'il possède. Car la notion de possetion existera bien, elle est indispensable pour assurer le bonheur des citoyens. Chaque objet que désire le citoyen, il l'obtiendra dans la mesure où il sera produit sur l'île et dans sa disponiblité.




    Afin d'assurer l'autarcie de l'île, il faudra veiller à ce que personne ne s'y introduise où n'en sorte sans avoir été contrôlé et fiché au préalable. Pour ce faire, il y aura autour de l'île, une surveillance constante des côtes et du ciel. En cas de problème, on fera appel à la "police" (qui pour régler les problèmes extérieurs, pourra utiliser des armes). En cas de problème intérieur, elle ne pourra faire appel qu'à des négociateurs ou se battre à main nue (précisons que tous les agents seront entrainé à la pratique des arts martiaux).




    Le but principal de l'expérience est de réunir tous les facteurs qui assurent le bonheur en général de l'être humain. Pour cela, je pense qu'il faudra séparer l'île en deux parties. Dans l'une partie, mettons la Nord, les citoyens continuerons à respecter certaines règles comme la morale, le savoir vivre ou le code de la route, ce sera la partie la plus civilisée. C'est là que se situerons les plus grandes aglomérations, les usines, les plus grands et modernes centres de distribution (nourriture, vêtements, meubles, utilitaires, etc.), les médiathèques/bibliothèques et le port.




    La partie Sud sera la partie la plus libérale, aucune règle n'y aura de prise si ce ne sont les lois de Nùménor. C'est là que se trouverons tout ce qui a trait au ludique. Les éventuelles discothèques, les clubs, bars, restaurants, parcs d'attractions, salles de fêtes, etc. se situerons principalement dans cette zone. C'est là aussi qu'il faudra entretenir une forêt qui approvisionera l'île en bois et permettra de faire du camping. Une plage serait enviseageable également... Dans cette partie de lîle, on ne pourra se déplacer qu'à pied, en vélo, ou grâce aux moyens de transport en commun (des trams éléctriques silencieux), toutes ces restrictions ont pour but de limiter les bruits et ennuis parasites et faire de la partie Sud le lieu idéal pour s'amuser et faire des rencontres. Des centres de rencontres, forums, cinéma, théatres et autres seront également prévu à cet effet. J'imagine bien une grande plaine herbeuse dans laquelle des groupes hétéroclites viendront faire un feu et se rassembler autour afin de jouer leur propre musique, boire, fumer et se rencontrer (un peu à la manière des hippies des sixties).




    En parlant de ça, Nùménor n'aura aucune règle vestimentaire d'aucune sorte, chacun sera libre d'aller vêtu (ou non) comme il le souhaite.




    Pour l'administration, Nùménor, en tant que pays, n'exercera que très peu de contrôle sur ses citoyens. Les seuls contrôles que le pays aura sur les citoyens sera de limiter les naissances afin de maintenir constant le nombre d'individus et de ficher chaque personne vivant sur l'île. Les fiches des citoyens comprendront leur date de naissance, leur nom, prénom et adresse, elles auront pour but de savoir qui est dans l'île et qui n'y est pas.




    Pour finir, je vais préciser que chaque personne souhaitant entrer dans l'île devra poser une candidature et passer une série de tests psychologique qui démontrerons que ses intentions en entrant correspondent bien à la doctrine de l'île. Toute personne ayant commis un des crimes punis par la loi de Nùménor avant d'entrer dans l'île [et seulement s'il a purgé sa peine et que son profil psychologique est acceptable], devra porter un bracelet ou un implant avec un émetteur permettant de le localiser à tout moment. Cette mesure est malheureusement nécessaire du point de vue de la sécurité.




    Bien évidemment, si vous, lecteur, remarquez que j'aurais oublié un détail ou autre chose, vous pouvez me le signaler par commentaire :) [Je viendrai éditer si moi même je pense à d'autres choses].


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