• Qu'est ce que le temps ? Vous êtes vous seulement posé la question une seule fois dans votre vie ? Qui régit l'écoulement de cette donnée encore trop mystérieuse et pourtant connue de tous ? Comment se fait-il que l'être humain, aussi puissant soit-il, n'ait pas réussi à maîtriser ce facteur qui consume lentement nos corps sans nous laisser aucune chance de survie ? Ensemble nous allons essayer de comprendre le fonctionnement du temps qui reste la base élémentaire de toute vie malgré tout.



    Tout d'abord nous devons nous pencher sur le fonctionnement physique de l'univers. Pour ce faire, un (petit) retour dans le temps s'impose. Nous devons revenir jusqu'à cet évènement aujourd'hui encore incompris et seulement soupçonné par la philosophie et la physique : le Big Bang (terme péjoratif première fois cité par Fred Hoyle pour parodier « The Nature of Things », ouvrage traitant de cosmologie). Selon la physique, l'espace se subdivise en 4 dimensions, les trois premières nous sont familière à tous et ne méritent plus d'êtres présentées (longueur, largeur, hauteur). Cependant une quatrième dimension doit venir s'ajouter à ces 3 données : le temps. 



    Les physiciens sont finalement arrivés à la conclusion que ces quatre grandeurs peuvent être représentées par 4 vecteurs, chacun de ces vecteurs ayant un début mais pas de fin. Pourquoi cela ? A cause du Big Bang justement. Tout au début, il n'y avait rien, juste un atome flottant dans le vide. Cet atome, pour des raisons, encore inconnues, va un jour "décider" d'exploser et étendre ses particules sur un maximum d'espace possible. Ces particules en question donneront évidemment les planètes et étoiles, nous savons également qu'un atome est principalement constitué de ce que nous appellerons du « vide », ce qui donnera les immense distances inter planète et donc les trois premiers vecteurs. Le temps quant à lui, est issu de l'expansion continuelle de l'univers, si cet atome initial s'arrêtait de s'étendre, le temps s'arrêterai. Voilà donc pourquoi, ces quatre vecteurs sont illimité - pour le moment - l'univers ne cessant de grandir, comment voulez vous poser une limite à quoi que ce soit au niveau universel ? 



    Un autre point intéressant est le lien reliant ces vecteurs. La théorie de la relativité générale montre que l'espace-temps est déformé par la présence de matière, et cela se manifeste par la force que nous appelons la gravité. Selon Albert Einstein, temps, espace et matière ne peuvent exister l'un sans l'autre. En clair, si le temps n'existait pas, les 3 autres vecteurs non plus car comment ferait un corps pour se déplacer sans le temps ? Et inversement, si les 3 autres vecteurs disparaîtraient, l'univers ne saurait plus s'étendre et donc le temps n'aurait plus de raison d'exister. Nous pouvons donc déduire que le temps (dans la notion d'ancienneté) varie en fonction de l'emplacement où l'on se trouve dans l'espace.



    Une autre grande question qui s'est posée de tous temps à l'homme est : « Peut-on remonter dans le temps ? » Impossible me direz vous. Et pourtant, théoriquement, ça l'est ! Et ceci grâce à la lumière. Nous savons à présent que les photons qui composent la lumière, ne sont pas touchés par le temps. Pourquoi ? Tout simplement parce que un photon ne peut être capturé, il est donc inexistant en tant que matière. Et nous savons que seul le solide est influencé par les 3 premiers vecteurs et donc par le 4ème. Cette déduction frappante nous pousse à tirer deux conclusions :



    1) La lumière est indépendante du temps, cela nous amène à soutenir la théorie du modèle ondulatoire de la lumière (le modèle corpusculaire est à rejeter car il implique du solide). Et si cette lumière est indépendante du temps, tout ce qui voyagera à cette vitesse le sera aussi. Maintenant, imaginez, l'être qui arrive à surpasser cette vitesse, il rajeunira ! (Théoriquement). Cette nouvelle constatation peut nous permettre d'imaginer la vitesse d'expansion de l'univers. Si le temps est la conséquence de cette expansion et si le temps n'a plus d'emprise à 300 000 km/seconde, logiquement, cela induit que l'univers se répand en toute direction (selon le principe des 3 vecteurs) à une vitesse égale à celle de la lumière.



    2) Malheureusement, si rien de solide ne peut atteindre cette vitesse, un être normalement constitué (solide) n'arrivera jamais à dépasser ou même atteindre le seuil tant espéré sans laisser sa matière derrière lui.



    Dans la préhistoire, l'homme ne comptait pas le temps. Il ne se souciais pas de connaître sa position temporelle exacte par rapport à la journée, la saison, l'année, la génération etc... Et pourquoi cela ? Parce qu'il n'en avait tout simplement pas besoin. Quand l'homme vivait en petites communautés de 50 individus maximum, il n'éprouvait pas le besoin de se fixer des rendez-vous, des couvres feu etc... Mais à partir du moment où il a fallu fixer des heures pour partir chasser un animal particulièrement matinal, l'heure de l'attaque d'un camp ennemi ou alors l'heure à laquelle plus personne ne dois être dans les rues, le problème se pose. Comment faire pour se coordonner suivant une donnée extérieure commune à tous ? Il fallait palier à ce problème. En commençant par une autre invention encore plus indispensable : l'écriture. Car comment se fixer un rendez-vous si personne ne peut indiquer dans un système commun à tous, le moment auquel l'on doit se retrouver ?



    C'est ainsi que nous arrivons à l'époque Gréco-Romaine. Déjà avant eux, des systèmes de mesures existaient pour « compter » le temps mais ces systèmes étaient irréguliers, défectueux et imprécis. Dès l'antiquité les hommes utilisent le gnomon, un bâton planté dans le sol, pour mesurer le temps ou tout du moins repérer le milieu de la journée (l'ombre du bâton atteint alors un minimum, le soleil est au zénith).  Les égyptiens construisent de gigantesques gnomon: les obélisques. Celui de la place de la Concorde, à Paris, provient de Thèbes. Le problème est que le gnomon est très imprécis. En effet, la longueur des journées varie au cours des jours et surtout au cours des saisons. En hiver, les journées sont plus courtes qu'en été. Une heure représente la douzième partie du jour. Dans ces conditions, en hiver, les heures ne mesuraient plus que 45 minutes et en été elles arrivaient à durer jusqu'à 1h20 minutes.



    Il faudra attendre l'invention des clepsydres et sabliers par les romains pour obtenir une mesure précise du temps. Bientôt suivie par la notion astronomique d'une période de révolution du soleil autour de la terre équivalant à une journée. De leur côté, les musulmans et juifs ont commencé à compter les années en additionnant les cycles lunaires.



    C'est seulement en 1656 que le physicien et astronome hollandais Huygens inventa l'horloge mécanique à balancier. Le balancier est en fait un pendule qui a une période d'oscillation constante: le nombre d'oscillations d'un pendule effectuées par heure est constante. Cela permet de graduer un cadran en heures. Les oscillations sont entretenues par un système mécanique car les frottements auquel est soumis le balancier le ralentissent. Les oscillations entraînent les aiguilles du cadran.



    Au fil des centenaires, les techniques de comptages se sont affinées pour finalement donner notre système de comptage et division des années. Aujourd'hui, notre système de comptage bien qu'imparfait (années bissextiles) est le plus juste jamais mit au point. Nous nous guidons suivant les astres et leurs cycles de révolution. Le temps est presque maîtrisé, ces divisions nous permettent de calculer et mieux comprendre les rouages compliqués de notre univers.



    Le temps a encore une autre facette bien connue de tous cette fois : le temps subjectif. Toutes les cultures ont apporté des réponses nombreuses au questionnement sur le temps, et la plupart d'entre elles tournent autour des mêmes thèmes, dictés par la condition humaine : l'immortalité des dieux ou l'éternité de Dieu, la permanence du cosmos et la vie fugace de l'homme, sont autant de dimensions temporelles partagées par la plupart des peuples de la Terre. Pourtant, tous ne portent pas la même vision intime du temps. Le partage le plus évident pour l'observateur des civilisations est sans doute la séparation entre une vision linéaire du temps, prévalant en Occident, et une vision cyclique de l'ordre temporel, prévalant notamment en Orient (je ne parlerai pas du Sud ici pour des raisons de délai déjà dépassés et l'heure tardive à laquelle j'écris ces lignes). C'est ici que toutes les cultures s'expriment avec force et déploient toute leur imagination pour expliquer un phénomène encore incompris il y a 2000 ans.



    Nous pouvons ainsi remonter à l'écriture de l'ancien testament. Qu'est ce que le récit de la création ? Sinon un ramassis de fabulation pour expliquer l'apparition de l'homme, le sol sous ses pieds, l'écoulement du temps et sa propre mortalité ? Nous savons évidemment aujourd'hui que tout cela n'est pas sujet à crédit mais quand même. Ne sommes nous pas un peu influencé malgré tout ? Bien sur, la science vient en partie confirmer l'idée que nous nous faisons en majorité, nous autres occidentaux, du temps (voir La Flèche du Temps / temps = vecteur). Cependant, ce modèle nous bloque tous vers un seul objectif : l'immortalité. Cette peur maladive de devoir un jour disparaître complètement de la surface de la Terre nous pousse à vouloir obtenir l'inaccessible. Pour vous prouver que j'ai raison, il vous suffit de jeter un coup d'œil par la fenêtre. Que voyez vous ? Des bâtiments sans cesse restaurés, des antiquités conservées, des livres écrits à tour de bras par n'importe qui, des gens cherchant la célébrité... A quoi rime tout cela ? Ce n'est rien de plus que la recherche de l'immortalité. La conservation du matériel et la création d'une petite place pour soi-même dans la mémoire des générations futures.



    Chez les Hindous, ce n'est pas comme sa. A quoi bon conserver le matériel s'il est condamné à disparaître ? Que ce soit tôt ou tard, autant que ça coûte un minimum d'argent et de temps pour en faire autre chose non ? Et à quoi bon devenir célèbre puisque de toute façon, je me réincarnerai après ma mort ? Les autres n'auront pas besoin de se souvenir de moi vu que je serai là en personne... Pour eux, le temps est représenté par un cercle : « De toute manière, quoi qu'on fasse, le passé reviendra nous hanter et nous irons tous hanter le futur ». A partir de ce moment, à quoi bon se stresser et s'énerver puisque de toute façon, nous avons tout notre temps ? Voilà qui explique déjà un peu mieux la philosophie hindoue.



    Pour clore cette dernière partie de la conception du temps, nous devons nous pencher sur un phénomène naturel bien connu de tous mais dont l'implication dans la conception du temps reste insoupçonnée. Je parle du temps évidemment (non pas celui-là ! Le climat). Des études statistiques démontrent que plus l'on s'approche de l'équateur, endroit où les jours sont indéniablement plus longs, moins les gens sont stressés. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils ont l'impression que leurs journées sont plus longues que le notre grâce à un surplus d'heure de clarté sur une journée. Tandis que nous autres nordiques, avec des journées de 10 heures de clarté, devenons complètement névrosé tant nous avons l'impression de perdre notre temps.



    Le temps a de nombreuse facette mais pourtant, il reste toujours le même : insaisissable, implacable, cruel et impitoyable. Il est et restera le seul serial killer en liberté et intouchable pendant tout le reste de notre histoire. Cependant, que serait le monde sans lui ?


    votre commentaire
  • Le monde serait tellement facile à entrevoir s'il pouvait se résumer à une seule de ses facette... Mais ses facettes sont multiples et complexes, contrairement à ce que prétendent certains...


    Depuis l'apparition de l'être humain, notre espèce n'a cessé d'évoluer dans les sens établi par Darwin dans sa théorie de l'évolution : du plus simple vers le plus compliqué... A ce stade de notre histoire, je pense que nous avons atteint un niveau où toute certitude sociale ou économique n'a plus lieu d'être, tout est relatif. Notre ère est condamnée à être celle des nuances, celle du contexte dans lequel évolue le sujet, l'absolu n'a plus prise sur rien.


    Vous me direz, il en a toujours été ainsi pour les lois physiques : l'absolu n'existe pas, chaque système physique dépens de son contexte pour définir ses paramètres... (Un texte sur le temps illustrera mes dires dans le post suivant). Non, ce que je veux dire, c'est que si notre espèce se différencie tant des animaux, c'est parce qu'elle peut être vue sous plusieurs angle différent car elle s'est complexifiée au point qu'aucune étude de quelque sorte qu'elle soit ne pourra donner un définition correcte et complète de l'être humain.


    Vous verrez, vous allez prendre une espèce animale quelconque, vous l'étudierez pendant 10, 20 voire 30 ans, et il arrivera forcément un moment où vous aurez fait le tour de toutes ses caractéristiques et vous ne saurez plus rien écrire sur sa fiche identitaire.


    Essayez de le faire avec un être humain à présent... En tenant compte de ses données en tant qu'animal (morphologie, lieu de vie, etc.), et en ne considérent rien d'autre, vous parviendrez à le définir. Mais dès que vous arrivez au stade de l'organisation collective de l'espèce, ses différentes variétés, ses organisations politiques, ses cultes, sa cyber-vie, son système économique, sa technologie, sa spiritualité, sa logistique, etc. Il est proprement impossible de saisir notre monde tel qu'il est à un instant précis. Sur ce point Hegel était d'accord avec moi, jamais on ne pourra isoler un instant de l'histoire humaine sans tenir compte de tout le contexte qui l'entoure, la vie est un film, pas une succession d'images.


    Voilà pourquoi je hais les extrémistes. Voilà pourquoi je les considère comme la pire plaie de notre société, ces gens qui voie la vie en noir et blanc, qui tentent d'imposer une vision fixiste du monde tout en voilant le contexte essentiel... Si vous analysez le programme des partis d'extrême droite, qu'y trouvez-vous ? Xénophobie, conservationnisme, autarcie, nationalisme, traditionalisme, autoritarisme ! Toute des doctrines qui tentent de conserver le pays dans son état actuel où de restaurer l'identité nationale de ce pays en valorisant ses traditions par exemple. Ces gens tentent de conserver le monde tel qu'il est tout en ignorant la profondeur de l'être humain (multi-culturalisme, échange économique, évolution inévitable), ils vont à l'encontre de l'évidence même ! Le monde ne saurais pas être fixe ! Il bouge constamment !


    Mais il en va de même pour tout les cas d'extrémiste... Celui qui dit que le monde est complètement pourri, ou alors qu'il est tout rose ; que tous les courants de musiques "violents" entraînent d'office la violence, ou l'inverse ; que le capitalisme c'est archi-génial, ou au contraire que c'est complètement dégueulasse ; que Sarkozy est un connard fini, ou alors un saint ; etc. Ceux qui disent ça sont dangereux et ont tort s'ils ne nuancent pas ce qu'ils avancent.


    Nous vivons dans un monde de couleur, de nuance. L'absolu n'existe plus depuis que l'être humain a atteint le stade de l'homo sapiens... En fait, nous sommes de vrai fouteur de merde dans les projets des chefs politiques d'extrême droite...


    votre commentaire
  • C'est une histoire qui a commencé il y a tout juste deux ans. Je m'ennuyais par une après-midi pluvieuse de ce 21 Juillet. Le reste du pays était occupé à fêter son patriotisme et son indépendance, moi, je m'en foutais tout autant qu'aujourd'hui. Alors me vint l'envie de me brancher sur mon PC, un Windows 95 à cette époque, et d'écrire... Ecrire l'aventure d'un garçon d'apparence ordinaire qui serait entraîné malgré lui dans une histoire invraisemblable et fantastique. Il s'appelle Dominique. Je pense que pour le physique, je me suis inspiré de ma propre personne pour le créer, pour la famille et les passions aussi. Le seul point sur lequel nous sommes divergent, c'est le caractère. Il a tendance à agir et s'engager, je suis son anti-thèse. Vous me direz : un personnage qui ne fais rien, c'est vite chiant ! De fait...


    Pour vous résumer l'histoire, Dominique aime les sciences et n'a pas d'amis. Ou plutôt si, il a un ami auquel il tient plus que tout, George. Un jours, ce dernier decouvre un livre druidique ancien renfermant une recette alchimique inconnue. Exaltés, nos deux héros ont la ferme intention de suivre les instructions du livre et de découvrir son secret. Mais, suite à une mauvaise blague de ses ennemis, Dominique se retrouve emprisonné dans une forêt sur laquelle le temps ne semble pas avoir prise. Il y rencontrera le mal en personne et ses opposants principaux : un spectre (Arius), une télékinésiste douée d'empathie (Sonia) et un être proche de l'elfe aux dons mystérieux (Flavius). Ces derniers chargent Dominique d'une mission à l'extérieur de la forêt dont ils ne peuvent sortir à cause de Sharx, l'être du mal. Cette mission consiste à trouver un liquide appelé "élixir" qui pourra permettre à Arius de vaincre Sharx et son enchantement.


    Dominique parviens à sortir de la forêt et entame sa quête. Au passage, il s'appercevra qu'il a passé sans le vouloir plus de 5 années dans la forêt et retrouvera brièvement George, méconnaissable, et le garçon qui le fit entrer dans la forêt : Charles. C'est grâce à la piste des anciens alchimiste descendants de Nicolas Flamel que Dominique parviendra à retrouver la trace de l'élixir, perdu il y a plus de 1200 ans. Mais les serviteurs de Sharx sont maintenant à sa poursuite, il doit se hâter. La piste le mène au défi ultime des alchimiste : créer une pierre philosophale, élément indispensable à la confection d'un nouvel élixir, le premier ayant disparu mystérieusement au court du moyen-âge. Dominique entre finalement par mégarde en contact avec un autre personnage insolite : Maurice, gardien d'une maison transformée en musée qui aurait vu la mort du dernier grand alchimiste descendant de Flamel. Maurice lui contera un incroyable récit concernant les caves de la maison dont il est le gardien... Dominique touche au but... ll sait maintenant que faire pour trouver la pierre philosophale, il doit accomplir le défi alchimique : transformer son âme afin de mériter la pierre. Il sait aussi qui détient la seconde clé de l'élixir : George ! Le livre druidique n'est autre qu'une traduction d'un ouvrage d'Arius en personne.


    Le temps lui est doublement compté : les serviteurs du mal cherchent George et Dominique à présent, et si le rituel n'est pas accomplit avant le solstice d'été, Sharx pourra sortir de la forêt et recouvrir le monde de ses ténèbres malfaisantes...


    Voilà, je me suis arrêté à ce stade de l'histoire. Le roman remplit déjà une quarantaine de pages A4 police 8...


    Mais l'inspiration me manque, j'ai écrit sans relâche pendant un mois, peaufinant chaque paragraphe, étudiant l'histoire des alchimistes pendant des heures, à la recherche de la légende de la pierre philosophale. Bon, ce n'est pas non plus l'histoire du siècle, mais d'après les avis déjà reçus, il y a de l'idée... Pour le début... Mais je cherche toujours une fin qui tiendrait debout...


    Selon toute logique, Dominique n'arrivera jamais à remettre l'élixir à Arius, Sharx contrôllant déjà la forêt et ses abbords via ses serviteurs. Il n'a d'ailleur aucune chance de "transformer son âme", ce qu'aucun alchimiste en dehors de Flamel n'a sut faire... Logiquement, il devrait échouer la quête et mourrir dans d'atroces souffrances aux côtés de George après s'être fait prendre par les serviteurs... Mais bon, un livre de cet accabit sans happy end, ce ne serais pas intérressant.


    De plus, si j'avais commencé ce bouquin, c'est de un parce que je m'ennuyais, et de deux parce que je me reconnaîssait un peu dans le personnage principal, ce qui n'est absolument plus le cas dans les deux cas.


    Je n'aime pas le savoir en plan... Mais chaque fois que je m'assied devant mon écran pour le terminer, je trouve tout ce que j'écris nul et sans valeur, au même titre que le reste du livre d'ailleurs... Ce blog est là pour compenser mon envie d'écrire quasi perpétuelle, envie autrefois satisfaite par le roman...


    Alors, je me tâte... Je me force à terminer, quitte à écrire nimporte quoi (ce qui est déjà presque le cas), ou pas...


    2 commentaires
  • Un profond ressentiment jamais extériorisé
    Tant de colère à ravaler...

    Qui apportera des réponses à présent ?
    Tout à été emporté par le vent...

    Que me reste t'il ? Sinon la rage ?
    Je vis dans une cage...

    Un monde de soupir...

    Où le rire est nerveux et amer...


    votre commentaire
  • Je viens de m'apercevoir de plusieurs petits trucs en parcourant le skyblog de ma cousine...

    Pour commencer, je me suis connecté tout à l'heure et me suis souvenu que j'avais également un sky dans les temps reculés. "Alley, je vais voir ce qu'il devient". J'en arrive à taper l'adresse de skyblog sur gougeul, j'entre sur le site en question et tente de me souvenir de mon mot de passe. Plus moyen de retomber dessus, pas grave, ça me reviendra. Par contre, je n'ai pas oublié l'adresse de mon skyblog en lui même. J'arrive sur la page et en l'espace d'un instant, tout me ressaute à la gueule.

    Putain, mais j'étais vraiment un cas désespéré ! Pas foutu d'avoir la politesse la plus élémentaire d'écrire sans fautes ; copié collé idiot de blagues venant du net ; affichage d'images bidons (mais ça continue à me faire sourire) et étalage de ma vie privée. Je remercie le ciel d'en avoir fini avec cette époque là et comme j'avais rien de mieux à foutre, je vais voir ce qu'il devient des skyblogs de mes favoris. Celui de ma cousine s'est contenté de s'agrandir. Pas grand chose à dire sinon qu'il s'agit d'un skyblog anodin, tout ce qu'il y a de plus normal. Et arrivé aux environs de la page 15, je retombe sur un article exceptionnel de sa composition (j'avais déjà aimé à l'époque). Elle y décrit un phénomène totalement absurde de notre société, une véritable aberration. Mais je me tais, je lui laisse la parole :

    [quote='Chitte007']Il est 10h17, et je viens de réaliser un truc... J'ai réfléchi... (Oui oui attention, c'est la blonde qui parle là !). Bref il y a des trucs qu'on est habitué à faire, on se rend même pas compte à quel point c'est con. C'est :

    >>> *SE FAIRE LA BISE* <<<

    "Se faire la bise". Déjà rien que la sonorité du truc, je supporte pas... Alors ne parlons même pas des "on se claque la bise" et autres... :P
    Bref, t'as pas remarqué comme c'est trop inutile ? Attends, je t'explique...

    Tu t'approches de la personne, vous vous mettez la joue contre la joue et vous faites un bisou dans l'air en même temps. C'est trop comique comme scène ? xD En y pensant, moi ça me fait rire en tout cas. Non mais je ne sais pas, ça sert à quoi ?? Faudrait qu'on m'explique un jour... Si t'as envie d'embrasser la personne à qui tu dis bonjour, ben, fais-lui carrément un bisou sur la joue, c'est mieux quand même !

    Et puis je passe les fois où de dire "salut" ça te suffirait, genre t'as pas forcément envie de "toucher la joue" de tout le monde ; c'est pas forcément ce qu'il y a de plus agréable dans certains cas... 8-) Moi je sais que de bon matin, le contact de joue en joue avec certaines personnes, c'est pas ce dont je rêve le plus...

    Après, y'a un truc qui me fait trop rire, c'est de regarder les gens se faire la bise entre eux...
    C'est trop drôle. Y'a plusieurs techniques... Par exemple, y'a ceux qui te claquent la bise d'un côté, puis, qui, pour changer de côté, font un tour immense avec la tête, genre : "Je passe le plus loin possible de ton visage [même que je me casse le dos en 2 tellement je vais en arrière] mais je ne m'approche pas de toi"... Mouais... Je m'approche pas jusqu'à ce que je sois obligée de te toucher la joue avec la mienne à nouveau...°beurk!°

    Ensuite, y'a la technique inverse, genre ceux qui font comme s'ils disaient "non" de la tête pour changer de côté, du coup, tu dois vachement anticiper et là c'est toi qui es obligé de faire le tour sous peine de te prendre un coup de nez. mdr. Après, y'a aussi un autre truc que je ne supporte pas, c'est ceux qui font genre les gros blasés... Ils ne bougent pas la tête (attention, ça pourrait être fatiguant) et c'est à peine s'ils font un tout petit son avec leur bouche. Alors toi, comme un con, tu leur fais la bise, mais c'est comme si tu le faisais tout seul ! ^^ Ces gens-là qui font genre les blasés, je les supporte pas... Putain. Mais si ça te rend si triste de me dire bonjour t'as qu'à pas le faire, je m'en porterai pas moins bien !!

    Voilà y'a pas mal d'autres techniques comme ceux qui mettent leur bouche sur le côté par je ne sais quel moyen, celle là signifie "je me tord la face pour éloigner ma bouche le plus possible de ta joue pleine de boutons, histoire de ne pas être contaminée"... Sympa... Ou encore j'te fais la bise en te frôlant la joue et en repartant de suite et avec enthousiasme, genre j'le fais parce que je suis vraiment obligé...

    C'est vrai que ça me dérange pas que certaines personnes***me disent bonjour mais bon je trouve quand même que ça sert à rien !!!

    FAIRE LA BISE NE SERT STRICTEMENT À RIEN, À PART À ME FAIRE RIRE, ALORS CONTINUEZ JE VOUS EN PRIE, ET SURTOUT NE MANQUEZ PAS D'ORIGINALITÉ! ;)[/quote]

    Nous y voilà. Je pense quelle expose suffisamment bien le problème. J'ai immédiatement cherché à connaître l'origine de cette étrange coutume qui semble si grotesque à ma cousine. Wikipédia est mon ami. Bon, je ne vais pas vous retaper le texte que j'y trouvais (comme certains l'auraient fait sur un skyblog) mais apparemment, la tradition de "se faire la bise" remonterait à la genèse de l'ère chrétienne. En effet, à la base, les chrétiens se faisaient la bise pour se distinguer des païens, ce baiser rappelait le baiser de la paix pendant la messe. Il pourrait avoir également un rapport avec le baiser que judas donnât à Jésus peu avant la fin de la dernière cène afin de le désigner aux troupes romaines qui faisaient irruption dans la pièce.

    En bref, "se faire la bise" serait un héritage chrétien et ne serait d'usage que dans les pays christianisés. Et comme beaucoup de traditions séculaire, même si sa réelle signification a été oubliée, l'usage du baiser pour se saluer est resté dans les moeurs. Tout ça pour retomber sur cet étrange paradoxe : dans une société qui se dit de moins en moins croyante et pratiquante, des coutumes restent, profondément ancrée dans les mentalités. Et ça ne risque pas de changer... Je ne prendrais pour exemple que le dimanche et les jours fériés, habitude généralement appréciée mais dont l'origine reste chrétienne, ce qu'on oublie trop souvent.

    Voilà pour ce qui est de cette tradition maintenant complètement insignifiante (enfin, pour moi qui suis agnostique). Je pense qu'à la suite de cette recherche, je vais m'amuser à dresser une liste de toutes ces coutumes insipides actuelles…

    Je continue donc ma visite sur skyblog. Je termine le skyblog de ma cousine et passe sur celui d'un illustre inconnu, par le biais de boosterblog sur lequel je retournais voir mon classement. D'emblée de jeu, j'identifie le profil du propriétaire : barraki suprême ! Comment ? C'est facile : Il utilise un vocabulaire limité et typique (jvous kiff a donf, y m'vénère cui la, truc de ouf, enzovoort). Toute ses photos montrent ses amis, lui (oh non, pas lui !), sa voiture (customisée, hahaaaaaaaa), lui (arg! encore lui !), des photos d'humour.com, lui, sa copine, lui, sa famille, lui (arg ! toujours lui !) et des filles presque nue. Et c'est là que je réalise autre chose qui ne m'avais pas vraiment frappé autrefois : ceux qui ne mettent sur leur blog que des photos dans ce genre se dénoncent eux même en tant que barlos. Pourquoi ? Très simplement parce que, ne l'oublions pas, un barlos est originellement idiot et les idiots n'ont généralement rien a raconter. Et donc pour donner de la profondeur à leur vie, ils parlent de la seule chose sur laquelle ils peuvent écrire en toute assurance et sans se documenter (c'est fatiguant de lire et retenir, en plus, mes copains, ils comprennent pas qui c'est Newton) : eux et leurs proches.

    Vous pouvez vérifier vous même : allez sur le site boosterblog.com ; faites une recherche dans la partie "skyblog perso" et vous constaterez rapidement que dans 75% des cas, je suis dans le bon. Ceci dit, il reste quelque chose que je ne comprends pas… Quel intérêt y a t'il a afficher sa vie privée sur le net ? Je ne parle évidemment pas ici des gens qui créent des blogs dans le but d'écrire pour eux, tout en tentant de conserver un anonymat relatif. Pourquoi créer un espace où l'on ne parle que de soi et de ses potes ? Quel inconnu prendra plaisir à lire ça ? Parce que bien sur, ils font tout pour imposer la lecture de leur blog aux autres, qui n'en ont généralement rien à foutre (sauf pour les autres barrakis).

    Je pense que c'est un petit peu comme les blogs gothiques qui pullulent sur le net.
    Les goths se défendent souvent à tort et à travers lorsqu'on les traite de fashion victim. Jusque là, je suis d'accord avec eux, s'habiller goth ne nécessite pas forcément de s'acheter des vêtements chers, avec des marques, suivre la mode goth du moment (si ça existe) etc. Là où ça coince, c'est quand ceux-ci créent des (Sky)blogs pour se montrer, eux, leurs vêtements, leurs clous, leurs newroks etc. N'est ce pas propre aux fashions victims d'aimer montrer qu'on sait s'habiller avec goût ? Eh bien, les barrakis, c'est pareil. Ils ont acheté un T-shirt puma à 30€ avant-hier, et comme l'admiration de ses copains ne lui suffit pas, il expose ça sur le net.

    Par conséquent, on peut comprendre l'importance des images - très important les images - qui accompagnent les textes passionnants du genre : "moi et mon ex en boite, lachez vos comm". La photo en question montrant le barraki en question avec l'ex en question. Le barraki porte fièrement son T-shirt puma, sa copine trônant lascivement sur ses genoux, une bière à la main (eh oui, les barrakis boivent de la bière, c'est de l'alcool viril, attention !) et la photo est prise dans un endroit "style" par excellence : une discothèque.

    Le plus effrayant est une fois de plus dans les statistiques qui dénoncent un nombre croissant de ce type de blog, nouvelle preuve que la population des jeunes s'abruti de plus en plus et que la culture élémentaire recule face au lavage de cerveau de notre société…


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique